Canadien : «Personne n'a abandonné»
Hockey samedi, 18 févr. 2012. 15:55 dimanche, 22 déc. 2024. 04:00
BROSSARD, Qc - Randy Cunneyworth, Mathieu Darche et Lars Eller ne sont pas «vendus» à l'idée que le Canadien est devenu un «vendeur».
Selon l'avis de plusieurs observateurs, la transaction impliquant Hal Gill, vendredi, était le signal que le CH cherchera plus à se débarrasser d'effectifs qu'à en acquérir sur le marché des échanges, d'ici la date-limite du 27 février. Et qui plus est, que la direction avait perdu espoir de se qualifier en vue des séries.
Cette façon de voir, les membres du Tricolore ne la partagent pas. Le résultat, c'est qu'ils ne changeront rien à leur approche, peu importe que cette opinion des gens de l'extérieur soit ancrée dans la réalité ou non.
«Nous n'avons rien changé à notre approche, pas du tout, a lancé Lars Eller, samedi, après l'entraînement qui avait pour but de préparer le match de dimanche contre les Devils du New Jersey au Centre Bell. Les gars ont très bien fait pour garder leur concentration sur les matchs, et non sur ce qui survient, ou pourrait survenir, en dehors de la patinoire. Tout le monde a une approche très professionnelle et continue de se concentrer sur les matchs, ainsi que sur la quête d'une place en séries. Je n'ai pas ressenti de nervosité ou rien de ce genre. En fait, j'ai le sentiment qu'on joue plus que jamais en équipe.»
«Chaque directeur général, à ce stade-ci de l'année, travaille dans le but d'améliorer son équipe. C'est le seul but, a avancé Cunneyworth. Personne n'a abandonné, ni le d.g., ni les membres de l'équipe. Le match de vendredi (remporté en fusillade à Buffalo) en a été un bon exemple, alors que les gars ont tout fait dans le but d'aller chercher la victoire.»
«Peut-être que (le directeur général Pierre Gauthier) a fait la transaction parce qu'il estimait que d'autres joueurs étaient prêts à prendre la relève de Hal, a fait remarquer Mathieu Darche. Nous, on ne voit pas ça comme (une vente de feu). Tant qu'on aura des chances, on va continuer à se battre. On a gagné du terrain dernièrement, alors on garde la même optique. Ces décisions-là ne nous reviennent pas, alors ça ne sert à rien de se soucier de ce qu'on ne contrôle pas.
«Nous, on va jouer avec les joueurs qu'on a dans l'alignement, et on va pousser pour accéder aux séries quand même», a ajouté Darche.
Et pour l'une des rares fois cette saison, les belles paroles ont été accompagnées d'actions concrètes puisque les résultats ont été au rendez-vous. C'est ainsi que le Tricolore a amassé 11 points à ses sept derniers matchs.
«On joue de manière intelligente, a expliqué Darche. On fait la chose dont on a parlé toute la saison, soit de bien gérer la rondelle. On limite les revirements. On amène la rondelle au filet, on met du monde devant le filet... Et c'est comme ça dans la Ligue nationale maintenant. Tu ne peux plus jouer en périphérie. Les équipes se replient trop bien défensivement pour qu'on essaie constamment des petits jeux à la ligne bleue. Quand ces occasions-là viennent, il faut les saisir, mais il ne faut pas forcer le jeu quand elles ne sont pas là, parce que les équipes sont trop bonnes défensivement.»
Avant les matchs de samedi, les hommes de Cunneyworth occupaient le 11e rang dans l'Est avec 58 points, six de moins que les Maple Leafs de Toronto en huitième place. Leur situation est encore très précaire, mais au moins elle est moins fragile qu'elle ne l'était il y a deux semaines, a noté Darche.
«On a gagné plus de terrain que je pensais qu'on pourrait peut-être en gagner, étant donné qu'il y a la possibilité de matchs de trois points (en prolongation ou fusillade), a souligné le vétéran attaquant. On est quand même passé d'un retard de 12 points à six points, c'est quand même bien. On ne se racontera pas de blagues, il faudra quand même jouer pour une moyenne de ,600 à ,700 d'ici la fin pour avoir des chances, mais on continue d'y aller à fond.»
«En bout de ligne, il faut continuer de se concentrer sur le match à disputer et ce, avec les joueurs qui sont à notre disposition, a affirmé Cunneyworth. Nous avons qui nous avons et nous devons faire le travail qu'il faut faire, comme nous l'avons fait (vendredi) soir.»
Selon l'avis de plusieurs observateurs, la transaction impliquant Hal Gill, vendredi, était le signal que le CH cherchera plus à se débarrasser d'effectifs qu'à en acquérir sur le marché des échanges, d'ici la date-limite du 27 février. Et qui plus est, que la direction avait perdu espoir de se qualifier en vue des séries.
Cette façon de voir, les membres du Tricolore ne la partagent pas. Le résultat, c'est qu'ils ne changeront rien à leur approche, peu importe que cette opinion des gens de l'extérieur soit ancrée dans la réalité ou non.
«Nous n'avons rien changé à notre approche, pas du tout, a lancé Lars Eller, samedi, après l'entraînement qui avait pour but de préparer le match de dimanche contre les Devils du New Jersey au Centre Bell. Les gars ont très bien fait pour garder leur concentration sur les matchs, et non sur ce qui survient, ou pourrait survenir, en dehors de la patinoire. Tout le monde a une approche très professionnelle et continue de se concentrer sur les matchs, ainsi que sur la quête d'une place en séries. Je n'ai pas ressenti de nervosité ou rien de ce genre. En fait, j'ai le sentiment qu'on joue plus que jamais en équipe.»
«Chaque directeur général, à ce stade-ci de l'année, travaille dans le but d'améliorer son équipe. C'est le seul but, a avancé Cunneyworth. Personne n'a abandonné, ni le d.g., ni les membres de l'équipe. Le match de vendredi (remporté en fusillade à Buffalo) en a été un bon exemple, alors que les gars ont tout fait dans le but d'aller chercher la victoire.»
«Peut-être que (le directeur général Pierre Gauthier) a fait la transaction parce qu'il estimait que d'autres joueurs étaient prêts à prendre la relève de Hal, a fait remarquer Mathieu Darche. Nous, on ne voit pas ça comme (une vente de feu). Tant qu'on aura des chances, on va continuer à se battre. On a gagné du terrain dernièrement, alors on garde la même optique. Ces décisions-là ne nous reviennent pas, alors ça ne sert à rien de se soucier de ce qu'on ne contrôle pas.
«Nous, on va jouer avec les joueurs qu'on a dans l'alignement, et on va pousser pour accéder aux séries quand même», a ajouté Darche.
Et pour l'une des rares fois cette saison, les belles paroles ont été accompagnées d'actions concrètes puisque les résultats ont été au rendez-vous. C'est ainsi que le Tricolore a amassé 11 points à ses sept derniers matchs.
«On joue de manière intelligente, a expliqué Darche. On fait la chose dont on a parlé toute la saison, soit de bien gérer la rondelle. On limite les revirements. On amène la rondelle au filet, on met du monde devant le filet... Et c'est comme ça dans la Ligue nationale maintenant. Tu ne peux plus jouer en périphérie. Les équipes se replient trop bien défensivement pour qu'on essaie constamment des petits jeux à la ligne bleue. Quand ces occasions-là viennent, il faut les saisir, mais il ne faut pas forcer le jeu quand elles ne sont pas là, parce que les équipes sont trop bonnes défensivement.»
Avant les matchs de samedi, les hommes de Cunneyworth occupaient le 11e rang dans l'Est avec 58 points, six de moins que les Maple Leafs de Toronto en huitième place. Leur situation est encore très précaire, mais au moins elle est moins fragile qu'elle ne l'était il y a deux semaines, a noté Darche.
«On a gagné plus de terrain que je pensais qu'on pourrait peut-être en gagner, étant donné qu'il y a la possibilité de matchs de trois points (en prolongation ou fusillade), a souligné le vétéran attaquant. On est quand même passé d'un retard de 12 points à six points, c'est quand même bien. On ne se racontera pas de blagues, il faudra quand même jouer pour une moyenne de ,600 à ,700 d'ici la fin pour avoir des chances, mais on continue d'y aller à fond.»
«En bout de ligne, il faut continuer de se concentrer sur le match à disputer et ce, avec les joueurs qui sont à notre disposition, a affirmé Cunneyworth. Nous avons qui nous avons et nous devons faire le travail qu'il faut faire, comme nous l'avons fait (vendredi) soir.»