Le CH joue nerveusement au Centre Bell
Hockey vendredi, 16 déc. 2011. 11:52 mardi, 26 nov. 2024. 16:30
BROSSARD, Qc - Le Canadien doit commencer à s'imposer à la maison, et vite, parce qu'il n'assurera pas sa participation aux séries éliminatoires s'il continue à ce rythme : cinq victoires seulement en 17 rencontres (5-6-6) au Centre Bell.
On sait que quelque chose cloche en voyant la fiche de l'équipe à l'étranger (8-6-1).
« La nervosité est un gros facteur », affirme l'entraîneur Jacques Martin.
Le Tricolore est beaucoup plus tendu à domicile, particulièrement les jeunes, précisément les jeunes défenseurs.
« C'est sûr qu'ils sont plus nerveux, a-t-il continué. Nous avons dû faire confiance à un groupe de défenseurs très inexpérimentés par moments, en début de saison. Les jeunes, quand la pression est forte, ont plus de difficulté à bien performer (sic). Nous sommes impliqués dans tellement de matchs serrés, avec la foule, nous sommes plus tendus à la maison qu'à l'extérieur. »
Le dernier exemple en lice, selon Martin : la séquence du but victorieux des Flyers de Philadelphie, jeudi.
« Pendant toute la soirée, le trio de Lars Eller, avec Mathieu Darche et tantôt Petteri Nokelainen ou Louis Leblanc, a fait de l'excellent travail contre le gros trio des Flyers. Une seule erreur en troisième période, et la rondelle s'est retrouvée dans notre filet », a-t-il souligné, en pointant du doigt indirectement le jeune défenseur P.K. Subban.
Public intransigeant
Le vétéran attaquant Erik Cole a donné du poids à l'argumentation de l'entraîneur, en déclarant que la foule du Centre Bell peut être également intimidante à l'endroit de ses favoris.
« Les partisans sont fantastiques, on a pu le constater jeudi après le premier but de Louis Leblanc. Mais ils peuvent aussi se montrer durs parfois, a avancé Cole. Il y a certains soirs, ou quand le match est très serré, ce n'est pas ce qu'il y a de plus motivant pour les joueurs quand la foule s'impatiente ou vous chahute. C'est une réaction qui peut faire en sorte d'augmenter le taux de réussite de nos adversaires. »
L'Américain a confié que le mot d'ordre quand il venait jouer comme visiteur dans l'amphithéâtre de la rue de la Gauchetière était d'essayer de retourner la foule contre le Canadien, et de se nourrir de cette énergie négative.
« D'où l'importance pour nous de mieux amorcer les matchs et d'imposer notre rythme dès le départ afin de mettre le public de notre côté », a résumé Cole.
Un autre facteur est l'inefficacité du jeu de puissance, quoique la situation est en voie de se rétablir, juge Jacques Martin, depuis l'arrivée de Tomas Kaberle.
« Nous avons réussi un but en supériorité dans chacun de nos trois matchs depuis l'acquisition de Kaberle. C'est positif. »
Moen, très douteux
Question sans doute de se détendre un peu avant le duel contre les Devils du New Jersey, le CH a eu congé d'entraînement, vendredi. Seuls cinq joueurs ont revêtu l'uniforme pour une courte séance sur glace : Travis Moen, Peter Budaj, Yannick Weber, Louis Leblanc et Michael Blunden. Les autres se sont dégourdis sur le terrain de soccer adjacent aux patinoires à Brossard.
Martin n'a pas écarté la possibilité que Moen (bas du corps) soit de la partie, samedi, même si ce serait très étonnant. Le vétéran ailier est incommodé par une blessure qu'il s'est infligée à l'entraînement, la semaine dernière. Mardi, il a dû retraiter au vestiaire après n'avoir effectué que quelques présences face aux Islanders de New York.
Il est acquis que le défenseur Raphael Diaz, malade, manquera de nouveau à l'appel. Carey Price sera devant le filet.
Pour ce qui est des grands blessés de l'équipe, Brian Gionta, Scott Gomez et Andrei Markov, ils ne patinent même pas. Seul l'ailier Ryan White poursuit sa rééducation sur patins, en solitaire.
Les Devils en seront à un deuxième match en autant de soirs, après avoir accueilli les Stars de Dallas, vendredi.
Samedi dernier, le Canadien a difficilement vaincu les Devils à Newark, 2-1.
On sait que quelque chose cloche en voyant la fiche de l'équipe à l'étranger (8-6-1).
« La nervosité est un gros facteur », affirme l'entraîneur Jacques Martin.
Le Tricolore est beaucoup plus tendu à domicile, particulièrement les jeunes, précisément les jeunes défenseurs.
« C'est sûr qu'ils sont plus nerveux, a-t-il continué. Nous avons dû faire confiance à un groupe de défenseurs très inexpérimentés par moments, en début de saison. Les jeunes, quand la pression est forte, ont plus de difficulté à bien performer (sic). Nous sommes impliqués dans tellement de matchs serrés, avec la foule, nous sommes plus tendus à la maison qu'à l'extérieur. »
Le dernier exemple en lice, selon Martin : la séquence du but victorieux des Flyers de Philadelphie, jeudi.
« Pendant toute la soirée, le trio de Lars Eller, avec Mathieu Darche et tantôt Petteri Nokelainen ou Louis Leblanc, a fait de l'excellent travail contre le gros trio des Flyers. Une seule erreur en troisième période, et la rondelle s'est retrouvée dans notre filet », a-t-il souligné, en pointant du doigt indirectement le jeune défenseur P.K. Subban.
Public intransigeant
Le vétéran attaquant Erik Cole a donné du poids à l'argumentation de l'entraîneur, en déclarant que la foule du Centre Bell peut être également intimidante à l'endroit de ses favoris.
« Les partisans sont fantastiques, on a pu le constater jeudi après le premier but de Louis Leblanc. Mais ils peuvent aussi se montrer durs parfois, a avancé Cole. Il y a certains soirs, ou quand le match est très serré, ce n'est pas ce qu'il y a de plus motivant pour les joueurs quand la foule s'impatiente ou vous chahute. C'est une réaction qui peut faire en sorte d'augmenter le taux de réussite de nos adversaires. »
L'Américain a confié que le mot d'ordre quand il venait jouer comme visiteur dans l'amphithéâtre de la rue de la Gauchetière était d'essayer de retourner la foule contre le Canadien, et de se nourrir de cette énergie négative.
« D'où l'importance pour nous de mieux amorcer les matchs et d'imposer notre rythme dès le départ afin de mettre le public de notre côté », a résumé Cole.
Un autre facteur est l'inefficacité du jeu de puissance, quoique la situation est en voie de se rétablir, juge Jacques Martin, depuis l'arrivée de Tomas Kaberle.
« Nous avons réussi un but en supériorité dans chacun de nos trois matchs depuis l'acquisition de Kaberle. C'est positif. »
Moen, très douteux
Question sans doute de se détendre un peu avant le duel contre les Devils du New Jersey, le CH a eu congé d'entraînement, vendredi. Seuls cinq joueurs ont revêtu l'uniforme pour une courte séance sur glace : Travis Moen, Peter Budaj, Yannick Weber, Louis Leblanc et Michael Blunden. Les autres se sont dégourdis sur le terrain de soccer adjacent aux patinoires à Brossard.
Martin n'a pas écarté la possibilité que Moen (bas du corps) soit de la partie, samedi, même si ce serait très étonnant. Le vétéran ailier est incommodé par une blessure qu'il s'est infligée à l'entraînement, la semaine dernière. Mardi, il a dû retraiter au vestiaire après n'avoir effectué que quelques présences face aux Islanders de New York.
Il est acquis que le défenseur Raphael Diaz, malade, manquera de nouveau à l'appel. Carey Price sera devant le filet.
Pour ce qui est des grands blessés de l'équipe, Brian Gionta, Scott Gomez et Andrei Markov, ils ne patinent même pas. Seul l'ailier Ryan White poursuit sa rééducation sur patins, en solitaire.
Les Devils en seront à un deuxième match en autant de soirs, après avoir accueilli les Stars de Dallas, vendredi.
Samedi dernier, le Canadien a difficilement vaincu les Devils à Newark, 2-1.