Jones est un phénomène, un cas unique
AMM mercredi, 23 mars 2011. 00:24 dimanche, 15 déc. 2024. 02:39
Je suis encore sans mot devant la performance offerte par Jon Jones contre Mauricio Rua. Est-ce que je me trompe ou c'était bel et bien un combat de championnat du monde? Parce que Jones est passé à travers Shogun comme s'il était un simple faire-valoir dans un combat préliminaire.
L'un des choses qui me renversent le plus, c'est la confiance que Jones démontre en ses moyens. Rappelez-vous le coup de genou volant qu'il a lancé dès le début du combat, ou encore son coup de coude renversé alors que Shogun avait le dos dans le grillage. Des coups du genre, c'est une chose d'avoir le talent pour les exécuter, mais ça prend beaucoup de confiance en soi pour les déployer en situation de combat puisqu'ils ouvrent la porte à toutes sortes d'esquives et de contre-attaques s'ils échouent.
Mais Jones se bat sans aucune crainte. Son jeune âge lui confère une innocence qui fait de lui un combattant doublement dangereux.
Je connais bien Shogun et je dois avouer que j'ai eu de la difficulté à regarder le massacre de samedi. J'appréhendais ce que Jones pouvait faire et il est arrivé exactement ce que je craignais, mais jamais je n'aurais pu croire que sa domination serait aussi intense. Ce n'est pas des farces, on aurait juré qu'il prenait volontairement son temps pour terminer le travail. C'était incroyable.
Je vais me répéter, mais Shogun, c'est une légende de son sport. Il en avait encaissé des coups de poings avant ça. Il en avait vécu, des combats difficiles. Il avait toujours bien réagi, mais contre Jones, il était carrément sans réponse. Tous les coups de l'aspirant touchaient la cible et à l'opposé, rien ne fonctionnait pour le champion.
J'ignore quelle était la stratégie de Shogun, mais je sais que ce fameux coup de genou volant décoché par Jones dans les premières secondes a touché la cible et selon ce que j'ai lu sur Internet, ce choc a rapidement fait baisser les réserves d'énergie du Brésilien. Il n'a plus été le même par la suite.
On connaît les fameux coups de pieds de Shogun aux jambes de ses adversaires, c'est sa marque de commerce. Samedi, je pense qu'il en a lancé un seul et c'était au troisième round. Peut-être qu'il hésitait à les utiliser de peur de se faire prendre et de se faire envoyer sur son dos.
Shogun rentrait toujours avec un gros overhand, jamais en combinaison. Mais à sa défense, ce n'est pas évident d'attaquer un gars qui a une aussi longue portée que celle de Jones qui, en plus, est un excellent lutteur. Dès que tu réussis à t'approcher, il peut te projeter par terre de n'importe quelle façon.
On dit de Jones qu'il fait partie d'une « nouvelle génération » de combattants, mais je ne suis pas d'accord. Il n'y a personne comme lui, il est unique. On devrait plutôt parler d'un nouveau phénomène.
C'est facile de dire que l'éclosion de Jones influencera un paquet de jeunes combattants qui commencent à pratiquer ce sport, mais je ne suis pas si certain que ça se traduira de la sorte. Il y en a plusieurs qui ont essayé d'imiter Georges St-Pierre, mais ils n'ont pas été capables. Ce n'est pas en essayant d'imiter quelqu'un que tu vas devenir bon, ce n'est pas aussi simple que ça.
Jones, comme Georges et Anderson Silva, c'est un spécimen unique. Des athlètes comme lui, on en voit un aux dix ans.
Rashad a-t-il une chance?
Il y a eu un espèce de malaise quand Rashad Evans est entré dans l'octogone pour confronter Jones après sa victoire. On dirait que ça a jeté une douche froide dans l'amphithéâtre. Je comprends la décision du UFC de provoquer ce moment. Dans le sport, plus il y a de drama, plus c'est vendeur! Mais je crois que ça n'a pas donné ce qu'on espérait. On pensait peut-être que Rashad allait allumer un feu avec sa grande gueule, mais il ne s'est rien passé.
Vous connaissez sans doute l'histoire entre les deux gars. Ils ont été des partenaires d'entraînement dans l'équipe de Greg Jackson au Nouveau-Mexique, sont devenus de bons amis et avaient juré qu'ils ne se battraient jamais un contre l'autre. Sauf que le UFC a réussi à déjouer leur plan et aujourd'hui, leur belle amitié semble un peu effilochée.
Selon moi, c'est officiel qu'Evans part avec une longueur d'avance comparativement à Shogun. J'ignore comment ça se passent entre les deux dans le gymnase, mais Brian Stann, un autre combattant du UFC qui s'entraîne avec eux, a déjà déclaré que si les deux devaient un jour s'affronter, Rashad démonterait complètement Jones.
Je ne sais pas s'il faut prendre cette prédiction au sérieux, mais c'est vrai qu'Evans aura un avantage que personne d'autre ne pourrait avoir contre Jones.
Je peux comprendre que tout le monde parte un peu en peur avec Jones depuis sa victoire, c'est normal. C'est la nouvelle coqueluche, il est beau à voir aller. Mais il faut faire attention avant de l'imaginer en duel contre Anderson Silva ou autre fabulation du genre.
C'est drôle à dire parce qu'il est maintenant champion du monde, mais le plus grand danger pour Jones à partir de maintenant serait de commencer à brûler des étapes. Aussi talentueux puisse-t-il être, il n'a encore jamais connu d'adversité et personne ne sait comment il va réagir quand ce moment arrivera. Parce que ne vous méprenez pas! Jones n'est pas un Dieu et un jour ou l'autre, il trouvera chaussure à son pied. Personne n'est imbattable.
Alors courir affronter Anderson Silva à ce stade-ci de sa carrière serait une grave erreur, je crois, pour Jon Jones.
Se battre contre un coéquipier
Comme je l'expliquais un peu plus tôt, l'affrontement imminent entre Jones et Rashad Evans a ramené dans l'actualité le fameux débat entourant les affrontements entre coéquipiers. Plusieurs combattants continuent de dire qu'ils ne se battront jamais contre un ami, au grand dam de Dana White qui a de la difficulté à comprendre une telle solidarité.
Et moi, est ce que j'accepterais de me battre avec un coéquipier au UFC?
Ça dépend. Pour un titre de champion du monde, oui. Je suis capable de comprendre le côté business de mon sport et après tout, la raison pour laquelle je le pratique est pour atteindre le sommet.
Mais dans toute autre circonstance, j'aurais énormément de réticence... pour ne pas dire que ça ne m'intéresserait pas du tout. J'ai pour mon dire qu'il y a assez de gens dans le monde qui se battent et il y en a assez pour toutes les catégories de poids.
Il n'y a pas si longtemps, certaines personnes voulaient me voir affronter David Loiseau pour Ringside. Mais il n'y a aucune chance que ça arrive. David et moi, on s'entraîne ensemble. Je ne peux pas croire qu'on ne peut pas chacun trouver un autre gars à 185 livres pour se taper dessus, surtout si ce n'est pas pour le UFC.
Ceci étant dit, c'était évident que le problème allait faire surface un jour ou l'autre. Aujourd'hui, les meilleurs combattants se regroupent tous pour s'entraîner avec les meilleurs dans des équipes comme American Top Team ou Greg Jackson's, justement. Ça devient difficile de s'éviter à un moment donné.
Dana White, lui, fait des boutons simplement à entendre les combattants parler de solidarité et d'amitié. Le président du UFC est d'avis que les arts martiaux mixtes ne sont pas un sport d'équipe. Là-dessus, je suis obligé de dire que je suis en désaccord avec lui.
Dans l'octogone, le soir du combat, c'est vrai qu'on est seul au monde. Mais on ne peut pas devenir bon en frappant sur un sac de sable dans notre sous-sol. On a besoin d'une équipe, d'être bien entouré. Les MMA, c'est bien plus un sport d'équipe que les gens pensent.
Greg Jackson, un opportuniste
Un qui se retrouve dans une situation un peu bizarre aujourd'hui, c'est Greg Jackson, l'entraîneur de Jones ET Evans. Personne n'est probablement plus malheureux que lui de la situation qui a été imposée à ses poulains.
Par contre, je pense qu'il a un peu couru après ce qui arrive aujourd'hui. Jackson n'est pas un mauvais gars, loin de là, mais c'est un opportuniste. Il lui était arrivé une situation un peu similaire lorsque Georges St-Pierre s'était joint à son équipe. À l'époque, l'arrivée de Georges n'avait pas plu du tout à Diego Sanchez, qui visait alors la même ceinture que lui. Jackson avait donné une place à Georges au détriment de Sanchez, qui avait décidé de quitter l'équipe.
C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui avec Rashad Evans, qui a clairement indiqué qu'il ne voulait plus rien savoir de son ancienne équipe.
Disons que Greg Jackson s'organise pour être à la bonne place au bon moment et qu'il prend les décisions qui l'avantagent.
Disons que, je ne sais pas moi, Wanderlei Silva arrivait chez BTT Canada pour dire à Fabio Holanda qu'il veut faire partie de l'équipe. C'est sûr que Fabio viendrait me voir pour me demander si ça me dérangerait. Et si je lui disais oui, Wanderlei devrait se trouver une autre équipe.
Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe chez Jackson dernièrement et je comprends un peu les combattants impliqués d'être fâchés.
Mon autre mission pour 2011
Pour les lecteurs qui ont aussi un intérêt pour le poker, je vous annonce que je participerai en fin de semaine au Montreal Open, pour lequel je me suis qualifié via le site fulltiltpoker.com. Mon but est d'éventuellement obtenir mon bracelet pour les Séries mondiales de poker 2011.
Ma première ronde est dimanche. Je devrai me classer dans les 100 premiers pour obtenir le droit de jouer au prochain tour mercredi. Les 30 premiers de cette vague se rendront à Las Vegas pour la dernière étape, au terme de laquelle les dix meilleurs auront leur droit de jeu pour les WSOP.
J'avais terminé au 56e rang l'année passée et j'ai bien hâte de retenter ma chance. J'ai joué assez souvent dernièrement. Je me suis concentré sur les parties en tournoi, qui sont complètement différentes des parties en cash game et je crois que j'ai amélioré mon jeu.
Dernièrement, j'ai pris part à un assez gros tournoi auquel participaient aussi Bruce Buffer et Mike Swick, qui sont des joueurs professionnels maintenant. C'était bien, j'ai pris le 1200e rang sur 9500.
Mais ne vous en faites pas... Le poker demeure pour moi un loisir et mon vrai objectif pour 2011, c'est de retourner au UFC!
À la semaine prochaine!
*Propos recueillis par Nicolas Landry.
L'un des choses qui me renversent le plus, c'est la confiance que Jones démontre en ses moyens. Rappelez-vous le coup de genou volant qu'il a lancé dès le début du combat, ou encore son coup de coude renversé alors que Shogun avait le dos dans le grillage. Des coups du genre, c'est une chose d'avoir le talent pour les exécuter, mais ça prend beaucoup de confiance en soi pour les déployer en situation de combat puisqu'ils ouvrent la porte à toutes sortes d'esquives et de contre-attaques s'ils échouent.
Mais Jones se bat sans aucune crainte. Son jeune âge lui confère une innocence qui fait de lui un combattant doublement dangereux.
Je connais bien Shogun et je dois avouer que j'ai eu de la difficulté à regarder le massacre de samedi. J'appréhendais ce que Jones pouvait faire et il est arrivé exactement ce que je craignais, mais jamais je n'aurais pu croire que sa domination serait aussi intense. Ce n'est pas des farces, on aurait juré qu'il prenait volontairement son temps pour terminer le travail. C'était incroyable.
Je vais me répéter, mais Shogun, c'est une légende de son sport. Il en avait encaissé des coups de poings avant ça. Il en avait vécu, des combats difficiles. Il avait toujours bien réagi, mais contre Jones, il était carrément sans réponse. Tous les coups de l'aspirant touchaient la cible et à l'opposé, rien ne fonctionnait pour le champion.
J'ignore quelle était la stratégie de Shogun, mais je sais que ce fameux coup de genou volant décoché par Jones dans les premières secondes a touché la cible et selon ce que j'ai lu sur Internet, ce choc a rapidement fait baisser les réserves d'énergie du Brésilien. Il n'a plus été le même par la suite.
On connaît les fameux coups de pieds de Shogun aux jambes de ses adversaires, c'est sa marque de commerce. Samedi, je pense qu'il en a lancé un seul et c'était au troisième round. Peut-être qu'il hésitait à les utiliser de peur de se faire prendre et de se faire envoyer sur son dos.
Shogun rentrait toujours avec un gros overhand, jamais en combinaison. Mais à sa défense, ce n'est pas évident d'attaquer un gars qui a une aussi longue portée que celle de Jones qui, en plus, est un excellent lutteur. Dès que tu réussis à t'approcher, il peut te projeter par terre de n'importe quelle façon.
On dit de Jones qu'il fait partie d'une « nouvelle génération » de combattants, mais je ne suis pas d'accord. Il n'y a personne comme lui, il est unique. On devrait plutôt parler d'un nouveau phénomène.
C'est facile de dire que l'éclosion de Jones influencera un paquet de jeunes combattants qui commencent à pratiquer ce sport, mais je ne suis pas si certain que ça se traduira de la sorte. Il y en a plusieurs qui ont essayé d'imiter Georges St-Pierre, mais ils n'ont pas été capables. Ce n'est pas en essayant d'imiter quelqu'un que tu vas devenir bon, ce n'est pas aussi simple que ça.
Jones, comme Georges et Anderson Silva, c'est un spécimen unique. Des athlètes comme lui, on en voit un aux dix ans.
Rashad a-t-il une chance?
Il y a eu un espèce de malaise quand Rashad Evans est entré dans l'octogone pour confronter Jones après sa victoire. On dirait que ça a jeté une douche froide dans l'amphithéâtre. Je comprends la décision du UFC de provoquer ce moment. Dans le sport, plus il y a de drama, plus c'est vendeur! Mais je crois que ça n'a pas donné ce qu'on espérait. On pensait peut-être que Rashad allait allumer un feu avec sa grande gueule, mais il ne s'est rien passé.
Vous connaissez sans doute l'histoire entre les deux gars. Ils ont été des partenaires d'entraînement dans l'équipe de Greg Jackson au Nouveau-Mexique, sont devenus de bons amis et avaient juré qu'ils ne se battraient jamais un contre l'autre. Sauf que le UFC a réussi à déjouer leur plan et aujourd'hui, leur belle amitié semble un peu effilochée.
Selon moi, c'est officiel qu'Evans part avec une longueur d'avance comparativement à Shogun. J'ignore comment ça se passent entre les deux dans le gymnase, mais Brian Stann, un autre combattant du UFC qui s'entraîne avec eux, a déjà déclaré que si les deux devaient un jour s'affronter, Rashad démonterait complètement Jones.
Je ne sais pas s'il faut prendre cette prédiction au sérieux, mais c'est vrai qu'Evans aura un avantage que personne d'autre ne pourrait avoir contre Jones.
Je peux comprendre que tout le monde parte un peu en peur avec Jones depuis sa victoire, c'est normal. C'est la nouvelle coqueluche, il est beau à voir aller. Mais il faut faire attention avant de l'imaginer en duel contre Anderson Silva ou autre fabulation du genre.
C'est drôle à dire parce qu'il est maintenant champion du monde, mais le plus grand danger pour Jones à partir de maintenant serait de commencer à brûler des étapes. Aussi talentueux puisse-t-il être, il n'a encore jamais connu d'adversité et personne ne sait comment il va réagir quand ce moment arrivera. Parce que ne vous méprenez pas! Jones n'est pas un Dieu et un jour ou l'autre, il trouvera chaussure à son pied. Personne n'est imbattable.
Alors courir affronter Anderson Silva à ce stade-ci de sa carrière serait une grave erreur, je crois, pour Jon Jones.
Se battre contre un coéquipier
Comme je l'expliquais un peu plus tôt, l'affrontement imminent entre Jones et Rashad Evans a ramené dans l'actualité le fameux débat entourant les affrontements entre coéquipiers. Plusieurs combattants continuent de dire qu'ils ne se battront jamais contre un ami, au grand dam de Dana White qui a de la difficulté à comprendre une telle solidarité.
Et moi, est ce que j'accepterais de me battre avec un coéquipier au UFC?
Ça dépend. Pour un titre de champion du monde, oui. Je suis capable de comprendre le côté business de mon sport et après tout, la raison pour laquelle je le pratique est pour atteindre le sommet.
Mais dans toute autre circonstance, j'aurais énormément de réticence... pour ne pas dire que ça ne m'intéresserait pas du tout. J'ai pour mon dire qu'il y a assez de gens dans le monde qui se battent et il y en a assez pour toutes les catégories de poids.
Il n'y a pas si longtemps, certaines personnes voulaient me voir affronter David Loiseau pour Ringside. Mais il n'y a aucune chance que ça arrive. David et moi, on s'entraîne ensemble. Je ne peux pas croire qu'on ne peut pas chacun trouver un autre gars à 185 livres pour se taper dessus, surtout si ce n'est pas pour le UFC.
Ceci étant dit, c'était évident que le problème allait faire surface un jour ou l'autre. Aujourd'hui, les meilleurs combattants se regroupent tous pour s'entraîner avec les meilleurs dans des équipes comme American Top Team ou Greg Jackson's, justement. Ça devient difficile de s'éviter à un moment donné.
Dana White, lui, fait des boutons simplement à entendre les combattants parler de solidarité et d'amitié. Le président du UFC est d'avis que les arts martiaux mixtes ne sont pas un sport d'équipe. Là-dessus, je suis obligé de dire que je suis en désaccord avec lui.
Dans l'octogone, le soir du combat, c'est vrai qu'on est seul au monde. Mais on ne peut pas devenir bon en frappant sur un sac de sable dans notre sous-sol. On a besoin d'une équipe, d'être bien entouré. Les MMA, c'est bien plus un sport d'équipe que les gens pensent.
Greg Jackson, un opportuniste
Un qui se retrouve dans une situation un peu bizarre aujourd'hui, c'est Greg Jackson, l'entraîneur de Jones ET Evans. Personne n'est probablement plus malheureux que lui de la situation qui a été imposée à ses poulains.
Par contre, je pense qu'il a un peu couru après ce qui arrive aujourd'hui. Jackson n'est pas un mauvais gars, loin de là, mais c'est un opportuniste. Il lui était arrivé une situation un peu similaire lorsque Georges St-Pierre s'était joint à son équipe. À l'époque, l'arrivée de Georges n'avait pas plu du tout à Diego Sanchez, qui visait alors la même ceinture que lui. Jackson avait donné une place à Georges au détriment de Sanchez, qui avait décidé de quitter l'équipe.
C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui avec Rashad Evans, qui a clairement indiqué qu'il ne voulait plus rien savoir de son ancienne équipe.
Disons que Greg Jackson s'organise pour être à la bonne place au bon moment et qu'il prend les décisions qui l'avantagent.
Disons que, je ne sais pas moi, Wanderlei Silva arrivait chez BTT Canada pour dire à Fabio Holanda qu'il veut faire partie de l'équipe. C'est sûr que Fabio viendrait me voir pour me demander si ça me dérangerait. Et si je lui disais oui, Wanderlei devrait se trouver une autre équipe.
Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe chez Jackson dernièrement et je comprends un peu les combattants impliqués d'être fâchés.
Mon autre mission pour 2011
Pour les lecteurs qui ont aussi un intérêt pour le poker, je vous annonce que je participerai en fin de semaine au Montreal Open, pour lequel je me suis qualifié via le site fulltiltpoker.com. Mon but est d'éventuellement obtenir mon bracelet pour les Séries mondiales de poker 2011.
Ma première ronde est dimanche. Je devrai me classer dans les 100 premiers pour obtenir le droit de jouer au prochain tour mercredi. Les 30 premiers de cette vague se rendront à Las Vegas pour la dernière étape, au terme de laquelle les dix meilleurs auront leur droit de jeu pour les WSOP.
J'avais terminé au 56e rang l'année passée et j'ai bien hâte de retenter ma chance. J'ai joué assez souvent dernièrement. Je me suis concentré sur les parties en tournoi, qui sont complètement différentes des parties en cash game et je crois que j'ai amélioré mon jeu.
Dernièrement, j'ai pris part à un assez gros tournoi auquel participaient aussi Bruce Buffer et Mike Swick, qui sont des joueurs professionnels maintenant. C'était bien, j'ai pris le 1200e rang sur 9500.
Mais ne vous en faites pas... Le poker demeure pour moi un loisir et mon vrai objectif pour 2011, c'est de retourner au UFC!
À la semaine prochaine!
*Propos recueillis par Nicolas Landry.