Si la boxe professionnelle se porte si bien au Québec, c’est en grande partie grâce à la vision du promoteur Yvon Michel.

Impliqué en promotion depuis 1991 à l’époque où il lançait la carrière professionnelle de Stéphane Ouellet, Michel a vécu des hauts et des bas au fil des ans.

Avec une vingtaine d’années d’expérience dans le monde fermé et coriace de la promotion, l’homme âgé de 60 ans s’est forgé une solide réputation.

« Yvon Michel a la réputation d’agir en professionnel et d’être le meilleur promoteur au Canada », explique Leon Margules. « Il est de calibre mondial. »

Le promoteur québécois est décrit comme un négociateur brillant, mais juste.

« Ce n’est pas un gars difficile », avoue le président d’InterBox Jean Bédard. « Il a un bon jugement et il voit bien la différence entre le court terme et le long terme. »

« J’essaie de convaincre l’autre que l’autre a besoin de ce que je vais lui présenter », continue Michel.

« Il est loyal avec moi, certains ne seront pas d’accord, c'est un homme de parole », confie Gary Shaw.

Parmi ses réalisations dont il est le plus fier, il y a le championnat d’Éric Lucas, l’engouement causé par la trilogie Hilton-Ouellet et les carrières de Jean Pascal et Adonis Stevenson.

À l’aube du combat Pascal-Bute, Michel se rapproche aussi d’InterBox, qu’il a fondé en 1998 avant de quitter l’entreprise en 2003. Mais il n’y aura pas de fusion avec le Groupe Yvon Michel.

« C’est une association événementielle », précise Michel. « Nous allons pouvoir faire de belles choses ensemble. « Nous pouvons avoir un contrôle encore plus complet ici pour pouvoir négocier avec les partenaires américains. »

Passionné de boxe, Michel compte demeurer longtemps dans ce milieu. Il caresse toujours d’ambitieux plans pour révolutionner la manière de promouvoir la boxe.