Collberg, Bozon et Hudon avec le CH
Hockey samedi, 23 juin 2012. 10:12 mercredi, 20 nov. 2024. 08:30
PITTSBURGH, États-Unis - Le Canadien a ajouté «du talent et du caractère» à ses effectifs, comme l'a décrit le directeur général Marc Bergevin, à la conclusion du repêchage 2012 de la LNH, samedi, au Consol Energy Center. Mais il a aussi ajouté du contenu francophone, alors qu'il a choisi l'ailier gauche français Tim Bozon, fils de l'ancien joueur de la LNH Philippe Bozon, en troisième ronde (64e au total), ainsi que l'ailier gauche des Saguenéens de Chicoutimi Charles Hudon au cinquième tour (122e en tout).
Même s'il était déçu d'avoir été choisi au-delà des 45 premiers, Bozon s'est dit excité de suivre les traces de son père, le premier Français à avoir accédé à la LNH, et surtout de jouer dans une ville où son compatriote Cristobal Huet a été l'un des favoris des partisans.
«Cristobal est un bon ami de mon père, il m'a d'ailleurs souhaité bonne chance avant le 'draft', a dit Bozon, qui devrait également bien s'entendre avec Raphael Diaz et Yannick Weber puisqu'il a grandi en Suisse. Je parle aussi allemand, alors on pourra discuter avec eux.»
«Nous aimons l'esprit de compétition de Tim et la façon dont il s'est ajusté à la Ligue junior de l'Ouest. C'est là une ligue difficile à intégrer quand on arrive de l'Europe, a dit Trevor Timmins, directeur du recrutement des joueurs amateurs chez le Canadien, du joueur qui a récolté 36 buts et 71 points en 71 matchs avec les Blazers de Kamloops, l'hiver dernier. Ses habitudes de travail et son dévouement dans la façon dont il se prépare hors-glace sont excellents.»
«Un Européen comme lui, qui s'est éloigné à ce point de chez lui pour augmenter ses chances de succès, c'est impressionnant», a quant à lui affirmé Bergevin.
Philippe Bozon, qui a joué à Saint-Jean dans la LHJMQ et a longtemps rêvé de porter l'uniforme tricolore, croit que son fils sera capable de se nourrir de l'énergie positive qui règne à Montréal.
«Tim est quelqu'un qui se donne des défis assez relevés. D'ailleurs, parfois, il me fait un peu peur, a dit l'ancien joueur des Blues de St. Louis. Mais il met aussi tout en place pour réaliser ses objectifs. Il ne se satisfait pas de ce qu'il a fait, il en veut toujours plus. Il est jeune, mais il a aussi beaucoup de maturité, il sait où il veut aller.»
Hudon, qui fêtait ses 18 ans, samedi, ne pouvait quant à lui espérer plus beau cadeau d'anniversaire.
«C'est le plus cadeau de ma vie et je n'en aurai probablement jamais de meilleur, a lancé l'athlète de cinq pieds 10 pouces, qui s'inspire de David Desharnais, un autre hockeyeur qui a joué à Chicoutimi. J'allais souvent aux matchs du Canadien avec mon père. Je me suis toujours dit qu'un jour, j'allais jouer dans cet aréna-là.»
«(Hudon) n'a pas produit autant qu'espéré cette saison, mais il a fait partie de l'équipe canadienne junior et nous avons vraiment aimé la façon dont il a joué il y a deux saisons», a dit Timmins de celui qui a profité de sa bonne vision du jeu pour récolter 25 buts et 41 aides en 59 rencontres l'hiver dernier, après avoir inscrit 23 filets et 37 aides en 63 matchs à titre de recrue.
À son premier choix de la journée, au troisième rang de la deuxième ronde, le CH a jeté son dévolu sur l'ailier droit suédois Sebastian Collberg, un joueur assez talentueux pour être repêché au premier tour, selon plusieurs observateurs y compris Bergevin lui-même, qui l'avait vu jouer quand il travaillait encore pour les Blackhawks de Chicago. Cet athlète de cinq pieds onze pouces et 180 livres, qui s'est avéré le deuxième marqueur de la Suède (4-3-7) au championnat mondial junior 2012 et a joué avec le club de Frolunda, était classé troisième chez les patineurs européens par la centrale de dépistage de la LNH.
«Je pense que les joueurs suédois sont formidables, a lancé Bergevin. Je n'ai jamais joué avec un mauvais Suédois au cours de ma carrière.»
«Sebastian est un marqueur qui joue avec beaucoup d'énergie et se démarque par son coup de patin. Il est toujours sur la rondelle. Il est costaud, il a un gabarit comme Daniel Alfredsson et il préconise un style de jeu semblable», a dit Timmins de celui qui évoluera de nouveau en Suède, la saison prochaine.
«J'ai joué avec des hommes, alors le contexte était difficile pour moi cette saison. Je veux d'ailleurs me renforcer et devenir plus lourd», a indiqué Collberg, qui n'a récolté aucun point en 41 matchs en Ligue élite de Suède, mais a toujours été le meilleur pointeur de l'équipe nationale suédoise dans les tournois de moins de 18 ans.
Le Canadien a par ailleurs choisi le défenseur canadien Dalton Thrower à son deuxième choix du deuxième tour, au 51e rang, le joueur de centre à caractère défensif Brady Vail, un Américain, au quatrième tour (94e), et l'ailier gauche suédois Erik Nystrom, qui joue pour l'équipe junior du Modo, en sixième ronde (154e). Il n'avait pas de choix en septième et dernière ronde.
«(Thrower) a de bonnes habiletés mais c'est également un dur, a dit Timmins de l'athlète de cinq pieds 11 pouces qui peut jouer autant sur le jeu de puissance qu'en désavantage numérique il a d'ailleurs amassé 18 buts et 36 aides à Saskatoon dans la Ligue de l'Ouest, la saison dernière. Il est robuste et il n'a pas peur d'en payer le prix.»
«(Vail) a commencé à jouer à un âge plus avancé, mais nous aimons son sens du hockey et de la compétition, a par ailleurs dit Timmins. Il se retrouve dans un bon contexte avec Windsor dans la Ligue de l'Ontario.»
Nystrom est un joueur que Timmins a vu par hasard, quand il s'était rendu à un match du Modo pour y observer quelqu'un d'autre.
«Son coup de patin est fluide et il distribue bien la rondelle, a noté Timmins. Il travaille avec de bonnes personnes en Suède. Ulf Samuelsson est son entraîneur et Peter Forsberg est impliqué dans le club, tout comme Markus Naslund.»
Lors du premier tour, vendredi, le Tricolore a choisi l'Américain d'origine russe Alex Galchenyuk, du Sting de Sarnia.
Les dirigeants du club montréalais auraient aimé repêché un gardien, samedi, et ils s'intéressaient notamment au Suédois Oscar Dansk, mais les Blue Jackets de Columbus les ont devancés en début de deuxième ronde.
Même s'il était déçu d'avoir été choisi au-delà des 45 premiers, Bozon s'est dit excité de suivre les traces de son père, le premier Français à avoir accédé à la LNH, et surtout de jouer dans une ville où son compatriote Cristobal Huet a été l'un des favoris des partisans.
«Cristobal est un bon ami de mon père, il m'a d'ailleurs souhaité bonne chance avant le 'draft', a dit Bozon, qui devrait également bien s'entendre avec Raphael Diaz et Yannick Weber puisqu'il a grandi en Suisse. Je parle aussi allemand, alors on pourra discuter avec eux.»
«Nous aimons l'esprit de compétition de Tim et la façon dont il s'est ajusté à la Ligue junior de l'Ouest. C'est là une ligue difficile à intégrer quand on arrive de l'Europe, a dit Trevor Timmins, directeur du recrutement des joueurs amateurs chez le Canadien, du joueur qui a récolté 36 buts et 71 points en 71 matchs avec les Blazers de Kamloops, l'hiver dernier. Ses habitudes de travail et son dévouement dans la façon dont il se prépare hors-glace sont excellents.»
«Un Européen comme lui, qui s'est éloigné à ce point de chez lui pour augmenter ses chances de succès, c'est impressionnant», a quant à lui affirmé Bergevin.
Philippe Bozon, qui a joué à Saint-Jean dans la LHJMQ et a longtemps rêvé de porter l'uniforme tricolore, croit que son fils sera capable de se nourrir de l'énergie positive qui règne à Montréal.
«Tim est quelqu'un qui se donne des défis assez relevés. D'ailleurs, parfois, il me fait un peu peur, a dit l'ancien joueur des Blues de St. Louis. Mais il met aussi tout en place pour réaliser ses objectifs. Il ne se satisfait pas de ce qu'il a fait, il en veut toujours plus. Il est jeune, mais il a aussi beaucoup de maturité, il sait où il veut aller.»
Hudon, qui fêtait ses 18 ans, samedi, ne pouvait quant à lui espérer plus beau cadeau d'anniversaire.
«C'est le plus cadeau de ma vie et je n'en aurai probablement jamais de meilleur, a lancé l'athlète de cinq pieds 10 pouces, qui s'inspire de David Desharnais, un autre hockeyeur qui a joué à Chicoutimi. J'allais souvent aux matchs du Canadien avec mon père. Je me suis toujours dit qu'un jour, j'allais jouer dans cet aréna-là.»
«(Hudon) n'a pas produit autant qu'espéré cette saison, mais il a fait partie de l'équipe canadienne junior et nous avons vraiment aimé la façon dont il a joué il y a deux saisons», a dit Timmins de celui qui a profité de sa bonne vision du jeu pour récolter 25 buts et 41 aides en 59 rencontres l'hiver dernier, après avoir inscrit 23 filets et 37 aides en 63 matchs à titre de recrue.
À son premier choix de la journée, au troisième rang de la deuxième ronde, le CH a jeté son dévolu sur l'ailier droit suédois Sebastian Collberg, un joueur assez talentueux pour être repêché au premier tour, selon plusieurs observateurs y compris Bergevin lui-même, qui l'avait vu jouer quand il travaillait encore pour les Blackhawks de Chicago. Cet athlète de cinq pieds onze pouces et 180 livres, qui s'est avéré le deuxième marqueur de la Suède (4-3-7) au championnat mondial junior 2012 et a joué avec le club de Frolunda, était classé troisième chez les patineurs européens par la centrale de dépistage de la LNH.
«Je pense que les joueurs suédois sont formidables, a lancé Bergevin. Je n'ai jamais joué avec un mauvais Suédois au cours de ma carrière.»
«Sebastian est un marqueur qui joue avec beaucoup d'énergie et se démarque par son coup de patin. Il est toujours sur la rondelle. Il est costaud, il a un gabarit comme Daniel Alfredsson et il préconise un style de jeu semblable», a dit Timmins de celui qui évoluera de nouveau en Suède, la saison prochaine.
«J'ai joué avec des hommes, alors le contexte était difficile pour moi cette saison. Je veux d'ailleurs me renforcer et devenir plus lourd», a indiqué Collberg, qui n'a récolté aucun point en 41 matchs en Ligue élite de Suède, mais a toujours été le meilleur pointeur de l'équipe nationale suédoise dans les tournois de moins de 18 ans.
Le Canadien a par ailleurs choisi le défenseur canadien Dalton Thrower à son deuxième choix du deuxième tour, au 51e rang, le joueur de centre à caractère défensif Brady Vail, un Américain, au quatrième tour (94e), et l'ailier gauche suédois Erik Nystrom, qui joue pour l'équipe junior du Modo, en sixième ronde (154e). Il n'avait pas de choix en septième et dernière ronde.
«(Thrower) a de bonnes habiletés mais c'est également un dur, a dit Timmins de l'athlète de cinq pieds 11 pouces qui peut jouer autant sur le jeu de puissance qu'en désavantage numérique il a d'ailleurs amassé 18 buts et 36 aides à Saskatoon dans la Ligue de l'Ouest, la saison dernière. Il est robuste et il n'a pas peur d'en payer le prix.»
«(Vail) a commencé à jouer à un âge plus avancé, mais nous aimons son sens du hockey et de la compétition, a par ailleurs dit Timmins. Il se retrouve dans un bon contexte avec Windsor dans la Ligue de l'Ontario.»
Nystrom est un joueur que Timmins a vu par hasard, quand il s'était rendu à un match du Modo pour y observer quelqu'un d'autre.
«Son coup de patin est fluide et il distribue bien la rondelle, a noté Timmins. Il travaille avec de bonnes personnes en Suède. Ulf Samuelsson est son entraîneur et Peter Forsberg est impliqué dans le club, tout comme Markus Naslund.»
Lors du premier tour, vendredi, le Tricolore a choisi l'Américain d'origine russe Alex Galchenyuk, du Sting de Sarnia.
Les dirigeants du club montréalais auraient aimé repêché un gardien, samedi, et ils s'intéressaient notamment au Suédois Oscar Dansk, mais les Blue Jackets de Columbus les ont devancés en début de deuxième ronde.