N’en déplaise à Jean Pascal, Lucian Bute ne se lancera pas dans une guerre de mots. Aux critiques récemment publiées par Pascal sur Twitter la semaine dernière, Bute n’aura qu’une seule réplique et elle proviendra de ses poings, promet-il.

« Je n’ai rien à répondre. Ce n’est pas la première fois et sûrement pas la dernière qu’il parlera à mon sujet.  Je sais ce dont je suis capable et  je vais lui répondre sur le ring », a assuré Bute, qui a assisté à la conférence de presse de son bon ami Georges St-Pierre, jeudi après-midi.

Aux petites heures du matin le 26 juillet dernier, Pascal avait laissé entendre que le combat prévu le 25 mai contre Bute avait dû être annulé parce que ce dernier avait été sonné par son partenaire d'entraînement Chris Henry durant son camp en Floride, et non en raison d’une blessure à la main.

Pascal avait ensuite enchaîné en lançant : « L’annonce de sa blessure était planifiée parce qu’il n’a pas de menton, qu’il n’a pas confiance en lui et que ce n’est pas un vrai champion ». […] « Bute est fini, fini! Il n’y a pas d’espoir ».

Si Pascal avait pour objectif de piquer Bute au vif, il a échoué, insiste le boxeur d’origine roumaine.

« Je suis un peu déçu de l’heure à laquelle il a émis ces commentaires sur Twitter, vers 3 heures du matin. Je ne sais pas quelles émotions il vivait à ce moment ni dans quel état il était, mais la seule chose que je peux dire, c’est qu’on va régler tout ça sur le ring. »

Bute assure par ailleurs qu’il n’a jamais visité le tapis après avoir été sonné à l’entraînement par Henry.

« La seule fois que je me suis retrouvé au tapis au cours de ma carrière professionnelle c’est lors de mon premier combat face à (Librado) Andrade », jure Bute, qui récupère toujours de l’opération à la main subie pour enlever des éclats d'os qui le faisaient souffrir.

« Je suis de retour à Montréal depuis un mois et demi. Je récupère toujours et ça va bien. Je n’ai pas encore commencé à frapper, ce que je ferai bientôt pour voir combien ma main va réagir. Il est bien important pour moi de m’assurer que ma main récupère bien. Quand je vais remonter sur le ring, je ne veux avoir aucun doute que ma main est à 100 %. C’est bien important la santé. J’ai fait l’erreur une fois et je ne veux pas la répéter. »