Les 5 principales raisons d'assister au Grand Prix du Canada
Formule 1 jeudi, 6 juin 2019. 07:00 mercredi, 5 juin 2019. 06:49Section spéciale du Grand Prix du Canada
5. Montréal
Pour les Montréalais, le Grand Prix du Canada, qui se déroule depuis 1982 au début du mois de juin, marque le véritable début de l'été. L'ambiance est donc déjà joyeuse!
La semaine de la F1 est célébrée par le Festival du Grand Prix sur la rue Crescent (500 000 personnes par année), située en plein centre-ville. Concours d'arrêts aux puits, collection de belles voitures, spectacles, kiosques interactifs, ambiance de fête.
D'autres festivals participent à la liesse qui envahit Montréal: sur la rue St-Laurent, l'une des belles rues animées de Montréal, et dans la Petite Italie.
Et puis il y a les restaurants de Montréal. Et les magasins de Montréal.
Montréal est une destination reconnue et même traditionnelle de la F1. Le circuit de l'Île Notre-Dame est le sixième en termes d’ancienneté au Championnat du monde, qui a débuté en 1950.
Et ce rendez-vous annuel, qui date de 1978, a aussi fait sa place dans le livre des records.
Montréal a vécu la première victoire de Gilles Villeneuve, Thierry Boutsen, Jean Alesi, Lewis Hamilton (dès sa première saison), Robert Kubica (un an après son spectaculaire accident sur la même piste) et Daniel Ricciardo. C'est à Montréal que Hamilton a égalé le record de 65 positions de tête de son héros de jeunesse Ayrton Senna et qu'a eu lieu le premier doublé de frères en F1 (les Schumacher, Ralf devant son frère Michael).
4. Journée Portes Ouvertes
Le jeudi à l'heure du midi, les amateurs sont invités au circuit dans le cadre de la Journée Portes Ouvertes. Ils peuvent déambuler dans les puits et regarder les garages et les voitures.
Il faut aussi profiter de la séance de signature pour dire bonjour à son pilote favori.
Les vrais amateurs peuvent aussi marcher sur la piste pour vraiment apprendre le circuit.
3. Un circuit parfait pour les spectateurs
Premièrement un site magnifique, la piste étant située sur une île au milieu du fleuve St-Laurent.
Et quelle joie de pouvoir y accéder aussi facilement avec le métro.
Le Circuit Gilles-Villeneuve a aussi la particularité d'avoir des gradins situés près de la piste. On peut vraiment apprécier la vitesse des voitures, la puissance du freinage, les vives réaccélérations en sortie de virage. Et même les mains du pilote sur le volant lorsqu'il négocie un virage.
Résultat: les gradins sont remplis, ce qu'apprécient d'ailleurs les pilotes.
2. Le Circuit Gilles-Villeneuve : un test pour les pilotes
Au premier coup d'œil, le circuit est constitué de lignes droites séparées par des chicanes. Un tracé il faut dire limité par la configuration de l'Île Notre-Dame, avec ses canaux et son lac (où l'on peut d'ailleurs se baigner). Donc rien de trop compliqué pour les pilotes?
L'avis de Kimi Raïkkönen:
« Facile à apprendre, mais difficile à apprivoiser ».
Déjà on commence à comprendre l'attrait de ce circuit pour les pilotes.
Cette piste s'apparente à un circuit urbain, car les murets de sécurité sont parfois près de la piste et sinon tout juste sur le bord du circuit.
Et cela plaît aux pilotes, car ils apprécient un circuit un peu à l'ancienne, avec des murets près de la piste, contrairement aux nouveaux circuits modernes qu'ils trouvent souvent aseptisés. Ils aiment cette notion de danger, d'avoir à contrôler parfaitement leur voiture entre les barrières.
Ces murs, il faut les frôler en pilotant à la limite :
L'avis de Robert Kubica :
« Si la voiture est à quelques millimètres du mur en sortie de virage, on fait 0,4s de mieux que si la voiture est à 25 centimètres ».
Et vous comprendrez que la moindre erreur est sanctionnée. En résumé :
L'avis de Sergio Perez:
« un circuit qui récompense la bravoure et punit les erreurs ».
Et des erreurs, même les plus grands champions en commettent...
1. Une course mouvementée
Eh ou ! À quel autre endroit qu'à Montréal trois champions du monde peuvent-ils se retrouver dans le mur, lors de la même course et dans la même courbe?
GP du Canada 1999 : Michael Schumacher, Jacques Villeneuve et Damon Hill tapent le mur à la sortie du dernier virage, surnommé par la suite le « Mur des Champions ».
On voit de tout sur la piste de l'Île Notre-Dame : d'innombrables accrochages (parfois entre coéquipiers), des tête-à-queue, des suspensions brisées contre les rails.
Quelques moments loufoques : des pilotes qui sortent des puits et entrent en piste AVANT le départ. Des pilotes qui se tamponnent au bout de la ligne des puits. Un pilote qui coupe accidentellement son moteur à quelques virages de l'arrivée.
En 2011, sous la pluie, on a vu un pilote aller au contact avec deux autres voitures (dont celle de son propre coéquipier), subir une pénalité qui le renvoie en dernière place, puis remonter en deuxième position avant de pousser le meneur de l'épreuve à la faute à un demi-tour de l'arrivée. Jenson Button a toujours déclaré qu'il s'agissait de sa plus belle victoire.
Avec tous ces incidents, la Voiture de sécurité est souvent utilisée à Montréal. Pour les néophytes, il faut savoir que la Voiture de sécurité circule au ralenti en piste pour regrouper toutes les voitures derrière elle, pendant que les travailleurs de piste nettoient les lieux d'un accident. Lorsque la piste est dégagée, cette voiture se range et on assiste alors à une relance de course avec toutes les voitures regroupées: action garantie!
Et il y a parfois une marmotte à éviter!
Calendrier
Essais Libres 1 Vendredi 7 juin 10 h - 11 h 30
Essais Libres 2 Vendredi 7 juin 14 h -15 h30
Essais Libres 3 Samedi 8 juin 11 h - 12 h
Qualifications Samedi 8 juin 14 h -15 h
GRAND PRIX Dimanche 9 juin 14 h - 16 h