Quelques éléments positifs chez le CH
Hockey vendredi, 2 mars 2012. 17:03 mardi, 24 déc. 2024. 12:58
BROSSARD - S'il est vrai qu'on ne pense plus aux séries chez le Canadien, ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a plus de raisons d'espérer vivre de bons moments d'ici la fin du calendrier régulier. Du moins, si on se met à chercher bien fort les rares éléments positifs qu'il reste.
Comme la constance de David Desharnais, par exemple, ou encore la résurgence de P.K. Subban. Et aussi, la renaissance de l'élément robustesse, incarné par Brad Staubitz et Ryan White, qui pourrait aller jusqu'à faire naître au sein de la formation montréalaise un esprit d'équipe qui lui faisait cruellement défaut depuis le début de la campagne.
Du moins, s'il faut en croire les membres du Canadien. Qui, à défaut de se payer le plaisir de participer aux séries, ont décidé de prendre du bon côté les cinq dernières semaines qu'il reste au calendrier régulier.
« L'enjeu d'ici la fin c'est de rivaliser, de jouer avec ardeur et urgence, de se tenir ensemble et de s'amuser », a résumé Randy Cunneyworth, vendredi, à la veille du match contre les Maple Leafs de Toronto au Centre Bell.
« On essaie de s'amuser et de remporter des matchs. La manière d'y arriver importe peu, à la condition qu'on le fasse ensemble. »
Et s'il y en a un qui s'amuse par le temps qui court, qui s'amuse à faire taire ses détracteurs une fois pour toutes, surtout, c'est bien Desharnais. Ses dernières prestations montrent que le petit joueur de Laurier-Station reste l'élément le plus constant du plus constant des trios du Canadien cette saison. Ses 14 points (4-10) récoltés à ses 11 derniers matchs lui valent maintenant d'occuper le premier rang des marqueurs du CH, en vertu de ses 14 buts, 36 aides et 50 points en 65 matchs.
« David se prépare toujours de la même façon avant chaque match. C'est de là qu'il tire sa capacité à s'améliorer sans cesse, a commenté Cunneyworth. Il a une routine immuable, qui est très exigeante physiquement et mentalement. C'est très différent de mon époque, alors que j'avais l'habitude de toucher à mes orteils deux fois, puis de balancer les bras autour de moi un peu, et j'étais prêt pour le match. Les hockeyeurs, de nos jours, sont beaucoup plus attelés à la tâche. Ils suivent un véritable rituel qui leur prend 20 à 30 minutes. »
Le pilote du CH a aussi louangé la grande détermination de Desharnais.
« On lui a dit maintes fois qu'il ne réussirait jamais à atteindre la LNH et il a fait la preuve du contraire. Combinez ça au fait qu'il est un joueur qui voit bien la surface de jeu, qui sait où tout le monde est positionné sur la glace... C'est David Desharnais. »
Cunneyworth avait aussi un message à l'intention de ceux qui croient que l'attaquant de cinq pieds sept pouces est trop petit pour pivoter le premier trio d'une équipe dans la LNH : « Allez lui dire, s'il vous plaît. Parce que ça va simplement le motiver à vous prouver le contraire ».
P.K. s'efface
À la ligne bleue, il semble bien qu'on voit maintenant le Subban plus effacé et efficace que plusieurs espéraient depuis longtemps.
« Il fait plusieurs bonnes choses dans plusieurs aspects du jeu. Par la façon dont il se comporte en phase défensive, par la façon dont il fait circuler la rondelle, et la façon dont il bouge lui-même sur la patinoire. Et sa façon de lancer au but aussi. Tout ça s'est amélioré, a souligné Cunneyworth. Plusieurs des gestes déplacés du début ont disparu. On le répète, c'est une question de maturité. L'influence de Hal Gill et de Josh Gorges sur lui a commencé à faire effet. »
« Tu commets une erreur et tout à coup tu es un joueur médiocre défensivement, puis tu disputes un match de 30 minutes avec un différentiel de plus-2 et tu deviens le meilleur défenseur de la ligue, alors... Il s'agit de rouler avec les coups et de chercher simplement à s'améliorer de jour en jour », a quant à lui commenté Subban.
Plus robustes... et courageux
L'acquisiton de Staubitz et le retour au jeu de White ont permis au Canadien de remettre à l'avant-plan un élément de robustesse que Cunneyworth recherchait depuis longtemps. Et il était temps, estime White.
« Il faut instaurer une espèce de culture d'entreprise dans cette équipe où on sait que les joueurs vont se tenir, et qu'il n'y a personne qui hésitera à venir au secours d'un coéquipier, a dit le fougueux attaquant. Il y a eu des moments cette saison où certaines équipes ont profité de certaines situations à nos dépens, mais je ne crois pas que ça va continuer encore longtemps. Ç'a un effet contagieux et c'est bien de voir ça. »
« J'étais bien content, (jeudi) soir, de constater que lorsqu'il y avait une escarmouche autour de notre gardien, nous avions cinq joueurs au plus fort de la mêlée, a fait remarquer Subban. Les bonnes équipes comme Boston ou Philadelphie, c'est ce qu'elles font. Il y a cinq joueurs qui sont impliqués, peu importe si en face d'eux il y a Zdeno Chara, Nathan Horton ou peu importe. Il faut continuer comme ça. »
« Que tu te serves de cet élément-là (de robustesse) ou non, ce n'est pas toujours important, a noté Cunneyworth. Mais il faut que les autres équipes sachent que c'est là. C'est une autre corde à notre arc, et c'est bien de savoir qu'on peut y recourir au besoin. »
Comme la constance de David Desharnais, par exemple, ou encore la résurgence de P.K. Subban. Et aussi, la renaissance de l'élément robustesse, incarné par Brad Staubitz et Ryan White, qui pourrait aller jusqu'à faire naître au sein de la formation montréalaise un esprit d'équipe qui lui faisait cruellement défaut depuis le début de la campagne.
Du moins, s'il faut en croire les membres du Canadien. Qui, à défaut de se payer le plaisir de participer aux séries, ont décidé de prendre du bon côté les cinq dernières semaines qu'il reste au calendrier régulier.
« L'enjeu d'ici la fin c'est de rivaliser, de jouer avec ardeur et urgence, de se tenir ensemble et de s'amuser », a résumé Randy Cunneyworth, vendredi, à la veille du match contre les Maple Leafs de Toronto au Centre Bell.
« On essaie de s'amuser et de remporter des matchs. La manière d'y arriver importe peu, à la condition qu'on le fasse ensemble. »
Et s'il y en a un qui s'amuse par le temps qui court, qui s'amuse à faire taire ses détracteurs une fois pour toutes, surtout, c'est bien Desharnais. Ses dernières prestations montrent que le petit joueur de Laurier-Station reste l'élément le plus constant du plus constant des trios du Canadien cette saison. Ses 14 points (4-10) récoltés à ses 11 derniers matchs lui valent maintenant d'occuper le premier rang des marqueurs du CH, en vertu de ses 14 buts, 36 aides et 50 points en 65 matchs.
« David se prépare toujours de la même façon avant chaque match. C'est de là qu'il tire sa capacité à s'améliorer sans cesse, a commenté Cunneyworth. Il a une routine immuable, qui est très exigeante physiquement et mentalement. C'est très différent de mon époque, alors que j'avais l'habitude de toucher à mes orteils deux fois, puis de balancer les bras autour de moi un peu, et j'étais prêt pour le match. Les hockeyeurs, de nos jours, sont beaucoup plus attelés à la tâche. Ils suivent un véritable rituel qui leur prend 20 à 30 minutes. »
Le pilote du CH a aussi louangé la grande détermination de Desharnais.
« On lui a dit maintes fois qu'il ne réussirait jamais à atteindre la LNH et il a fait la preuve du contraire. Combinez ça au fait qu'il est un joueur qui voit bien la surface de jeu, qui sait où tout le monde est positionné sur la glace... C'est David Desharnais. »
Cunneyworth avait aussi un message à l'intention de ceux qui croient que l'attaquant de cinq pieds sept pouces est trop petit pour pivoter le premier trio d'une équipe dans la LNH : « Allez lui dire, s'il vous plaît. Parce que ça va simplement le motiver à vous prouver le contraire ».
P.K. s'efface
À la ligne bleue, il semble bien qu'on voit maintenant le Subban plus effacé et efficace que plusieurs espéraient depuis longtemps.
« Il fait plusieurs bonnes choses dans plusieurs aspects du jeu. Par la façon dont il se comporte en phase défensive, par la façon dont il fait circuler la rondelle, et la façon dont il bouge lui-même sur la patinoire. Et sa façon de lancer au but aussi. Tout ça s'est amélioré, a souligné Cunneyworth. Plusieurs des gestes déplacés du début ont disparu. On le répète, c'est une question de maturité. L'influence de Hal Gill et de Josh Gorges sur lui a commencé à faire effet. »
« Tu commets une erreur et tout à coup tu es un joueur médiocre défensivement, puis tu disputes un match de 30 minutes avec un différentiel de plus-2 et tu deviens le meilleur défenseur de la ligue, alors... Il s'agit de rouler avec les coups et de chercher simplement à s'améliorer de jour en jour », a quant à lui commenté Subban.
Plus robustes... et courageux
L'acquisiton de Staubitz et le retour au jeu de White ont permis au Canadien de remettre à l'avant-plan un élément de robustesse que Cunneyworth recherchait depuis longtemps. Et il était temps, estime White.
« Il faut instaurer une espèce de culture d'entreprise dans cette équipe où on sait que les joueurs vont se tenir, et qu'il n'y a personne qui hésitera à venir au secours d'un coéquipier, a dit le fougueux attaquant. Il y a eu des moments cette saison où certaines équipes ont profité de certaines situations à nos dépens, mais je ne crois pas que ça va continuer encore longtemps. Ç'a un effet contagieux et c'est bien de voir ça. »
« J'étais bien content, (jeudi) soir, de constater que lorsqu'il y avait une escarmouche autour de notre gardien, nous avions cinq joueurs au plus fort de la mêlée, a fait remarquer Subban. Les bonnes équipes comme Boston ou Philadelphie, c'est ce qu'elles font. Il y a cinq joueurs qui sont impliqués, peu importe si en face d'eux il y a Zdeno Chara, Nathan Horton ou peu importe. Il faut continuer comme ça. »
« Que tu te serves de cet élément-là (de robustesse) ou non, ce n'est pas toujours important, a noté Cunneyworth. Mais il faut que les autres équipes sachent que c'est là. C'est une autre corde à notre arc, et c'est bien de savoir qu'on peut y recourir au besoin. »