Le 11 est-il une source de distraction?
Hockey mardi, 14 févr. 2012. 16:16 mardi, 24 déc. 2024. 23:26
BROSSARD, Qc - Scott Gomez venait de retourner dans l'anonymat, après avoir mis fin à sa fameuse période léthargique sans but, qu'il se retrouve de nouveau sous les feux de la rampe pour les mauvaises raisons. Est-il devenu une source de distractions chez le Canadien?
La carrière de l'attaquant de 7,357 millions $ US bat de l'aile, en tout cas. Le coeur y est-il encore?
«Ce n'est pas une bonne question, a rétorqué Gomez, mardi, visiblement irrité. Ça n'a rien à voir. Je suis un professionnel, j'ai toujours eu à coeur les succès de l'équipe. Il n'y a personne qui veut plus gagner que moi à Montréal. Je ne laisserai pas tomber mes coéquipiers.»
Martelant qu'il est «ridicule» de croire qu'il tente de se sortir de Montréal, l'Américain âgé de 32 ans a admis qu'il doit fournir un meilleur effort.
«Je dois afficher plus d'intensité. Si c'est ce que l'entraîneur veut, je dois lui en donner plus. Je dois faire ce qu'on me demande, sinon je ne jouerai pas.»
Gomez, qui n'a été utilisé que pendant 7:49 minutes lundi, a confié ne pas avoir sollicité de discussion avec l'entraîneur Randy Cunneyworth afin de clarifier la situation.
Cunneyworth, lui, a mentionné qu'il n'a pas à le faire avec Gomez, ni avec Andrei Kostitsyn.
«Nous faisons constamment ça, répéter le même message aux joueurs, a-t-il dit. Ils sont bien informés. Ils savent exactement ce que nous attendons d'eux, de quelle façon ils doivent jouer.»
Gomez a dit qu'on ne devait pas faire un plat de la vive discussion entre Randy Ladouceur et lui, «parce que ça démontre jusqu'à quel point tout le monde souhaite voir l'équipe connaître du succès».
«Vous aviez une journée paisible jusque-là, a-t-il lancé aux journalistes, pince-sans-rire. Tout le monde, même vous tous ici, a déjà eu affaire avec un patron mécontent qui a durci le ton. Mais dans vos bureaux, il n'y a pas une dizaine de caméras pour filmer la scène.»
Son céquipier Mathieu Darche a minimisé l'importance de l'incident, en soulignant avoir souvent vu l'entraîneur John Tortorella faire des montées de lait du genre, quand il portait les couleurs du Lightning de Tampa Bay.
«La différence, c'est qu'il n'y avait que deux journalistes sur place. Ce sont des choses qui arrivent même dans les meilleures familles, a-t-il renchéri. Pour nous, ce n'est pas une grosse affaire.»
Darche a précisé que Gomez n'avait pas nécessairement répliqué aux propos de Ladouceur. C'est ce qu'a soutenu Gomez, en disant qu'il n'a fait qu'écouter Ladouceur.
«Les esprits se sont échauffés. Ce n'est pas la première ni la dernière fois que ça arrive.»
Une dure à avaler
Darche a attribué l'esclandre de Ladouceur à la grande frustration qui régnait mardi dans l'entourage de l'équipe, au lendemain de la défaite crève-coeur contre les Hurricanes de la Caroline.
«Les gars sont encore fâchés, a-t-il affirmé. Nous avions gagné nos quatre derniers matchs et une autre victoire nous aurait permis de s'approcher à cinq points des Maple Leafs de Toronto. Il nous fallait cette victoire, d'autant que les Capitals de Washington ont perdu, lundi. C'est une défaite très dure à avaler. Nous sommes réellement déçus du résultat.»
Le jeune joueur de centre Lars Eller avait le moral dans les talons.
«Ce n'est pas positif, a-t-il lancé. J'accepte le fait que nous ne puissions pas l'emporter tout le temps quand nous détenons l'avance après deux périodes. Mais la façon que nous avons perdu lundi est inacceptable. Nous avons souvent eu l'avance en troisième période cette saison. Nous aurions pourtant dû apprendre de nos erreurs.»
Le vétéran Tomas Plekanec a paru résigné, lui.
«Nous avons de nouveau glissé un peu plus vers le bas, a-t-il commenté. Nous avons laissé filer deux autres points de classement. Nous aurions pu nous approcher à cinq points des Maple Leafs, et nous serions présentement dans une bien meilleure position.»
Le Canadien tentera de renouer avec le succès, mercredi, en accueillant les redoutables Bruins de Boston. Il pourra compter sur le retour au jeu du combatif ailier Ryan White. Cunneyworth a confirmé sa présence dans la formation.
«Nous aurions pu l'envoyer dans la mêlée lundi, mais nous ne voulions pas toucher à une combinaison gagnante», a expliqué l'entraîneur.
Le défenseur/attaquant Yannick Weber (bas du corps) s'est entraîné avec ses coéquipiers, mardi, mais il n'est visiblement pas prêt à revenir au jeu. Comme l'attaquant Travis Moen, qui n'a même pas patiné avec le groupe.
La carrière de l'attaquant de 7,357 millions $ US bat de l'aile, en tout cas. Le coeur y est-il encore?
«Ce n'est pas une bonne question, a rétorqué Gomez, mardi, visiblement irrité. Ça n'a rien à voir. Je suis un professionnel, j'ai toujours eu à coeur les succès de l'équipe. Il n'y a personne qui veut plus gagner que moi à Montréal. Je ne laisserai pas tomber mes coéquipiers.»
Martelant qu'il est «ridicule» de croire qu'il tente de se sortir de Montréal, l'Américain âgé de 32 ans a admis qu'il doit fournir un meilleur effort.
«Je dois afficher plus d'intensité. Si c'est ce que l'entraîneur veut, je dois lui en donner plus. Je dois faire ce qu'on me demande, sinon je ne jouerai pas.»
Gomez, qui n'a été utilisé que pendant 7:49 minutes lundi, a confié ne pas avoir sollicité de discussion avec l'entraîneur Randy Cunneyworth afin de clarifier la situation.
Cunneyworth, lui, a mentionné qu'il n'a pas à le faire avec Gomez, ni avec Andrei Kostitsyn.
«Nous faisons constamment ça, répéter le même message aux joueurs, a-t-il dit. Ils sont bien informés. Ils savent exactement ce que nous attendons d'eux, de quelle façon ils doivent jouer.»
Gomez a dit qu'on ne devait pas faire un plat de la vive discussion entre Randy Ladouceur et lui, «parce que ça démontre jusqu'à quel point tout le monde souhaite voir l'équipe connaître du succès».
«Vous aviez une journée paisible jusque-là, a-t-il lancé aux journalistes, pince-sans-rire. Tout le monde, même vous tous ici, a déjà eu affaire avec un patron mécontent qui a durci le ton. Mais dans vos bureaux, il n'y a pas une dizaine de caméras pour filmer la scène.»
Son céquipier Mathieu Darche a minimisé l'importance de l'incident, en soulignant avoir souvent vu l'entraîneur John Tortorella faire des montées de lait du genre, quand il portait les couleurs du Lightning de Tampa Bay.
«La différence, c'est qu'il n'y avait que deux journalistes sur place. Ce sont des choses qui arrivent même dans les meilleures familles, a-t-il renchéri. Pour nous, ce n'est pas une grosse affaire.»
Darche a précisé que Gomez n'avait pas nécessairement répliqué aux propos de Ladouceur. C'est ce qu'a soutenu Gomez, en disant qu'il n'a fait qu'écouter Ladouceur.
«Les esprits se sont échauffés. Ce n'est pas la première ni la dernière fois que ça arrive.»
Une dure à avaler
Darche a attribué l'esclandre de Ladouceur à la grande frustration qui régnait mardi dans l'entourage de l'équipe, au lendemain de la défaite crève-coeur contre les Hurricanes de la Caroline.
«Les gars sont encore fâchés, a-t-il affirmé. Nous avions gagné nos quatre derniers matchs et une autre victoire nous aurait permis de s'approcher à cinq points des Maple Leafs de Toronto. Il nous fallait cette victoire, d'autant que les Capitals de Washington ont perdu, lundi. C'est une défaite très dure à avaler. Nous sommes réellement déçus du résultat.»
Le jeune joueur de centre Lars Eller avait le moral dans les talons.
«Ce n'est pas positif, a-t-il lancé. J'accepte le fait que nous ne puissions pas l'emporter tout le temps quand nous détenons l'avance après deux périodes. Mais la façon que nous avons perdu lundi est inacceptable. Nous avons souvent eu l'avance en troisième période cette saison. Nous aurions pourtant dû apprendre de nos erreurs.»
Le vétéran Tomas Plekanec a paru résigné, lui.
«Nous avons de nouveau glissé un peu plus vers le bas, a-t-il commenté. Nous avons laissé filer deux autres points de classement. Nous aurions pu nous approcher à cinq points des Maple Leafs, et nous serions présentement dans une bien meilleure position.»
Le Canadien tentera de renouer avec le succès, mercredi, en accueillant les redoutables Bruins de Boston. Il pourra compter sur le retour au jeu du combatif ailier Ryan White. Cunneyworth a confirmé sa présence dans la formation.
«Nous aurions pu l'envoyer dans la mêlée lundi, mais nous ne voulions pas toucher à une combinaison gagnante», a expliqué l'entraîneur.
Le défenseur/attaquant Yannick Weber (bas du corps) s'est entraîné avec ses coéquipiers, mardi, mais il n'est visiblement pas prêt à revenir au jeu. Comme l'attaquant Travis Moen, qui n'a même pas patiné avec le groupe.