Paul Tracy, le Crazy Québécois
Course dimanche, 27 août 2006. 14:36 jeudi, 21 nov. 2024. 14:48
(RDS.ca et PC) - Le pilote de l'écurie Forsythe Paul Tracy ne craint décidément pas la controverse. Plutôt que de chercher à calmer les esprits, le pilote de Toronto préfère s'en amuser. C'est ainsi qu'il s'est pointé à la parade des conducteurs avant la course Champ Car de Montréal déguisé en lutteur avec un drapeau du Québec accroché à son cou.
Interrogé par le reporter de RDS Didier Schraenen, Tracy a déclaré à la blague qu'il était le "Crazy Québécois". Tout au long de la parade, il a salué les amateurs de course dans les estrades en prenant des positions de lutteur.
Les spectateurs, qui n'ont pas manqué une occasion de le huer, ont réagi bruyamment, certains simulant des combats à son passage sur le parcours. Tracy a été tellement convaincant dans son rôle d'acteur qu'il a fini par gagner la sympathie de plusieurs.
Et il a joué son rôle de vilain à la perfection, empoignant même Alexandre Tagliani au passage.
Tracy a été le centre d'attraction des derniers jours à Montréal à la suite de ses récentes déclarations sur les pilotes francophones, après des prises de bec survenues avec Alexandre Tagliani et Sébastien Bourdais. Tracy avait déclaré que les pilotes francophones avaient peur de retirer leur casque pour se battre.
Tracy, qui n'a pas cherché à esquiver les questions cette semaine, a déclaré à plusieurs reprises qu'il avait voulu faire une blague.
Le 30 juillet dernier à San Jose, en Californie, il avait littéralement coupé la route à Tagliani en revenant en course après être sorti de piste. Le pilote québécois était allé dire sa façon de penser à Tracy, qui l'avait agrippé par la tête comme un lutteur.
Lors de la course suivante à Denver, le 13 août, c'était au tour de Bourdais de voir sa course prendre fin après un contact en piste avec le pilote de Forsythe. Cette fois encore, Tracy a été pris à partie par son concurrent immédiatement après l'incident.
A la conclusion de son tour de piste, il a fait face aux gradins, lançant son masque bleu et son drapeau aux spectateurs.
"Je voulais seulement avoir un peu de plaisir avec la foule, a expliqué plus tard Tracy. Je suis habitué à être hué ici. Ca dure depuis longtemps, en fait depuis une collision avec Claude Bourbonnais en formule Atlantique en 1985."
Déjà samedi, avant la deuxième séance de qualifications, Tracy avait fait le pitre en portant une casquette avec la mention "Montréal, Québec" et des antennes à ressorts couronnées de fleurs de lys.
"Je fais ce que je peux pour que les gens d'ici m'apprécient, avait-il alors dit. Je voulais avoir un peu de plaisir et visiblement les amateurs en ont eu. Ils ont réagi. C'était le but de l'exercice."
Tracy est sous haute surveillance depuis ses incidents. Il a même été privé de quelques points au classement et lui imposant des amendes.
Interrogé par le reporter de RDS Didier Schraenen, Tracy a déclaré à la blague qu'il était le "Crazy Québécois". Tout au long de la parade, il a salué les amateurs de course dans les estrades en prenant des positions de lutteur.
Les spectateurs, qui n'ont pas manqué une occasion de le huer, ont réagi bruyamment, certains simulant des combats à son passage sur le parcours. Tracy a été tellement convaincant dans son rôle d'acteur qu'il a fini par gagner la sympathie de plusieurs.
Et il a joué son rôle de vilain à la perfection, empoignant même Alexandre Tagliani au passage.
Tracy a été le centre d'attraction des derniers jours à Montréal à la suite de ses récentes déclarations sur les pilotes francophones, après des prises de bec survenues avec Alexandre Tagliani et Sébastien Bourdais. Tracy avait déclaré que les pilotes francophones avaient peur de retirer leur casque pour se battre.
Tracy, qui n'a pas cherché à esquiver les questions cette semaine, a déclaré à plusieurs reprises qu'il avait voulu faire une blague.
Le 30 juillet dernier à San Jose, en Californie, il avait littéralement coupé la route à Tagliani en revenant en course après être sorti de piste. Le pilote québécois était allé dire sa façon de penser à Tracy, qui l'avait agrippé par la tête comme un lutteur.
Lors de la course suivante à Denver, le 13 août, c'était au tour de Bourdais de voir sa course prendre fin après un contact en piste avec le pilote de Forsythe. Cette fois encore, Tracy a été pris à partie par son concurrent immédiatement après l'incident.
A la conclusion de son tour de piste, il a fait face aux gradins, lançant son masque bleu et son drapeau aux spectateurs.
"Je voulais seulement avoir un peu de plaisir avec la foule, a expliqué plus tard Tracy. Je suis habitué à être hué ici. Ca dure depuis longtemps, en fait depuis une collision avec Claude Bourbonnais en formule Atlantique en 1985."
Déjà samedi, avant la deuxième séance de qualifications, Tracy avait fait le pitre en portant une casquette avec la mention "Montréal, Québec" et des antennes à ressorts couronnées de fleurs de lys.
"Je fais ce que je peux pour que les gens d'ici m'apprécient, avait-il alors dit. Je voulais avoir un peu de plaisir et visiblement les amateurs en ont eu. Ils ont réagi. C'était le but de l'exercice."
Tracy est sous haute surveillance depuis ses incidents. Il a même été privé de quelques points au classement et lui imposant des amendes.