Le v.-p. de la FIA claque la porte en protestation
La tempête qui s'abat sur la Fédération internationale de l'automobile, l'organisation qui régit la Formule 1 et d'autres séries de course automobile, a pris de l'ampleur après que son vice-président ait claqué la porte pour contester sa façon de fonctionner.
La démission de Robert Reid est le dernier coup d'éclat à secouer la direction de la FIA depuis l'arrivée en poste du président Mohammed Ben Sulayem, après les départs de nombreux dirigeants — qui ont démissionné, ou ont été congédiés.
« J'ai accepté ce poste afin d'offrir plus de transparence, une gouvernance plus claire, et établir un leadership collaboratif », a expliqué Reid sur les réseaux sociaux.
« Au fil du temps, ces principes ont été laissés de côté et donc, je ne peux plus, en toute bonne foi, continuer de soutenir un système qui ne reflète plus ces valeurs8 », a-t-il ajouté.
La FIA a également eu ses démêlés avec les pilotes de F1 à la suite de la décision de Ben Sulayem d'interdire les blasphèmes. De nouveaux règlements adoptés en 2025 permettent à la FIA de suspendre des pilotes qui blasphèment régulièrement ou qui émettent des opinions politiques.
Le quadruple champion en titre de F1, Max Verstappen, s'est limité à des réponses courtes lors d'une conférence de presse de la FIA l'an dernier après avoir été sanctionné pour avoir blasphémé. Les pilotes du Championnat du monde de rallye ont mené une opération de boycottage des entrevues le mois dernier afin de contester l'amende émise contre un pilote qui avait utilisé un juron pendant un entretien.