Jeremy Roenick comprend bien Subban
Hockey vendredi, 27 janv. 2012. 11:26 dimanche, 22 déc. 2024. 03:47
Joueur au fort caractère, Jeremy Roenick se sert maintenant de cette facette de sa personnalité pour commenter les activités de la LNH pour le réseau NBC. Même s'il a amorcé sa carrière au hockey professionnel il y a plus de 20 ans, il comprend très bien le parcours que doivent traverser les athlètes au tempérament peu reposant comme P.K. Subban.
Rencontré dans le cadre du repêchage de la partie des étoiles, Roenick était heureux de donner son opinion sur le défenseur qui a dû ronger son frein sur le banc en deuxième période mercredi contre les Red Wings de Detroit.
«J'ai apprécié ce qu'on a fait avec lui contre Detroit. Les entraîneurs l'ont remis un peu à sa place en lui faisant comprendre qu'on ne peut pas agir ainsi surtout dans une organisation comme celle du Canadien. C'est un grand pas dans la bonne direction pour le faire grandir», a jugé l'auteur de 1216 points et 1363 matchs dans la LNH.
En raison de son expérience personnelle, Roenick est convaincu que le Canadien sera en mesure de tempérer les ardeurs de Subban et que ce dernier connaîtra une excellente carrière.
«Il possède tellement de talent et de caractère. C'est si difficile de trouver des joueurs avec autant d'énergie qui peuvent aussi transporter la rondelle d'un bout à l'autre de la patinoire. Il a un ensemble de qualités très rare», a vanté Roenick avant de prendre de nombreuses photos avec des amateurs qui ont assisté à l'événement.
En fait, Roenick ne voit rien de négatif aux récents incidents impliquant le défenseur de 22 ans.
«J'aime le caractère et le fait qu'il le laisse sortir. Il va gagner en maturité et comprendre davantage le sens du hockey. Tout est à propos d'apprendre ce qu'il peut faire et ne pas faire», a-t-il ajouté.
Roenick, qui a parfois été dans l'embarras en raison de son caractère bouillant et de son franc-parler durant sa carrière bien remplie, se reconnaît un peu en Subban.
«P.K. est un gars sur lequel tu n'abandonnes pas en raison de sa personnalité parce qu'il est tellement talentueux. Je crois fortement en lui et je suis l'un d'eux qui a réussi le même genre de chemin. Tu peux évoluer tout en demeurant très dynamique sur la glace», a poursuivi l'ancien membre des Blackhawks, des Coyotes, des Flyers, des Kings et des Sharks.
Au directeur général de changer la situation
En danger de rater les séries éliminatoires, le Canadien essuie différentes critiques de la part des amateurs et des analystes. En plus de partager des arguments souvent entendus, Roenick ajoute un point de vue intéressant.
«D'abord, je crois que c'est une question de talent, un ingrédient essentiel plus que jamais dans la LNH. J'aime beaucoup Max Pacioretty, mais tu ne peux pas compter sur lui pour transporter le Canadien sur ses épaules. Erik Cole est également un excellent joueur, mais il est avant tout un très bon complément», a tranché Roenick après avoir vu les joueurs les plus talentueux de la LNH être repêchés par les capitaines Daniel Alfredsson et Zdeno Chara.
Au-delà des nombreux points qu'il a récoltés en 20 saisons dans le circuit Bettman, Roenick ajoutait un élément physique à son équipe. Sur ce point, il croit que le Canadien doit s'améliorer.
«En plus d'un manque de talent, le Canadien forme une petite équipe alors que, dans notre ère, les joueurs sont gros, forts et talentueux. C'est difficile pour eux de gagner régulièrement en raison de ce facteur.»
Bien sûr, l'Américain de 42 ans reconnaît que l'absence d'Andrei Markov a causé de grands torts.
«Le fait de devoir se débrouiller sans Markov a vraiment été le baiser de la mort pour eux. C'est dommage parce qu'il y a tellement de passion et de tradition à Montréal et je ne crois pas que le problème soit un manque d'effort», a statué celui qui a pris sa retraite en 2009.
Roenick est persuadé que des correctifs s'imposent et son message est clair.
«J'espère que des changements sont à venir bientôt. Ça revient à Pierre Gauthier de prendre des décisions qui auront un impact sur cette équipe», a-t-il lancé sans détour.
Même s'il passe aujourd'hui la plupart de son temps aux États-Unis, Roenick a porté l'uniforme des Olympiques de Hull à la fin des années 80 et il comprend la réalité québécoise. Il n'a donc pas été surpris par la réaction des partisans à la suite de la nomination de Randy Cunneyworth.
«En raison de la tradition et la culture au Québec, le public désire avoir un entraîneur qui peut s'exprimer en français. C'est important pour les amateurs.»
Roenick a cependant confiance en l'entraîneur du CH.
«Randy est un homme très fier et a une bonne tête de hockey. J'ai joué avec lui, il est un travailleur acharné. S'il a la chance de rester avec cette équipe, il fera tout ce qu'il peut pour les aider», a conclu celui qui a été brièvement coéquipier de Cunneyworth en 1993-94 à Chicago.
Rencontré dans le cadre du repêchage de la partie des étoiles, Roenick était heureux de donner son opinion sur le défenseur qui a dû ronger son frein sur le banc en deuxième période mercredi contre les Red Wings de Detroit.
«J'ai apprécié ce qu'on a fait avec lui contre Detroit. Les entraîneurs l'ont remis un peu à sa place en lui faisant comprendre qu'on ne peut pas agir ainsi surtout dans une organisation comme celle du Canadien. C'est un grand pas dans la bonne direction pour le faire grandir», a jugé l'auteur de 1216 points et 1363 matchs dans la LNH.
En raison de son expérience personnelle, Roenick est convaincu que le Canadien sera en mesure de tempérer les ardeurs de Subban et que ce dernier connaîtra une excellente carrière.
«Il possède tellement de talent et de caractère. C'est si difficile de trouver des joueurs avec autant d'énergie qui peuvent aussi transporter la rondelle d'un bout à l'autre de la patinoire. Il a un ensemble de qualités très rare», a vanté Roenick avant de prendre de nombreuses photos avec des amateurs qui ont assisté à l'événement.
En fait, Roenick ne voit rien de négatif aux récents incidents impliquant le défenseur de 22 ans.
«J'aime le caractère et le fait qu'il le laisse sortir. Il va gagner en maturité et comprendre davantage le sens du hockey. Tout est à propos d'apprendre ce qu'il peut faire et ne pas faire», a-t-il ajouté.
Roenick, qui a parfois été dans l'embarras en raison de son caractère bouillant et de son franc-parler durant sa carrière bien remplie, se reconnaît un peu en Subban.
«P.K. est un gars sur lequel tu n'abandonnes pas en raison de sa personnalité parce qu'il est tellement talentueux. Je crois fortement en lui et je suis l'un d'eux qui a réussi le même genre de chemin. Tu peux évoluer tout en demeurant très dynamique sur la glace», a poursuivi l'ancien membre des Blackhawks, des Coyotes, des Flyers, des Kings et des Sharks.
Au directeur général de changer la situation
En danger de rater les séries éliminatoires, le Canadien essuie différentes critiques de la part des amateurs et des analystes. En plus de partager des arguments souvent entendus, Roenick ajoute un point de vue intéressant.
«D'abord, je crois que c'est une question de talent, un ingrédient essentiel plus que jamais dans la LNH. J'aime beaucoup Max Pacioretty, mais tu ne peux pas compter sur lui pour transporter le Canadien sur ses épaules. Erik Cole est également un excellent joueur, mais il est avant tout un très bon complément», a tranché Roenick après avoir vu les joueurs les plus talentueux de la LNH être repêchés par les capitaines Daniel Alfredsson et Zdeno Chara.
Au-delà des nombreux points qu'il a récoltés en 20 saisons dans le circuit Bettman, Roenick ajoutait un élément physique à son équipe. Sur ce point, il croit que le Canadien doit s'améliorer.
«En plus d'un manque de talent, le Canadien forme une petite équipe alors que, dans notre ère, les joueurs sont gros, forts et talentueux. C'est difficile pour eux de gagner régulièrement en raison de ce facteur.»
Bien sûr, l'Américain de 42 ans reconnaît que l'absence d'Andrei Markov a causé de grands torts.
«Le fait de devoir se débrouiller sans Markov a vraiment été le baiser de la mort pour eux. C'est dommage parce qu'il y a tellement de passion et de tradition à Montréal et je ne crois pas que le problème soit un manque d'effort», a statué celui qui a pris sa retraite en 2009.
Roenick est persuadé que des correctifs s'imposent et son message est clair.
«J'espère que des changements sont à venir bientôt. Ça revient à Pierre Gauthier de prendre des décisions qui auront un impact sur cette équipe», a-t-il lancé sans détour.
Même s'il passe aujourd'hui la plupart de son temps aux États-Unis, Roenick a porté l'uniforme des Olympiques de Hull à la fin des années 80 et il comprend la réalité québécoise. Il n'a donc pas été surpris par la réaction des partisans à la suite de la nomination de Randy Cunneyworth.
«En raison de la tradition et la culture au Québec, le public désire avoir un entraîneur qui peut s'exprimer en français. C'est important pour les amateurs.»
Roenick a cependant confiance en l'entraîneur du CH.
«Randy est un homme très fier et a une bonne tête de hockey. J'ai joué avec lui, il est un travailleur acharné. S'il a la chance de rester avec cette équipe, il fera tout ce qu'il peut pour les aider», a conclu celui qui a été brièvement coéquipier de Cunneyworth en 1993-94 à Chicago.