La presse italienne condamne Zidane
Soccer dimanche, 9 juil. 2006. 19:35 vendredi, 22 nov. 2024. 14:55
ROME (AFP) - "Champions du monde": le même titre fait la une des sites internet des principaux quotidiens italiens, très sévères par ailleurs contre le mauvais geste du capitaine de l'équipe de France de football Zinédine Zidane.
"Zidane termine sa carrière sur un coup de tête", juge le Corriere della Sera.
"Ce devait être la soirée qui le consacrait comme un héros de l'histoire du football, et au lieu de ça, Zidane est sorti du terrain la tête basse, à la cinquième minute du second temps supplémentaire, expulsé pour un coup de tête, un geste qui change la fin d'une carrière", commente le grand quotidien de la péninsule.
"Le coup de folie de Zidane", écrit pour sa part le quotidien La Repubblica, qui publie la série de photographies montrant le coup de tête donné par le capitaine de l'équipe de France au défenseur italien Giuseppe Materazzi.
"Champions du monde. Pour la quatrième fois dans l'histoire, l'Italie remporte la grande finale", se félicite la Stampa, le quotidien de Turin, qui raconte également "l'incroyable geste de Zidane, qui alors que le ballon est loin, frappe Materazzi d'un puissant et absurde coup de tête".
Pas la France
Personne dans le camp français n'a voulu condamner ou accabler Zinédine Zidane dimanche soir, coupable d'avoir donné un coup de tête à Marco Materazzi, ce qui lui a valu son exclusion pendant la prolongation de la finale de Coupe du monde de football à Berlin.
"Personne n'en veut à Zizou. De toutes façons, on ne sait pas si ça aurait changé grand chose. Il s'est fait expulser, on sait pourquoi, mais les grands joueurs se font souvent provoquer", a déclaré Florent Malouda après le match, résumant la teneur des réactions côté français.
Zidane, exclu 12 fois dans sa carrière, est cependant connu pour ses réactions instinctives parfois incontrôlées. "Je n'ai pas été étonné de sa réaction, il avait déjà fait cela lorsqu'il jouait à la Juventus", a dit pour sa part le défenseur italien Gianluca Zambrotta.
Zinédine Zidane a quitté le stade dimanche soir sans s'exprimer, et sans expliquer le pourquoi de son geste. "Quand on connaît l'homme, il a fallu des mots très cruels pour qu'il réagisse ainsi", a estimé l'ancien sélectionneur français Michel Hidalgo, reprenant la thèse avancée par le camp des Bleus d'une provocation de Marco Materazzi.
"Quand on +prend+ (sic) comme lui pendant 1h20 et que l'arbitre laisse gentiment faire, on comprend", a dit pour sa part Raymond Domenech, "on n'excuse pas, mais on comprend."
Franz Beckenbauer, l'ancien champion du monde allemand connu pour sa correction, a également supposé que Zidane avait été provoqué: "Cela n'aurait pas dû arriver à Zidane. Il a naturellement affaibli son équipe. Nous savons à quel point les Français sont sensibles quand ils ne voient plus leur capitaine. Zidane est réellement un homme très réservé et pacifique. Materazzi doit bien lui avoir dit quelque chose", a-t-il dit.
Le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes a également refusé dimanche soir d'accabler Zinédine Zidane: "Je l'ai vu dans le vestiaire, il est malheureux", a dit M. Escalettes juste après le match. "Je ne veux ni le juger ni le blâmer, c'est un homme triste et malheureux, il ne faut pas tirer sur l'artiste".
"Zidane termine sa carrière sur un coup de tête", juge le Corriere della Sera.
"Ce devait être la soirée qui le consacrait comme un héros de l'histoire du football, et au lieu de ça, Zidane est sorti du terrain la tête basse, à la cinquième minute du second temps supplémentaire, expulsé pour un coup de tête, un geste qui change la fin d'une carrière", commente le grand quotidien de la péninsule.
"Le coup de folie de Zidane", écrit pour sa part le quotidien La Repubblica, qui publie la série de photographies montrant le coup de tête donné par le capitaine de l'équipe de France au défenseur italien Giuseppe Materazzi.
"Champions du monde. Pour la quatrième fois dans l'histoire, l'Italie remporte la grande finale", se félicite la Stampa, le quotidien de Turin, qui raconte également "l'incroyable geste de Zidane, qui alors que le ballon est loin, frappe Materazzi d'un puissant et absurde coup de tête".
Pas la France
Personne dans le camp français n'a voulu condamner ou accabler Zinédine Zidane dimanche soir, coupable d'avoir donné un coup de tête à Marco Materazzi, ce qui lui a valu son exclusion pendant la prolongation de la finale de Coupe du monde de football à Berlin.
"Personne n'en veut à Zizou. De toutes façons, on ne sait pas si ça aurait changé grand chose. Il s'est fait expulser, on sait pourquoi, mais les grands joueurs se font souvent provoquer", a déclaré Florent Malouda après le match, résumant la teneur des réactions côté français.
Zidane, exclu 12 fois dans sa carrière, est cependant connu pour ses réactions instinctives parfois incontrôlées. "Je n'ai pas été étonné de sa réaction, il avait déjà fait cela lorsqu'il jouait à la Juventus", a dit pour sa part le défenseur italien Gianluca Zambrotta.
Zinédine Zidane a quitté le stade dimanche soir sans s'exprimer, et sans expliquer le pourquoi de son geste. "Quand on connaît l'homme, il a fallu des mots très cruels pour qu'il réagisse ainsi", a estimé l'ancien sélectionneur français Michel Hidalgo, reprenant la thèse avancée par le camp des Bleus d'une provocation de Marco Materazzi.
"Quand on +prend+ (sic) comme lui pendant 1h20 et que l'arbitre laisse gentiment faire, on comprend", a dit pour sa part Raymond Domenech, "on n'excuse pas, mais on comprend."
Franz Beckenbauer, l'ancien champion du monde allemand connu pour sa correction, a également supposé que Zidane avait été provoqué: "Cela n'aurait pas dû arriver à Zidane. Il a naturellement affaibli son équipe. Nous savons à quel point les Français sont sensibles quand ils ne voient plus leur capitaine. Zidane est réellement un homme très réservé et pacifique. Materazzi doit bien lui avoir dit quelque chose", a-t-il dit.
Le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes a également refusé dimanche soir d'accabler Zinédine Zidane: "Je l'ai vu dans le vestiaire, il est malheureux", a dit M. Escalettes juste après le match. "Je ne veux ni le juger ni le blâmer, c'est un homme triste et malheureux, il ne faut pas tirer sur l'artiste".