Serra est très dangereux au sol
AMM lundi, 2 avr. 2007. 17:01 samedi, 23 nov. 2024. 00:33
C'est ce samedi, à Houston, que j'aurai la chance de défendre pour la première fois mon titre des super mi-moyens du UFC. Pour l'occasion, je serai opposé au champion du Ultimate Fighter 4, Matt Serra.
Ce combat devait à l'origine avoir lieu le 3 février, mais une blessure au genou m'a contraint à retarder l'affrontement. Je peux toutefois vous assurer que je suis présentement en pleine forme et que je n'ai pas de séquelle de cette blessure.
Serra est un adversaire assez particulier. C'est un combattant qui n'est pas aussi complet que moi, mais qui est très dangereux au sol. Côté soumission, Matt est en fait l'adversaire le plus dangereux que j'ai eu à affronter.
C'est certain qu'il voudra m'amener au sol avec des clés de cheville à la volée, des clés de bras, etc. Il s'agit de mouvements qu'on ne voit pas souvent et qui sont très spectaculaires. Il faudra donc que je sois prudent au sol car il est supérieur à moi à ce niveau.
De bons partenaires d'entraînement
Ma routine d'entraînement n'a pas changé en prévision de ce combat : 50 % au sol, 50 % debout. Toutefois, puisque Matt est très dangereux au sol , j'ai pratiqué beaucoup mes sorties de prise.
Au sujet de mes partenaires d'entraînement, ils sont toujours les mêmes. Je m'entraîne avec l'équipe olympique de lutte, avec des boxeurs professionnels et avec mes partenaires de Jiu-Jitsu brésilien. Toutefois, pour cet affrontement, j'ai aussi eu la chance de m'entraîner avec les Québécois David Loiseau, Patrick Côté et Jonathan Goulet. J'ai aussi fait venir à Montréal des combattants américains. Il y a eu Nate Marquardt, qui se battra pour le titre mondial des 185 livres en juillet, et Rashad Evans. Ce dernier affrontera Tito Ortiz, également en juillet.
Comme à chaque combat, je suis confiant mais je remets toujours en doute mon talent. Je me demande si je suis assez fort. Cette réaction est toutefois normale. C'est ça qui me garde sur le qui-vive. C'est bon d'avoir confiance, mais c'est aussi bon de maintenir des doutes. Dans mon cas, c'est ce qui me permet de mieux performer.
À écouter tout le monde, je ne dois faire qu'une bouchée de Serra. Toutefois, les gens semblent oublier qu'une seule personne a réussi à le vaincre avant la limite et c'est Shonie Carter. Il ne restait que 9 secondes à faire au combat. Même B.J. Penn n'a pas réussi à le battre avant la limite. Je m'attends donc à un long combat.
Sanchez le prochain ?
Dans l'une des demi-finales du gala de samedi, Diego Sanchez (19-0) sera opposé à Josh Koschechk (10-1). Il n'y a rien de signé, mais il y a de fortes chances que le gagnant de mon combat affronte le vainqueur de cet affrontement dans un avenir rapproché. C'est du moins ce que j'ai entendu.
Toutefois, il ne faut pas oublier Matt Hughes qui demeure un aspirant au titre.
Si je l'emporte samedi, on parle encore de la possibilité que je défende mon titre à Montréal. Moi et mon gérant faisons beaucoup de pression au UFC pour que cela survienne. Au terme de ma victoire, surveillez mon allocution lorsque je prendrai le micro au centre du ring.
UFC achète Pride
La semaine dernière, UFC a mis la main sur Pride. Cela a des bons et des mauvais côtés.
Pour les combattants, il est certain que les négociations seront plus difficiles car on ne pourra plus se rabattre sur l'autre compagnie pour faire des comparables.
D'un autre côté, cela va permettre d'unifier les règlements. Chez Pride, les combats étaient présentés dans un ring et il s'agissait d'affrontements de 10 minutes. S'il y avait égalité, il y avait cinq minutes de prolongation. Les catégories de poids étaient aussi différentes. Maintenant, tous les combats auront lieu dans des octogones et seront d'une durée de 15 minutes (3 rounds de 5 minutes).
La compétition sera aussi plus relevée. On pourra assister à des mégacombats de championnat.
Dans ma catégorie, la majorité des meilleurs combattants sont au UFC. Toutefois, chez les moyens, les mi-lourds et les lourds, la compétition est plus partagée.
Je crois qu'en bout de ligne, les amateurs de ce sport en sortiront gagnant.
On se reparle la semaine prochaine pour analyser mon affrontement contre Serra.
Ce combat devait à l'origine avoir lieu le 3 février, mais une blessure au genou m'a contraint à retarder l'affrontement. Je peux toutefois vous assurer que je suis présentement en pleine forme et que je n'ai pas de séquelle de cette blessure.
Serra est un adversaire assez particulier. C'est un combattant qui n'est pas aussi complet que moi, mais qui est très dangereux au sol. Côté soumission, Matt est en fait l'adversaire le plus dangereux que j'ai eu à affronter.
C'est certain qu'il voudra m'amener au sol avec des clés de cheville à la volée, des clés de bras, etc. Il s'agit de mouvements qu'on ne voit pas souvent et qui sont très spectaculaires. Il faudra donc que je sois prudent au sol car il est supérieur à moi à ce niveau.
De bons partenaires d'entraînement
Ma routine d'entraînement n'a pas changé en prévision de ce combat : 50 % au sol, 50 % debout. Toutefois, puisque Matt est très dangereux au sol , j'ai pratiqué beaucoup mes sorties de prise.
Au sujet de mes partenaires d'entraînement, ils sont toujours les mêmes. Je m'entraîne avec l'équipe olympique de lutte, avec des boxeurs professionnels et avec mes partenaires de Jiu-Jitsu brésilien. Toutefois, pour cet affrontement, j'ai aussi eu la chance de m'entraîner avec les Québécois David Loiseau, Patrick Côté et Jonathan Goulet. J'ai aussi fait venir à Montréal des combattants américains. Il y a eu Nate Marquardt, qui se battra pour le titre mondial des 185 livres en juillet, et Rashad Evans. Ce dernier affrontera Tito Ortiz, également en juillet.
Comme à chaque combat, je suis confiant mais je remets toujours en doute mon talent. Je me demande si je suis assez fort. Cette réaction est toutefois normale. C'est ça qui me garde sur le qui-vive. C'est bon d'avoir confiance, mais c'est aussi bon de maintenir des doutes. Dans mon cas, c'est ce qui me permet de mieux performer.
À écouter tout le monde, je ne dois faire qu'une bouchée de Serra. Toutefois, les gens semblent oublier qu'une seule personne a réussi à le vaincre avant la limite et c'est Shonie Carter. Il ne restait que 9 secondes à faire au combat. Même B.J. Penn n'a pas réussi à le battre avant la limite. Je m'attends donc à un long combat.
Sanchez le prochain ?
Dans l'une des demi-finales du gala de samedi, Diego Sanchez (19-0) sera opposé à Josh Koschechk (10-1). Il n'y a rien de signé, mais il y a de fortes chances que le gagnant de mon combat affronte le vainqueur de cet affrontement dans un avenir rapproché. C'est du moins ce que j'ai entendu.
Toutefois, il ne faut pas oublier Matt Hughes qui demeure un aspirant au titre.
Si je l'emporte samedi, on parle encore de la possibilité que je défende mon titre à Montréal. Moi et mon gérant faisons beaucoup de pression au UFC pour que cela survienne. Au terme de ma victoire, surveillez mon allocution lorsque je prendrai le micro au centre du ring.
UFC achète Pride
La semaine dernière, UFC a mis la main sur Pride. Cela a des bons et des mauvais côtés.
Pour les combattants, il est certain que les négociations seront plus difficiles car on ne pourra plus se rabattre sur l'autre compagnie pour faire des comparables.
D'un autre côté, cela va permettre d'unifier les règlements. Chez Pride, les combats étaient présentés dans un ring et il s'agissait d'affrontements de 10 minutes. S'il y avait égalité, il y avait cinq minutes de prolongation. Les catégories de poids étaient aussi différentes. Maintenant, tous les combats auront lieu dans des octogones et seront d'une durée de 15 minutes (3 rounds de 5 minutes).
La compétition sera aussi plus relevée. On pourra assister à des mégacombats de championnat.
Dans ma catégorie, la majorité des meilleurs combattants sont au UFC. Toutefois, chez les moyens, les mi-lourds et les lourds, la compétition est plus partagée.
Je crois qu'en bout de ligne, les amateurs de ce sport en sortiront gagnant.
On se reparle la semaine prochaine pour analyser mon affrontement contre Serra.