La présence de Georges St-Pierre aux abords de l'octogone lors de l'UFC 196 la fin de semaine dernière a fait couler beaucoup d'encre, mais le combattant québécois persiste et signe : aucune mise à jour ne sera dévoilée pour l'instant quant à ses intentions.

St-Pierre (25-2), qui a abandonné son titre des mi-moyens vers la fin de l'année 2013, a affirmé à ESPN.com qu'un retour dans l'organisation dépendra « de plusieurs choses », avant de concéder que Dana White et lui avaient tenu des discussions.

« Ces conversations demeureront entre l'UFC et moi, a-t-il soutenu. Ils connaissent les problèmes auxquels j'ai été confronté, mais je ne peux rien dire pour l'instant. Il n'y a rien que je puisse dire au sujet de l'UFC 200. Je n'ai rien du tout à fournir, pas même un nom. »

Son gérant, Rodolphe Beaulieu, a précisé que la situation est « la même qu'il y a deux ans ».

« C'est un choix très important de revenir à l'action quand tu possèdes toutes ces victoires, une réputation, des commanditaires et une très bonne image. Ce n'est vraiment pas facile. Les athlètes trouvent parfois cela difficile de bien déceler quand le moment est venu d'arrêter. L'UFC n'a rien offert de concret en termes de combats potentiels, mais continue de démontrer de l'intérêt », a souligné Beaulieu.

Dopage : St-Pierre a constaté les progrès

L'une des principales raisons justifiant le départ de GSP était l'état de la politique antidopage de l'organisation, qu'il qualifiait d'aberrante. Depuis son hiatus, l'UFC a lancé un partenariat de plusieurs millions de dollars avec l'agence américaine antidopage, qui procède dorévenant à des tests aléatoires sur ses athlètes à longueur d'année.

Selon le site Internet de l'agence, elle aurait administré un total de 335 tests auprès des 240 combattants depuis le début de son association avec l'UFC.

St-Pierre admet candidement que les résultats obtenus semblent satisfaisants.

« C'est bien mieux que ce ne l'était par le passé. C'est d'ailleurs l'un des sujets sur la table présentement », a-t-il révélé.

Celui qui a remporté 12 combats dans la division des mi-moyens entre 2006 et 2013 a raconté qu'au niveau psychologique, il a fait d'énormes progrès relativement au moment où il est parti.

Le suspense demeure toutefois entier à savoir si l'ensemble de ces facteurs sera suffisant pour permettre au combattant de 34 ans de faire un retour à la compétition au cours des prochains mois.