Le résumé des combats du UFC 154
AMM samedi, 17 nov. 2012. 19:02 samedi, 14 déc. 2024. 08:03
MONTRÉAL - La main gauche de Johny Hendricks a fait une autre victime.
Hendricks a couché Martin Kampmann en 46 secondes samedi soir en demi-finale du UFC 154, cimentant sa place dans le rôle d'aspirant numéro un au titre des mi-moyens qu'a conservé un peu plus tard Georges St-Pierre.
Hendricks (13-1) a amorcé la combinaison fatale avec une droite qui a ouvert la voie à une solide gauche que Kampmann a encaissée en se retrouvant aussitôt à l'horizontal. Le Danois a reçu un autre coup de massue avant d'être sauvé par l'arbitre.
« Je suis un lutteur avec la force de frapper pour assommer n'importe qui. N'est-ce pas merveilleux? » a fait remarquer Hendricks, souriant, lors de la conférence de presse qui a conclu la soirée.
Il s'agit d'une cinquième victoire de suite pour Hendricks, la troisième de la séquence qui se termine par une K.-O. au premier round. Il devra maintenant patienter pour en savoir plus sur son avenir alors que le UFC tentera vraisemblablement de mettre sur pied un méga-combat entre St-Pierre et Anderson Silva.
Reconnu pour sa résilience, Kampmann (20-6) a été mis K.-O. pour la première fois depuis sa défaite contre Paul Daley en 2009.
Une quatrième de suite avec un astérisque pour Carmont
Tom Lawlor avait promis de faire payer Francis Carmont si ce dernier n'avait pas corrigé les lacunes malgré lesquelles il avait remporté ses trois premiers combats au UFC.
Lawlor disait vrai, mais il a lui-même commis un péché qui lui fut fatal : il a laissé son destin entre les mains des juges. L'Américain a subi une défaite controversée par décision partagée au cœur de la carte principale du UFC 154.
Préférant l'efficacité à l'esthétisme, Lawlor a semblé contrôler l'action pendant la majeure partie des trois rounds. Il a notamment terminé les deux premiers en emprisonnant Carmont dans une solide guillotine pendant une bonne vingtaine de secondes.
Deux juges ont néanmoins rendu une carte de 29-28 à l'avantage du Montréalais d'adoption.
Patrick Côté l'emporte par disqualification
La controverse semble coller à la peau de Patrick Côté lorsque le UFC lui fait une place sur ses cartes du Centre Bell. Dans la douleur et la confusion, Côté a été déclaré vainqueur par disqualification samedi soir face à l'Italien Alessio Sakara.
L'arbitre Dan Miragliotta a mis fin au combat à 1:26 du premier round alors que Côté, la face collée au tapis, venait d'encaisser sept ou huit frappes sur la nuque. Un coup derrière la tête est jugé illégal selon les règlements unifiés des arts martiaux mixtes.
Pendant que Côté, ébranlé, recevait l'aide d'un médecin, la foule consternée a bruyamment fait connaître son mécontentement pendant de longues minutes de délibérations, mais a explosé de joie à l'annonce de la décision.
« Je m'attendais à une guerre et c'est exactement ce qu'il m'a donné, mais les règlements existent pour une raison », a commenté Côté après le verdict.
« Je me suis emporté dans le feu de l'action. Ce n'était pas intentionnel et je suis sincèrement désolé », s'est excusé Sakara, qui retourne à la maison avec une troisième défaite consécutive à sa fiche.
C'est la deuxième fois que Côté est impliqué dans un scénario douteux à Montréal. En mai 2010, à son retour dans l'octogone après une absence de 18 mois, le Prédateur avait été sonné par un marteau-pilon à la limite de la légalité pour ensuite être victime d'un étranglement arrière aux dépens d'Alan Belcher.
C'est la première fois depuis 2008, alors qu'il avait défait Ricardo Almeida, que Côté signe une victoire au UFC.
Une fin imminente pour la Machine
Les temps ont changé pour Mark Hominick.
À son premier combat au Centre Bell depuis ses années de gloire au sein de l'ancienne organisation locale TKO, Hominick a reçu, a donné et a été vaincu. L'Ontarien a été malmené par Pablo Garza pour goûter à une quatrième défaite de suite, une séquence généralement porteuse de mauvaises nouvelles au UFC.
Hominick a répondu coup pour coup à Garza pendant la majeure partie du premier round. Il a échappé à la menace d'une soumission, a répliqué avec un peu de ground and pound et a plus tard sonné l'Américain avec une solide droite. La sévère coupure qui a fait couler le sang sous son œil gauche devait toutefois être interprétée comme un mauvais présage.
Garza a complètement contrôlé les deux derniers assauts, traînant aisément Hominick au sol pour ensuite faire le reste du travail à partir de la garde.
Au final, l'annonceur Bruce Buffer a annoncé des pointages de 29-27, 30-26 et 29-28. Dana White n'a pas voulu spéculer sur l'avenir de Hominick en fin de soirée.
Makdessi relance sa carrière contre Stout
L'allure du combat n'a surpris personne. Son résultat peut-être un peu plus.
Équipé d'un jab percutant et de contre-attaques assassines, John Makdessi a remis sa carrière sur les rails en dominant le vétéran Sam Stout dans un duel tout canadien au UFC 154.
Beaucoup moins expérimenté que son compatriote et récemment ralenti par deux défaites consécutives, Makdessi a rapidement mis au clair que c'est avec sa main gauche qu'il allait défricher son chemin vers la victoire. Pour chaque initiative de Stout, Makdessi avait une réponse immédiate, collant sa main avant dans un visage rapidement endommagé.
« Le combat debout fait partie de moi, a dit Makdessi. Mon plan de match était de contre-attaquer et de me concentrer sur mon jeu de pieds. À la fin, je voyais qu'il voulait mettre de la pression, il était désespéré et je crois l'avoir joué intelligemment. »
Les trois juges ont adéquatement récompensé l'efficacité du Lavallois, qui a reçu deux pointages de 30-27 et un autre de 29-28.
Spectaculaire soumission pour Menjivar
Dana White a rapidement pu commencer à écrire le nom d'Ivan Menjivar sur le chèque qui devait récompenser l'auteur de la soumission de la soirée.
Placé sur le dos dès les premiers instants de son combat contre Azamat Gashimov, Menjivar (25-9) a réussi un magnifique balayage qui lui a permis de s'emparer du bras gauche de son assaillant et de le piéger dans une clé à 2:44 du premier round.
L'oeuvre d'art de Menjivar lui a valu 70 000$ lors de la distribution des bonus.
Incapable de défendre l'amenée au sol de Gashimov dans la première minute du combat, Menjivar est néanmoins demeuré le plus actif des deux combattants. Après une première tentative de soumission ratée, il a ébranlé le Russe avec un coup de pied au visage alors que ce dernier préparait une offensive.
« J'ai fait ça comme Royce Gracie, a dit Menjivar après sa victoire. Je l'ai laissé me frapper pour ensuite le faire abandonner. Il m'a amené au sol, a porté quelques coups, mais il a fait une erreur et j'ai pris son bras. »
Peu enclin à jouer le rôle de faire-valoir, le Montréalais de 30 ans revient ainsi sur le sentier de la victoire après avoir été surpris par Mike Easton au UFC 148. Les deux derniers succès de Menjivar ont été enregistrés par soumission.
Gashimov (7-2) en était à ses débuts au UFC.
Un petit nouveau dans l'élite des légers
Mark Bocek continue d'être rabroué chaque fois qu'il cogne à la porte de l'élite de sa division. Exactement la même porte que vient d'ouvrir Rafael Dos Anjos.
Bocek en a eu plein les bras contre le Brésilien, qui a démonté de toutes pièces le tenace rouquin en route vers une victoire par décision unanime.
Dos Anjos a été dominant au corps à corps au premier round, enfonçant ses genoux à répétition dans les flancs du Canadien, qui fut en prime le récipiendaire de quelques uppercuts au visage.
Adversaire redoutable au sol, Bocek y a été totalement maîtrisé au deuxième et a essuyé un barrage de coups qui en aurait fait battre plusieurs en retraite.
La victoire de Dos Anjos a été confirmée à la lecture des trois pointages de 30-27.
Carvalho suit l'exemple de Menjivar
Le deuxième Canadien au menu, le Torontois Antonio Carvalho, a signé une victoire par décision partagée devant le Brésilien Rodrigo Damm dans un combat qui a laissé une foule sévère sur son appétit.
Après un premier round plus tranquille au cours duquel les deux combattants se sont contentés de s'échanger des coups de pieds aux jambes, Damm a profité d'une première ouverture au deuxième lorsqu'il a tenté de prendre le dos d'un rival brièvement sonné par une gauche. Carvalho s'est vengé avant la cloche en touchant la mâchoire de Damm avec une solide droite, un avant-goût d'un enlevant troisième round.
Deux juges ont noté le combat 29-28 à l'avantage de Carvalho, qui a terminé le combat avec le nez ensanglanté. Sa victime a mérité un pointage similaire sur la troisième carte.
Carvalho (15-5) montre maintenant un dossier de 2-1 au UFC.
Damm, demi-finaliste de l'édition brésilienne de TUF, a perdu pour la troisième fois en quatre combats.
Une autre bonne gorgée de réalité pour Chad Griggs
Cyrille Diabaté a souhaité la bienvenue à Chad Griggs dans la division des mi-lourds en l'étranglant à 2:24 du premier round.
Il est devenu évident assez rapidement que la soirée appartiendrait au vétéran Français, qui a d'entrée de jeu touché sévèrement Griggs sur le museau avec une gauche. Les côtes du Gravedigger ont ensuite gouté aux genoux du longiligne spécialiste de boxe thaï jusqu'à ce qu'il soit amené au sol, où la conclusion s'est rapidement dessinée.
C'est la première fois que Diabaté, 39 ans, force un adversaire à l'abandon dans l'octogone.
Après un séjour teinté de succès dans l'organisation Strikeforce, Griggs (11-3) a perdu ses deux premiers combats au UFC.
Riddle donne un autre bon spectacle au Centre Bell
Dans un duel entre un cogneur et un artiste de la soumission, Matthew Riddle a été en mesure d'imposer son style et de venir à bout de John McGuire par décision unanime.
Riddle (7-3), dont le plan de match consiste la plupart du temps à se planter les deux pieds devant son adversaire et à laisser aller ses poings, a bloqué les quelques timides tentatives d'amenées au sol de McGuire et a échappé à une guillotine peu convaincante à la fin du deuxième round.
Le reste du combat s'est principalement déroulé debout, McGuire démontrant étonnamment peu d'intérêt à sortir du terrain de jeu de son vis-à-vis.
C'était la deuxième fois que Riddle se donnait en spectacle au Centre Bell. En 2010, il avait été la victime du Canadien Sean Pierson au terme de trois rounds de boxe endiablés.
Riddle serait sur une séquence de trois victoires si sa sortie précédente n'avait pas été classée comme un no contest après qu'il eut échoué un test antidopage pour consommation de marijuana.
McGuire (18-5), qui compte dix victoires par soumission en carrière, a subi une deuxième défaite de suite.
Elkins fait la vie dure à Siler
Dans un duel de poids plumes présenté en entrée aux premiers spectateurs à avoir franchi les tourniquets du Centre Bell, Darren Elkins a obtenu une victoire décisive sur Steven Siler au terme de trois rounds à sens unique.
Elkins (15-2) a maîtrisé l'action du premier au dernier assaut grâce à sa capacité à amener son adversaire au sol. Siler a notamment survécu à une guillotine au premier round et s'est sorti d'un étranglement arrière à deux reprises au deuxième.
Les trois juges ont rendu une carte de 30-27, adjugeant à Elkins sa quatrième victoire chez les plumes.
Siler (21-10), qui s'était fait connaître lors de la 14e saison de l'émission de téléréalité The Ultimate Fighter, a subi un premier revers sous la bannière du UFC.
Hendricks a couché Martin Kampmann en 46 secondes samedi soir en demi-finale du UFC 154, cimentant sa place dans le rôle d'aspirant numéro un au titre des mi-moyens qu'a conservé un peu plus tard Georges St-Pierre.
Hendricks (13-1) a amorcé la combinaison fatale avec une droite qui a ouvert la voie à une solide gauche que Kampmann a encaissée en se retrouvant aussitôt à l'horizontal. Le Danois a reçu un autre coup de massue avant d'être sauvé par l'arbitre.
« Je suis un lutteur avec la force de frapper pour assommer n'importe qui. N'est-ce pas merveilleux? » a fait remarquer Hendricks, souriant, lors de la conférence de presse qui a conclu la soirée.
Il s'agit d'une cinquième victoire de suite pour Hendricks, la troisième de la séquence qui se termine par une K.-O. au premier round. Il devra maintenant patienter pour en savoir plus sur son avenir alors que le UFC tentera vraisemblablement de mettre sur pied un méga-combat entre St-Pierre et Anderson Silva.
Reconnu pour sa résilience, Kampmann (20-6) a été mis K.-O. pour la première fois depuis sa défaite contre Paul Daley en 2009.
Une quatrième de suite avec un astérisque pour Carmont
Tom Lawlor avait promis de faire payer Francis Carmont si ce dernier n'avait pas corrigé les lacunes malgré lesquelles il avait remporté ses trois premiers combats au UFC.
Lawlor disait vrai, mais il a lui-même commis un péché qui lui fut fatal : il a laissé son destin entre les mains des juges. L'Américain a subi une défaite controversée par décision partagée au cœur de la carte principale du UFC 154.
Préférant l'efficacité à l'esthétisme, Lawlor a semblé contrôler l'action pendant la majeure partie des trois rounds. Il a notamment terminé les deux premiers en emprisonnant Carmont dans une solide guillotine pendant une bonne vingtaine de secondes.
Deux juges ont néanmoins rendu une carte de 29-28 à l'avantage du Montréalais d'adoption.
Patrick Côté l'emporte par disqualification
La controverse semble coller à la peau de Patrick Côté lorsque le UFC lui fait une place sur ses cartes du Centre Bell. Dans la douleur et la confusion, Côté a été déclaré vainqueur par disqualification samedi soir face à l'Italien Alessio Sakara.
L'arbitre Dan Miragliotta a mis fin au combat à 1:26 du premier round alors que Côté, la face collée au tapis, venait d'encaisser sept ou huit frappes sur la nuque. Un coup derrière la tête est jugé illégal selon les règlements unifiés des arts martiaux mixtes.
Pendant que Côté, ébranlé, recevait l'aide d'un médecin, la foule consternée a bruyamment fait connaître son mécontentement pendant de longues minutes de délibérations, mais a explosé de joie à l'annonce de la décision.
« Je m'attendais à une guerre et c'est exactement ce qu'il m'a donné, mais les règlements existent pour une raison », a commenté Côté après le verdict.
« Je me suis emporté dans le feu de l'action. Ce n'était pas intentionnel et je suis sincèrement désolé », s'est excusé Sakara, qui retourne à la maison avec une troisième défaite consécutive à sa fiche.
C'est la deuxième fois que Côté est impliqué dans un scénario douteux à Montréal. En mai 2010, à son retour dans l'octogone après une absence de 18 mois, le Prédateur avait été sonné par un marteau-pilon à la limite de la légalité pour ensuite être victime d'un étranglement arrière aux dépens d'Alan Belcher.
C'est la première fois depuis 2008, alors qu'il avait défait Ricardo Almeida, que Côté signe une victoire au UFC.
Une fin imminente pour la Machine
Les temps ont changé pour Mark Hominick.
À son premier combat au Centre Bell depuis ses années de gloire au sein de l'ancienne organisation locale TKO, Hominick a reçu, a donné et a été vaincu. L'Ontarien a été malmené par Pablo Garza pour goûter à une quatrième défaite de suite, une séquence généralement porteuse de mauvaises nouvelles au UFC.
Hominick a répondu coup pour coup à Garza pendant la majeure partie du premier round. Il a échappé à la menace d'une soumission, a répliqué avec un peu de ground and pound et a plus tard sonné l'Américain avec une solide droite. La sévère coupure qui a fait couler le sang sous son œil gauche devait toutefois être interprétée comme un mauvais présage.
Garza a complètement contrôlé les deux derniers assauts, traînant aisément Hominick au sol pour ensuite faire le reste du travail à partir de la garde.
Au final, l'annonceur Bruce Buffer a annoncé des pointages de 29-27, 30-26 et 29-28. Dana White n'a pas voulu spéculer sur l'avenir de Hominick en fin de soirée.
Makdessi relance sa carrière contre Stout
L'allure du combat n'a surpris personne. Son résultat peut-être un peu plus.
Équipé d'un jab percutant et de contre-attaques assassines, John Makdessi a remis sa carrière sur les rails en dominant le vétéran Sam Stout dans un duel tout canadien au UFC 154.
Beaucoup moins expérimenté que son compatriote et récemment ralenti par deux défaites consécutives, Makdessi a rapidement mis au clair que c'est avec sa main gauche qu'il allait défricher son chemin vers la victoire. Pour chaque initiative de Stout, Makdessi avait une réponse immédiate, collant sa main avant dans un visage rapidement endommagé.
« Le combat debout fait partie de moi, a dit Makdessi. Mon plan de match était de contre-attaquer et de me concentrer sur mon jeu de pieds. À la fin, je voyais qu'il voulait mettre de la pression, il était désespéré et je crois l'avoir joué intelligemment. »
Les trois juges ont adéquatement récompensé l'efficacité du Lavallois, qui a reçu deux pointages de 30-27 et un autre de 29-28.
Spectaculaire soumission pour Menjivar
Dana White a rapidement pu commencer à écrire le nom d'Ivan Menjivar sur le chèque qui devait récompenser l'auteur de la soumission de la soirée.
Placé sur le dos dès les premiers instants de son combat contre Azamat Gashimov, Menjivar (25-9) a réussi un magnifique balayage qui lui a permis de s'emparer du bras gauche de son assaillant et de le piéger dans une clé à 2:44 du premier round.
L'oeuvre d'art de Menjivar lui a valu 70 000$ lors de la distribution des bonus.
Incapable de défendre l'amenée au sol de Gashimov dans la première minute du combat, Menjivar est néanmoins demeuré le plus actif des deux combattants. Après une première tentative de soumission ratée, il a ébranlé le Russe avec un coup de pied au visage alors que ce dernier préparait une offensive.
« J'ai fait ça comme Royce Gracie, a dit Menjivar après sa victoire. Je l'ai laissé me frapper pour ensuite le faire abandonner. Il m'a amené au sol, a porté quelques coups, mais il a fait une erreur et j'ai pris son bras. »
Peu enclin à jouer le rôle de faire-valoir, le Montréalais de 30 ans revient ainsi sur le sentier de la victoire après avoir été surpris par Mike Easton au UFC 148. Les deux derniers succès de Menjivar ont été enregistrés par soumission.
Gashimov (7-2) en était à ses débuts au UFC.
Un petit nouveau dans l'élite des légers
Mark Bocek continue d'être rabroué chaque fois qu'il cogne à la porte de l'élite de sa division. Exactement la même porte que vient d'ouvrir Rafael Dos Anjos.
Bocek en a eu plein les bras contre le Brésilien, qui a démonté de toutes pièces le tenace rouquin en route vers une victoire par décision unanime.
Dos Anjos a été dominant au corps à corps au premier round, enfonçant ses genoux à répétition dans les flancs du Canadien, qui fut en prime le récipiendaire de quelques uppercuts au visage.
Adversaire redoutable au sol, Bocek y a été totalement maîtrisé au deuxième et a essuyé un barrage de coups qui en aurait fait battre plusieurs en retraite.
La victoire de Dos Anjos a été confirmée à la lecture des trois pointages de 30-27.
Carvalho suit l'exemple de Menjivar
Le deuxième Canadien au menu, le Torontois Antonio Carvalho, a signé une victoire par décision partagée devant le Brésilien Rodrigo Damm dans un combat qui a laissé une foule sévère sur son appétit.
Après un premier round plus tranquille au cours duquel les deux combattants se sont contentés de s'échanger des coups de pieds aux jambes, Damm a profité d'une première ouverture au deuxième lorsqu'il a tenté de prendre le dos d'un rival brièvement sonné par une gauche. Carvalho s'est vengé avant la cloche en touchant la mâchoire de Damm avec une solide droite, un avant-goût d'un enlevant troisième round.
Deux juges ont noté le combat 29-28 à l'avantage de Carvalho, qui a terminé le combat avec le nez ensanglanté. Sa victime a mérité un pointage similaire sur la troisième carte.
Carvalho (15-5) montre maintenant un dossier de 2-1 au UFC.
Damm, demi-finaliste de l'édition brésilienne de TUF, a perdu pour la troisième fois en quatre combats.
Une autre bonne gorgée de réalité pour Chad Griggs
Cyrille Diabaté a souhaité la bienvenue à Chad Griggs dans la division des mi-lourds en l'étranglant à 2:24 du premier round.
Il est devenu évident assez rapidement que la soirée appartiendrait au vétéran Français, qui a d'entrée de jeu touché sévèrement Griggs sur le museau avec une gauche. Les côtes du Gravedigger ont ensuite gouté aux genoux du longiligne spécialiste de boxe thaï jusqu'à ce qu'il soit amené au sol, où la conclusion s'est rapidement dessinée.
C'est la première fois que Diabaté, 39 ans, force un adversaire à l'abandon dans l'octogone.
Après un séjour teinté de succès dans l'organisation Strikeforce, Griggs (11-3) a perdu ses deux premiers combats au UFC.
Riddle donne un autre bon spectacle au Centre Bell
Dans un duel entre un cogneur et un artiste de la soumission, Matthew Riddle a été en mesure d'imposer son style et de venir à bout de John McGuire par décision unanime.
Riddle (7-3), dont le plan de match consiste la plupart du temps à se planter les deux pieds devant son adversaire et à laisser aller ses poings, a bloqué les quelques timides tentatives d'amenées au sol de McGuire et a échappé à une guillotine peu convaincante à la fin du deuxième round.
Le reste du combat s'est principalement déroulé debout, McGuire démontrant étonnamment peu d'intérêt à sortir du terrain de jeu de son vis-à-vis.
C'était la deuxième fois que Riddle se donnait en spectacle au Centre Bell. En 2010, il avait été la victime du Canadien Sean Pierson au terme de trois rounds de boxe endiablés.
Riddle serait sur une séquence de trois victoires si sa sortie précédente n'avait pas été classée comme un no contest après qu'il eut échoué un test antidopage pour consommation de marijuana.
McGuire (18-5), qui compte dix victoires par soumission en carrière, a subi une deuxième défaite de suite.
Elkins fait la vie dure à Siler
Dans un duel de poids plumes présenté en entrée aux premiers spectateurs à avoir franchi les tourniquets du Centre Bell, Darren Elkins a obtenu une victoire décisive sur Steven Siler au terme de trois rounds à sens unique.
Elkins (15-2) a maîtrisé l'action du premier au dernier assaut grâce à sa capacité à amener son adversaire au sol. Siler a notamment survécu à une guillotine au premier round et s'est sorti d'un étranglement arrière à deux reprises au deuxième.
Les trois juges ont rendu une carte de 30-27, adjugeant à Elkins sa quatrième victoire chez les plumes.
Siler (21-10), qui s'était fait connaître lors de la 14e saison de l'émission de téléréalité The Ultimate Fighter, a subi un premier revers sous la bannière du UFC.