Le Canadien s'entraîne dans le noir
Hockey mercredi, 7 déc. 2011. 12:10 lundi, 25 nov. 2024. 02:00
BROSSARD, Qc - Tant qu'à jouer à tâtons, les joueurs du Canadien se sont entraînés dans le noir, mercredi, à Brossard.
Au lendemain d'une autre performance en demi-teintes, les hommes de Jacques Martin ont eu droit à un petit changement de routine. Les lumières de la patinoire principale du Complexe sportif Bell se sont éteintes pendant 15 minutes au cours de leur séance d'entraînement d'un peu moins d'une heure.
Les exercices ont toutefois continué de se succéder à bon rythme malgré la pénombre.
«Ça m'est déjà arrivé chez les juniors, quand il y avait eu des orages qui avaient provoqué une panne, a affirmé P.K. Subban. Les gars font alors attention, mais ils s'en amusent aussi.»
«C'était intéressant, a commenté Carey Price. Les gars savaient que c'était un peu difficile de bien voir la rondelle, alors ils ont gardé leurs tirs bas.»
La visibilité était quand même acceptable étant donné la lumière qui fusait des couloirs encerclant la patinoire. L'intensité a donc continué d'être au rendez-vous, comme ç'a été le cas tout au long de la séance.
«Il y a certains éléments qu'on voulait peaufiner, a indiqué Martin. Il fallait apporter des correctifs après avoir vu la façon dont on a joué (mardi) soir, et c'est là-dessus qu'on s'est concentré.»
«Les gars aiment travailler fort, ça ne fait peur à personne dans cette équipe, a noté Price. Une pratique comme ça te mets dans les bonnes dispositions pour le match à venir.»
Le Canadien, qui alterne les récoltes de zéro, un et deux points au classement depuis près d'un mois, affrontera les Canucks de Vancouver, jeudi, au Centre Bell. Les joueurs montréalais auront alors les frères Sedin dans les pattes.
Martin n'a pas voulu dire s'il prévoyait affecter un trio en particulier, ou plusieurs, aux jumeaux suédois lorsque ceux-ci seront sur la glace.
«L'important c'est de reconnaître, lorsqu'ils sont sur la patinoire, que ce sont des joueurs qui déplacent très bien la rondelle, a fait remarquer l'entraîneur du CH. Ils se repèrent bien sur la glace et un joueur comme (Alexandre) Burrows les complète très bien.
«Une équipe comme les Canucks, il faut les forcer à travailler sur l'étendue des 200 pieds de la patinoire. C'est-à-dire qu'il ne faut pas leur donner d'occasions faciles, a ajouté Martin. Il faut travailler dans leur zone le plus possible et bien se replier afin de suivre leurs joueurs à la trace, parce que ce n'est pas là une tâche qui revient seulement aux défenseurs. Face à des joueurs de talent comme ça, il faut travailler à cinq.
«Ils ont peut-être connu un lent début mais ils se sont retrouvés depuis que Ryan Kesler et leurs autres blessés sont revenus. Ils ont beaucoup de profondeur», a par ailleurs dit Martin de la formation de Vancouver, qui a remporté sept de ses huit plus récentes rencontres.
Cole y échappe
Erik Cole a eu droit à un congé thérapeutique, mercredi. Jaroslav Spacek et Chris Campoli ont participé à la séance d'entraînement régulière, tandis que Scott Gomez et Ryan White ont patiné à l'écart des autres, sur l'autre glace du complexe.
Spacek et Campoli ne reviendront toutefois pas au jeu avant samedi. Martin a indiqué que l'état de santé des deux arrières continuait de progresser et qu'il aurait une meilleure idée de leur date de retour lorsqu'ils consulteront tous deux le médecin, jeudi soir.
«C'est positif, je suis content de la façon dont les choses progressent. Je suis optimiste, la semaine n'est pas terminée, a dit Spacek, laissant entendre qu'il pourrait jouer samedi. Je peux maintenant m'entraîner avec contact, mais j'ai besoin d'un ou deux entraînements de plus. On verra à la fin de la semaine.»
Martin a par ailleurs fait savoir qu'Andrei Markov était de retour au Québec et que le processus de guérison se poursuivrait dans l'entourage de l'équipe lors des deux prochaines semaines au moins. Le défenseur russe a subi une arthroscopie, lundi en Floride, et s'absentera pour une autre période de quatre à six semaines.
David, Max et Louis
Martin a souvent souligné, la saison dernière, l'importance d'aligner des duos d'attaquants efficaces. Il a toutefois choisi de séparer David Desharnais et Max Pacioretty en début de rencontre, mardi, malgré la bonne entente qui semblait régner entre eux avant la suspension de ce dernier.
«Ils ont joué ensemble en troisième période, (mardi) soir, et ça n'a pas changé grand-chose, a souligné Martin. Les joueurs doivent comprendre qu'ils doivent jouer d'une certaine façon pour que l'équipe soit efficace. La question n'est donc pas de savoir avec qui ils jouent, mais comment ils jouent, eux.»
Martin a par ailleurs laissé entendre que le séjour de Louis Leblanc à Montréal achève peut-être. Celui-ci a passé moins de cinq minutes sur la patinoire face aux Blue Jackets de Columbus, mardi, et l'entraîneur du Tricolore a reconnu qu'il vaudrait peut-être mieux que le jeune attaquant poursuive son apprentissage dans la Ligue américaine.
«On n'a jamais dit que Louis resterait ici (longtemps), a souligné Martin. Des attaquants sont à l'écart à cause de blessures en ce moment et l'ont été ces dernières semaines. À cause de cela, des joueurs comme Michael Blunden et Aaron Palushaj ont passé du temps ici, et maintenant c'est au tour de Louis...
«Je crois encore que Louis a de bonnes habiletés. À savoir s'il est prêt à jouer (dans la LNH) à temps plein, qui sait...»
Au lendemain d'une autre performance en demi-teintes, les hommes de Jacques Martin ont eu droit à un petit changement de routine. Les lumières de la patinoire principale du Complexe sportif Bell se sont éteintes pendant 15 minutes au cours de leur séance d'entraînement d'un peu moins d'une heure.
Les exercices ont toutefois continué de se succéder à bon rythme malgré la pénombre.
«Ça m'est déjà arrivé chez les juniors, quand il y avait eu des orages qui avaient provoqué une panne, a affirmé P.K. Subban. Les gars font alors attention, mais ils s'en amusent aussi.»
«C'était intéressant, a commenté Carey Price. Les gars savaient que c'était un peu difficile de bien voir la rondelle, alors ils ont gardé leurs tirs bas.»
La visibilité était quand même acceptable étant donné la lumière qui fusait des couloirs encerclant la patinoire. L'intensité a donc continué d'être au rendez-vous, comme ç'a été le cas tout au long de la séance.
«Il y a certains éléments qu'on voulait peaufiner, a indiqué Martin. Il fallait apporter des correctifs après avoir vu la façon dont on a joué (mardi) soir, et c'est là-dessus qu'on s'est concentré.»
«Les gars aiment travailler fort, ça ne fait peur à personne dans cette équipe, a noté Price. Une pratique comme ça te mets dans les bonnes dispositions pour le match à venir.»
Le Canadien, qui alterne les récoltes de zéro, un et deux points au classement depuis près d'un mois, affrontera les Canucks de Vancouver, jeudi, au Centre Bell. Les joueurs montréalais auront alors les frères Sedin dans les pattes.
Martin n'a pas voulu dire s'il prévoyait affecter un trio en particulier, ou plusieurs, aux jumeaux suédois lorsque ceux-ci seront sur la glace.
«L'important c'est de reconnaître, lorsqu'ils sont sur la patinoire, que ce sont des joueurs qui déplacent très bien la rondelle, a fait remarquer l'entraîneur du CH. Ils se repèrent bien sur la glace et un joueur comme (Alexandre) Burrows les complète très bien.
«Une équipe comme les Canucks, il faut les forcer à travailler sur l'étendue des 200 pieds de la patinoire. C'est-à-dire qu'il ne faut pas leur donner d'occasions faciles, a ajouté Martin. Il faut travailler dans leur zone le plus possible et bien se replier afin de suivre leurs joueurs à la trace, parce que ce n'est pas là une tâche qui revient seulement aux défenseurs. Face à des joueurs de talent comme ça, il faut travailler à cinq.
«Ils ont peut-être connu un lent début mais ils se sont retrouvés depuis que Ryan Kesler et leurs autres blessés sont revenus. Ils ont beaucoup de profondeur», a par ailleurs dit Martin de la formation de Vancouver, qui a remporté sept de ses huit plus récentes rencontres.
Cole y échappe
Erik Cole a eu droit à un congé thérapeutique, mercredi. Jaroslav Spacek et Chris Campoli ont participé à la séance d'entraînement régulière, tandis que Scott Gomez et Ryan White ont patiné à l'écart des autres, sur l'autre glace du complexe.
Spacek et Campoli ne reviendront toutefois pas au jeu avant samedi. Martin a indiqué que l'état de santé des deux arrières continuait de progresser et qu'il aurait une meilleure idée de leur date de retour lorsqu'ils consulteront tous deux le médecin, jeudi soir.
«C'est positif, je suis content de la façon dont les choses progressent. Je suis optimiste, la semaine n'est pas terminée, a dit Spacek, laissant entendre qu'il pourrait jouer samedi. Je peux maintenant m'entraîner avec contact, mais j'ai besoin d'un ou deux entraînements de plus. On verra à la fin de la semaine.»
Martin a par ailleurs fait savoir qu'Andrei Markov était de retour au Québec et que le processus de guérison se poursuivrait dans l'entourage de l'équipe lors des deux prochaines semaines au moins. Le défenseur russe a subi une arthroscopie, lundi en Floride, et s'absentera pour une autre période de quatre à six semaines.
David, Max et Louis
Martin a souvent souligné, la saison dernière, l'importance d'aligner des duos d'attaquants efficaces. Il a toutefois choisi de séparer David Desharnais et Max Pacioretty en début de rencontre, mardi, malgré la bonne entente qui semblait régner entre eux avant la suspension de ce dernier.
«Ils ont joué ensemble en troisième période, (mardi) soir, et ça n'a pas changé grand-chose, a souligné Martin. Les joueurs doivent comprendre qu'ils doivent jouer d'une certaine façon pour que l'équipe soit efficace. La question n'est donc pas de savoir avec qui ils jouent, mais comment ils jouent, eux.»
Martin a par ailleurs laissé entendre que le séjour de Louis Leblanc à Montréal achève peut-être. Celui-ci a passé moins de cinq minutes sur la patinoire face aux Blue Jackets de Columbus, mardi, et l'entraîneur du Tricolore a reconnu qu'il vaudrait peut-être mieux que le jeune attaquant poursuive son apprentissage dans la Ligue américaine.
«On n'a jamais dit que Louis resterait ici (longtemps), a souligné Martin. Des attaquants sont à l'écart à cause de blessures en ce moment et l'ont été ces dernières semaines. À cause de cela, des joueurs comme Michael Blunden et Aaron Palushaj ont passé du temps ici, et maintenant c'est au tour de Louis...
«Je crois encore que Louis a de bonnes habiletés. À savoir s'il est prêt à jouer (dans la LNH) à temps plein, qui sait...»