Brashear fait le travail en 21 secondes
AMM samedi, 4 juin 2011. 22:07 dimanche, 15 déc. 2024. 06:32
QUÉBEC - Le premier combat d'arts martiaux mixtes de Donald Brashear n'a pas duré plus longtemps que ses meilleures batailles dans la Ligue nationale de hockey.
Brashear n'a mis que 21 secondes à passer le K.-O. à Mathieu Bergeron, samedi soir en sous-carte du Ringside 11 au Colisée Pepsi de Québec.
Bergeron, de Sherbrooke, s'est dirigé vers Brashear aussitôt sorti de son coin, mais l'ancien homme fort de la LNH l'a rapidement envoyé les quatre fers en l'air le long des grillages.
Bergeron, un gaillard de 6 pieds 6 pouces qui avait fait osciller la balance à plus de 260 livres, s'est recroquevillé sur lui-même sous la pluie de coups de Brashear. Un moment de répit lui a permis de se sauver à quatre pattes, mais Brashear, de loin le combattant le plus acclamé de la soirée lors de sa marche vers l'octogone, l'a rattrapé et l'a soumis à un bref barrage de coups auquel l'officiel n'a pas eu le choix de mettre fin.
« Bien sûr. Pourquoi je ne le serais pas? », a calmement répondu Brashear, sourire en coin, quand on lui a demandé s'il était satisfait de sa performance.
« Je me suis dit que si j'essayais tout ce que j'avais préparé pour le premier adversaire, en plus de tout ce que j'avais préparé pour le deuxième, et puis ce que j'avais préparé pour celui-ci, j'en ferais assez pour le battre », a ensuite rigolé Brashear, dont les deux premiers rivaux se sont désistés.
« J'étais pas mal relax jusqu'à ce que la cloche sonne. À partir de ce moment, j'étais pas mal nerveux », a avoué l'ancien dur à cuire, visiblement soulagé après sa victoire.
La nouvelle trouvaille de Ringside MMA a émis le souhait de poursuivre sa nouvelle carrière.
« J'aimerais me battre à Montréal en octobre. Je serai mieux préparé cette fois. »
Une blessure tue le rêve de Waardenburg, Pelletier est champion des poids coqs
Dans la demi-finale de la soirée, Stéphane Pelletier est devenu le premier champion des poids coqs de Ringside MMA lorsqu'il a battu Dimitri Waardenburg par arrêt de l'arbitre à la toute fin du deuxième round.
Après un premier round endiablé au cours duquel les deux aspirants s'étaient contentés d'échanger debout, Pelletier a débuté le deuxième avec sa première projection du combat. Immédiatement après, il s'est aperçu que quelque chose clochait chez son adversaire.
L'arbitre a éventuellement demandé à un médecin de venir examiner l'épaule de Waardenburg, qui a toutefois reçu l'autorisation de continuer.
« J'ai fait un coup de pied sauté au corps et j'ai senti son épaule débarquer. Mais c'est probablement la projection qui a suivi qui a fait le plus de dommage. Je ne sais pas. Il faudrait demander à Dimitri », a raconté le nouveau champion, un sourire éclatant au visage.
Le président de Ringside, Éric Champoux, a confirmé que Waardenburg s'était disloqué l'épaule gauche et avait quitté pour l'hôpital au terme de la soirée.
Même avec une épaule handicapée, l'éventuel perdant a continué de se tenir devant Pelletier, les deux se renvoyant la balle comme s'il n'y avait pas de lendemain.
Dans les dernières secondes du deuxième round, Pelletier a atteint Waardenburg au corps avec un coup de pied parfaitement placé. Le Belge d'origine s'est plié de douleur et l'arbitre, dans un geste un peu confus, s'est interposé juste avant le son de la sirène, sans toutefois mettre fin au combat.
Waardenburg s'est alors laissé choir au sol, le dos contre le grillage, et n'a jamais été capable de retourner dans son coin. Déjà prêt pour la troisième reprise, l'énergique Pelletier a célébré dans les bras de son entraîneur dès que l'abandon lui a été confirmé.
« Je suis content de l'issue du combat, je suis content de ma ceinture, je ne pouvais demander mieux. Mais c'est sûr que j'aurais aimé pouvoir mettre fin au combat », a commenté l'Abitibien, qui montre maintenant une fiche de 5-1.
Les autres résultats de la soirée
David Lafond (1-1) vs Kevin Morin (4-3)
Lafond montre son plus beau sourire à Morin, qui répond avec un uppercut et une gauche qui envoie son adversaire au tapis. Morin se rue sur sa cible et lance agressivement sa droite. Morin garde le contrôle au sol en plantant le dos de Lafond le dos contre le grillage. Morin se relève quelques secondes et retourne ensuite au travail. Il sert la même médecine à laquelle avait goûté Guillaume Lamarche au Ringside 10. Lafond contrôle la cheville droite du « KD » pendant que celui-ci tente de lui faire un trou dans le crâne avec des descentes bien calculées. Lafond se relève avec une minute à faire. Morin feint une tentative d'amenée au sol, mais Lafond l'accueille avec une bonne gauche et termine le round avec une bonne combinaison.
Après une première minute exploratoire, Morin tente un coup de poing renversé. S'en suit un sauvage brawl et le sourire de Lafond est revenu. Morin envisage de lancer une attaque, mais Lafond lit dans ses pensées et le pousse pour l'envoyer au sol. Lafond entre en demi-garde et contrôle parfaitement sa position, qu'il améliore pour asséner des coups de genoux aux épaules de Morin. Les deux poids légers sont de retour debout avec 1:30 à faire. Au corps à corps, l'arbitre les sépare. Morin réussit une grosse projection avant la fin du round.
Après une série d'attaques imprécises des deux côtés au début du troisième round, Morin réussit une amenée au sol, mais Lafond se relève aussitôt. Ça retourne au sol et Morin travaille avec acharnement en position dominante. Lafond tente de lui emprisonner le bras, mais Morin ne tombe pas dans le piège. Les encouragement s'accentuent en faveur de Lafond, qui répond aux acclamations en repoussant Morin et en le touchant avec une bonne droite, qui est toutefois suivie d'une contre-attaque immédiate. Morin réussit une grosse projection avec 30 secondes à faire.
Résultat : décision unanime (29-28 x 3) en faveur de Morin.
Marcus Hicks (10-20) - Yan Pellerin (9-12)
Yan « Wild Thing » Pellerin fait un retour dans la cage, sa première apparition depuis sa défaite contre Steve Bossé en mai 2009.
Hicks ouvre les hostilités avec des coups de pieds aux jambes. Pellerin décide de lancer un coup de pied à la tête, mais fend l'air et se retrouve sur le dos, planté contre le grillage. Il se relève après une vingtaine de secondes et sert de puissants coups de genoux au corps de Hicks. Les uppercuts de Pellerin arrivent aussi à destination. Le Québécois réussit l'amenée au sol à mi-chemin dans le round. Il prend le dos de Hicks et vise violemment son visage sans égard pour sa santé. Hicks se protège du mieux qu'il le peut et réussit à renverser la position dans les dernières secondes du round.
Le Britano-Colombien revient de son coin avec de larges coups en puissance qui ratent tous la cible. Pellerin, lui, se contente de quelques jabs. Les deux combattants s'engagent dans un corps à corps, puis se retrouvent au sol. Pellerin est sur son dos et Hicks gagne en confiance. Il contrôle le bras droit de Pellerin, qui ne peut se défendre adéquatement alors que la droite de Hicks lui creuse le visage. L'arbitre met fin au combat à 3 :40. Hicks par TKO.
Justin Doyon (2-6) vs Dany Laflamme (2-5)
Dany Laflamme, une figure bien connue à Québec, livre son premier combat depuis 2007. Il fait face à un coéquipier de Michel Gagnon chez Team Shredder, Justin Doyon.
Laflamme lance une overhand de la droite pour déguiser sa tentative d'amenée au sol. La stratégie fonctionne et il se retrouve en position de contrôle latéral. Ses hommes de coin lui demandent de prendre son temps et après quelques secondes, il prend la montée complète. Laflamme réussit à donner de solides droites en ground and pound. Doyon donne son dos. Les deux belligérants roulent pendant un instant et Laflamme se retrouve dans la garde de Doyon. Ce dernier touche la cible avec un genou à la tête en se relevant. Laflamme feint l'uppercut et saisit les deux jambes de son vis-à-vis pour le clouer au sol. Gros coups de coudes de Laflamme pour finir le round.
Laflamme ouvre le deuxième round avec une combinaison. Son coin lui crie de relever sa garde. Bonne combinaison et tentative de double leg du vétéran. Après une séance de corps à corps dans le grillage, Doyon amène Laflamme au sol, mais celui-ci est immédiatement de retour sur ses jambes. L'action se déroule toujours le long de la cage. Laflamme envoie Doyon au sol et prend place dans sa demi-garde. Pas beaucoup d'action, si ce n'est que quelques coups de coudes de Laflamme avant la cloche.
Pas beaucoup de changement au troisième round. Laflamme contrôle Doyon au sol et file vers une victoire facile par décision unanime Les cartes des juges : 29-28, 30-27, 30-27.
Maxime Léger (0-0) vs Keven Tremblay (0-1)
Tremblay concède six pouces à Léger, qui profite de sa grande portée pour toucher la cible avec une violente droite qui ébranle son adversaire. Tremblay reprend toutefois ses esprits et envoie le combat au sol avec une efficace projection de judo. En contrôle latéral, Tremblay travaille pour prendre la position nord-sud, mais n'y arrive pas. Les deux combattants se retrouvent debout, mais Tremblay récidive avec deux projections dans les 90 dernières secondes.
Léger se retrouve sur le derrière au tout début de la deuxième reprise et le temps d'un clignement d'œil, il doit se défendre contre une tentative d'étranglement arrière. Tremblay est persistant. La prise lui échappe, mais il se retrouve en position de montée complète, puis de nouveau dans le dos de son adversaire. C'est une domination complète pour Tremblay, qui travaille sans relâche jusqu'à ce qu'un étranglement arrière ait raison de Léger à 3:32 du deuxième round.
Tommy Côté (2-1) vs Jérôme Martin (0-0)
Martin, le favori de la foule, ressort d'un corps à corps avec une bonne ouverture au-dessus de l'œil gauche. Larbitre demande à obtenir l'avis du médecin, qui donne son aval au déroulement du combat. Martin termine le round le visage ensanglanté.
Deuxième round spectaculaire. Martin sort en lion, mais se retrouve en position vulnérable dans la deuxième portion de l'assaut. Le membre du Nordik Fight Club échappe coup sur coup à un kimura, un étranglement arrière et à une clé de bras dans les dernières secondes.
Côté, de Victoriaville, continue de travailler ses soumissions au troisième. Il manque sa tentative d'omoplata et permet à Martin de se retrouver en position complète. Martin ne profite toutefois pas de son avantage et Côté parvient à inverser les rôles. Côté a le dos de son rival et réussit à rentrer un crochet. Tentative de kimura, à laquelle Martin résiste. Ce dernier réussit à reprendre le dessus, mais le temps est écoulé.
Côté semble avoir la victoire en poche, mais les juges donnent deux cartes de 29-28 en faveur de Martin. Les premiers mots du vainqueurs : « J'ai mal à la face. »
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Brashear n'a mis que 21 secondes à passer le K.-O. à Mathieu Bergeron, samedi soir en sous-carte du Ringside 11 au Colisée Pepsi de Québec.
Bergeron, de Sherbrooke, s'est dirigé vers Brashear aussitôt sorti de son coin, mais l'ancien homme fort de la LNH l'a rapidement envoyé les quatre fers en l'air le long des grillages.
Bergeron, un gaillard de 6 pieds 6 pouces qui avait fait osciller la balance à plus de 260 livres, s'est recroquevillé sur lui-même sous la pluie de coups de Brashear. Un moment de répit lui a permis de se sauver à quatre pattes, mais Brashear, de loin le combattant le plus acclamé de la soirée lors de sa marche vers l'octogone, l'a rattrapé et l'a soumis à un bref barrage de coups auquel l'officiel n'a pas eu le choix de mettre fin.
« Bien sûr. Pourquoi je ne le serais pas? », a calmement répondu Brashear, sourire en coin, quand on lui a demandé s'il était satisfait de sa performance.
« Je me suis dit que si j'essayais tout ce que j'avais préparé pour le premier adversaire, en plus de tout ce que j'avais préparé pour le deuxième, et puis ce que j'avais préparé pour celui-ci, j'en ferais assez pour le battre », a ensuite rigolé Brashear, dont les deux premiers rivaux se sont désistés.
« J'étais pas mal relax jusqu'à ce que la cloche sonne. À partir de ce moment, j'étais pas mal nerveux », a avoué l'ancien dur à cuire, visiblement soulagé après sa victoire.
La nouvelle trouvaille de Ringside MMA a émis le souhait de poursuivre sa nouvelle carrière.
« J'aimerais me battre à Montréal en octobre. Je serai mieux préparé cette fois. »
Une blessure tue le rêve de Waardenburg, Pelletier est champion des poids coqs
Dans la demi-finale de la soirée, Stéphane Pelletier est devenu le premier champion des poids coqs de Ringside MMA lorsqu'il a battu Dimitri Waardenburg par arrêt de l'arbitre à la toute fin du deuxième round.
Après un premier round endiablé au cours duquel les deux aspirants s'étaient contentés d'échanger debout, Pelletier a débuté le deuxième avec sa première projection du combat. Immédiatement après, il s'est aperçu que quelque chose clochait chez son adversaire.
L'arbitre a éventuellement demandé à un médecin de venir examiner l'épaule de Waardenburg, qui a toutefois reçu l'autorisation de continuer.
« J'ai fait un coup de pied sauté au corps et j'ai senti son épaule débarquer. Mais c'est probablement la projection qui a suivi qui a fait le plus de dommage. Je ne sais pas. Il faudrait demander à Dimitri », a raconté le nouveau champion, un sourire éclatant au visage.
Le président de Ringside, Éric Champoux, a confirmé que Waardenburg s'était disloqué l'épaule gauche et avait quitté pour l'hôpital au terme de la soirée.
Même avec une épaule handicapée, l'éventuel perdant a continué de se tenir devant Pelletier, les deux se renvoyant la balle comme s'il n'y avait pas de lendemain.
Dans les dernières secondes du deuxième round, Pelletier a atteint Waardenburg au corps avec un coup de pied parfaitement placé. Le Belge d'origine s'est plié de douleur et l'arbitre, dans un geste un peu confus, s'est interposé juste avant le son de la sirène, sans toutefois mettre fin au combat.
Waardenburg s'est alors laissé choir au sol, le dos contre le grillage, et n'a jamais été capable de retourner dans son coin. Déjà prêt pour la troisième reprise, l'énergique Pelletier a célébré dans les bras de son entraîneur dès que l'abandon lui a été confirmé.
« Je suis content de l'issue du combat, je suis content de ma ceinture, je ne pouvais demander mieux. Mais c'est sûr que j'aurais aimé pouvoir mettre fin au combat », a commenté l'Abitibien, qui montre maintenant une fiche de 5-1.
Les autres résultats de la soirée
David Lafond (1-1) vs Kevin Morin (4-3)
Lafond montre son plus beau sourire à Morin, qui répond avec un uppercut et une gauche qui envoie son adversaire au tapis. Morin se rue sur sa cible et lance agressivement sa droite. Morin garde le contrôle au sol en plantant le dos de Lafond le dos contre le grillage. Morin se relève quelques secondes et retourne ensuite au travail. Il sert la même médecine à laquelle avait goûté Guillaume Lamarche au Ringside 10. Lafond contrôle la cheville droite du « KD » pendant que celui-ci tente de lui faire un trou dans le crâne avec des descentes bien calculées. Lafond se relève avec une minute à faire. Morin feint une tentative d'amenée au sol, mais Lafond l'accueille avec une bonne gauche et termine le round avec une bonne combinaison.
Après une première minute exploratoire, Morin tente un coup de poing renversé. S'en suit un sauvage brawl et le sourire de Lafond est revenu. Morin envisage de lancer une attaque, mais Lafond lit dans ses pensées et le pousse pour l'envoyer au sol. Lafond entre en demi-garde et contrôle parfaitement sa position, qu'il améliore pour asséner des coups de genoux aux épaules de Morin. Les deux poids légers sont de retour debout avec 1:30 à faire. Au corps à corps, l'arbitre les sépare. Morin réussit une grosse projection avant la fin du round.
Après une série d'attaques imprécises des deux côtés au début du troisième round, Morin réussit une amenée au sol, mais Lafond se relève aussitôt. Ça retourne au sol et Morin travaille avec acharnement en position dominante. Lafond tente de lui emprisonner le bras, mais Morin ne tombe pas dans le piège. Les encouragement s'accentuent en faveur de Lafond, qui répond aux acclamations en repoussant Morin et en le touchant avec une bonne droite, qui est toutefois suivie d'une contre-attaque immédiate. Morin réussit une grosse projection avec 30 secondes à faire.
Résultat : décision unanime (29-28 x 3) en faveur de Morin.
Marcus Hicks (10-20) - Yan Pellerin (9-12)
Yan « Wild Thing » Pellerin fait un retour dans la cage, sa première apparition depuis sa défaite contre Steve Bossé en mai 2009.
Hicks ouvre les hostilités avec des coups de pieds aux jambes. Pellerin décide de lancer un coup de pied à la tête, mais fend l'air et se retrouve sur le dos, planté contre le grillage. Il se relève après une vingtaine de secondes et sert de puissants coups de genoux au corps de Hicks. Les uppercuts de Pellerin arrivent aussi à destination. Le Québécois réussit l'amenée au sol à mi-chemin dans le round. Il prend le dos de Hicks et vise violemment son visage sans égard pour sa santé. Hicks se protège du mieux qu'il le peut et réussit à renverser la position dans les dernières secondes du round.
Le Britano-Colombien revient de son coin avec de larges coups en puissance qui ratent tous la cible. Pellerin, lui, se contente de quelques jabs. Les deux combattants s'engagent dans un corps à corps, puis se retrouvent au sol. Pellerin est sur son dos et Hicks gagne en confiance. Il contrôle le bras droit de Pellerin, qui ne peut se défendre adéquatement alors que la droite de Hicks lui creuse le visage. L'arbitre met fin au combat à 3 :40. Hicks par TKO.
Justin Doyon (2-6) vs Dany Laflamme (2-5)
Dany Laflamme, une figure bien connue à Québec, livre son premier combat depuis 2007. Il fait face à un coéquipier de Michel Gagnon chez Team Shredder, Justin Doyon.
Laflamme lance une overhand de la droite pour déguiser sa tentative d'amenée au sol. La stratégie fonctionne et il se retrouve en position de contrôle latéral. Ses hommes de coin lui demandent de prendre son temps et après quelques secondes, il prend la montée complète. Laflamme réussit à donner de solides droites en ground and pound. Doyon donne son dos. Les deux belligérants roulent pendant un instant et Laflamme se retrouve dans la garde de Doyon. Ce dernier touche la cible avec un genou à la tête en se relevant. Laflamme feint l'uppercut et saisit les deux jambes de son vis-à-vis pour le clouer au sol. Gros coups de coudes de Laflamme pour finir le round.
Laflamme ouvre le deuxième round avec une combinaison. Son coin lui crie de relever sa garde. Bonne combinaison et tentative de double leg du vétéran. Après une séance de corps à corps dans le grillage, Doyon amène Laflamme au sol, mais celui-ci est immédiatement de retour sur ses jambes. L'action se déroule toujours le long de la cage. Laflamme envoie Doyon au sol et prend place dans sa demi-garde. Pas beaucoup d'action, si ce n'est que quelques coups de coudes de Laflamme avant la cloche.
Pas beaucoup de changement au troisième round. Laflamme contrôle Doyon au sol et file vers une victoire facile par décision unanime Les cartes des juges : 29-28, 30-27, 30-27.
Maxime Léger (0-0) vs Keven Tremblay (0-1)
Tremblay concède six pouces à Léger, qui profite de sa grande portée pour toucher la cible avec une violente droite qui ébranle son adversaire. Tremblay reprend toutefois ses esprits et envoie le combat au sol avec une efficace projection de judo. En contrôle latéral, Tremblay travaille pour prendre la position nord-sud, mais n'y arrive pas. Les deux combattants se retrouvent debout, mais Tremblay récidive avec deux projections dans les 90 dernières secondes.
Léger se retrouve sur le derrière au tout début de la deuxième reprise et le temps d'un clignement d'œil, il doit se défendre contre une tentative d'étranglement arrière. Tremblay est persistant. La prise lui échappe, mais il se retrouve en position de montée complète, puis de nouveau dans le dos de son adversaire. C'est une domination complète pour Tremblay, qui travaille sans relâche jusqu'à ce qu'un étranglement arrière ait raison de Léger à 3:32 du deuxième round.
Tommy Côté (2-1) vs Jérôme Martin (0-0)
Martin, le favori de la foule, ressort d'un corps à corps avec une bonne ouverture au-dessus de l'œil gauche. Larbitre demande à obtenir l'avis du médecin, qui donne son aval au déroulement du combat. Martin termine le round le visage ensanglanté.
Deuxième round spectaculaire. Martin sort en lion, mais se retrouve en position vulnérable dans la deuxième portion de l'assaut. Le membre du Nordik Fight Club échappe coup sur coup à un kimura, un étranglement arrière et à une clé de bras dans les dernières secondes.
Côté, de Victoriaville, continue de travailler ses soumissions au troisième. Il manque sa tentative d'omoplata et permet à Martin de se retrouver en position complète. Martin ne profite toutefois pas de son avantage et Côté parvient à inverser les rôles. Côté a le dos de son rival et réussit à rentrer un crochet. Tentative de kimura, à laquelle Martin résiste. Ce dernier réussit à reprendre le dessus, mais le temps est écoulé.
Côté semble avoir la victoire en poche, mais les juges donnent deux cartes de 29-28 en faveur de Martin. Les premiers mots du vainqueurs : « J'ai mal à la face. »
Amateurs d'arts martiaux mixtes, vous pouvez consulter mon blogue et me suivre sur Twitter.