La progression de Bozon va bon train
Hockey mardi, 20 nov. 2012. 19:58 dimanche, 22 déc. 2024. 03:48
KAMLOOPS - Le Canadien de Montréal et Tim Bozon : c'était probablement un mariage naturel. Bozon, un Francais d'origine, qui se retrouve dans le seul marché francophone de la Ligue nationale de hockey, c'est comme si ça allait de soi.
Mais attention! Au-delà de la connexion linguistique, le Canadien a aussi mis la main sur un excellent hockeyeur qui l'an dernier, à l'âge de 17 ans, a récolté 71 points dans le style très fermé de la Ligue junior de l'Ouest.
Cette année, Bozon fait partie d'un trio très productif complété par J.C. Lipon et Colin Smith. À trois, ils ont déjà accumulé 135 points en 25 matchs.
« Nous sommes assez différents l'un de l'autre, nous sommes complémentaires, dit Bozon en parlant de ses compagnons de trio. Les autres nous appellent la European Line'. »
« Il a tous les atouts nécessaires, vante l'entraîneur en chef des Blazers, Guy Charron. Il a une bonne vision du jeu et un bon lancer. C'est un joueur qui peut s'acclimater facilement aux autres et il a amélioré son aspect physique. »
Bozon respire la confiance et il espère bien surpasser les statistiques qu'il a accumulées l'an dernier. En fait, celui qui possède aussi la nationalité suisse a des vues sur le plateau magique des 50 buts et il faut avouer qu'il est très bien parti.
« J'adore marquer des buts. Ce serait bien si je pouvais me rapprocher du plateau des 50 et finir dans le top 10 des meilleurs marqueurs de la ligue », se fixe-t-il comme objectif.
Le père de Tim, Philippe Bozon, a joué dans la LHJMQ avec les Castors de St-Jean au milieu des années 1980, mais le fils préfère le côté plus anonyme que lui procure la Colombie Britannique. L'an passé, il a aussi choisi la Ligue de l'Ouest au détriment du Québec pour parfaire son anglais.
« Je suis plus tranquille. Ici, dans l'Ouest, les gens parlent moins de moi. Comme ça, je peux continuer mon développement et faire parler de moi plus tard », explique le jeune ailier gauche.
« Il a une bonne attitude, a remarqué son coach. Il a toutes les aptitudes pour réussir et il aime les défis. Il a voulu se placer dans une situation différente de ce qu'il a connu en venant ici.»
Bozon recevra la visite du directeur du développement des joueurs du Canadien Martin Lapointe à Kamloops cette semaine. La prochaine étape, maintenant qu'il est repêché, est d'obtenir un premier contrat professionnel.
« C'est certain que j'y pense. C'est un objectif, mais mon objectif principal, c'est de progresser et continuer d'apprendre. »
Bozon a dû prendre une décision difficile au cours des derniers jours. Il a décidé de tourner le dos à l'équipe nationale de France, avec qui il aurait pu participer au championnat mondial junior dans le Groupe 1. Sa présence lui aurait fait rater plusieurs matchs des Blazers.
*D'après un reportage de Stéphane Leroux.
Mais attention! Au-delà de la connexion linguistique, le Canadien a aussi mis la main sur un excellent hockeyeur qui l'an dernier, à l'âge de 17 ans, a récolté 71 points dans le style très fermé de la Ligue junior de l'Ouest.
Cette année, Bozon fait partie d'un trio très productif complété par J.C. Lipon et Colin Smith. À trois, ils ont déjà accumulé 135 points en 25 matchs.
« Nous sommes assez différents l'un de l'autre, nous sommes complémentaires, dit Bozon en parlant de ses compagnons de trio. Les autres nous appellent la European Line'. »
« Il a tous les atouts nécessaires, vante l'entraîneur en chef des Blazers, Guy Charron. Il a une bonne vision du jeu et un bon lancer. C'est un joueur qui peut s'acclimater facilement aux autres et il a amélioré son aspect physique. »
Bozon respire la confiance et il espère bien surpasser les statistiques qu'il a accumulées l'an dernier. En fait, celui qui possède aussi la nationalité suisse a des vues sur le plateau magique des 50 buts et il faut avouer qu'il est très bien parti.
« J'adore marquer des buts. Ce serait bien si je pouvais me rapprocher du plateau des 50 et finir dans le top 10 des meilleurs marqueurs de la ligue », se fixe-t-il comme objectif.
Le père de Tim, Philippe Bozon, a joué dans la LHJMQ avec les Castors de St-Jean au milieu des années 1980, mais le fils préfère le côté plus anonyme que lui procure la Colombie Britannique. L'an passé, il a aussi choisi la Ligue de l'Ouest au détriment du Québec pour parfaire son anglais.
« Je suis plus tranquille. Ici, dans l'Ouest, les gens parlent moins de moi. Comme ça, je peux continuer mon développement et faire parler de moi plus tard », explique le jeune ailier gauche.
« Il a une bonne attitude, a remarqué son coach. Il a toutes les aptitudes pour réussir et il aime les défis. Il a voulu se placer dans une situation différente de ce qu'il a connu en venant ici.»
Bozon recevra la visite du directeur du développement des joueurs du Canadien Martin Lapointe à Kamloops cette semaine. La prochaine étape, maintenant qu'il est repêché, est d'obtenir un premier contrat professionnel.
« C'est certain que j'y pense. C'est un objectif, mais mon objectif principal, c'est de progresser et continuer d'apprendre. »
Bozon a dû prendre une décision difficile au cours des derniers jours. Il a décidé de tourner le dos à l'équipe nationale de France, avec qui il aurait pu participer au championnat mondial junior dans le Groupe 1. Sa présence lui aurait fait rater plusieurs matchs des Blazers.
*D'après un reportage de Stéphane Leroux.