Grosse fin de semaine de Supercross au Stade olympique!
Course mardi, 17 sept. 2002. 14:37 jeudi, 12 déc. 2024. 05:30
Heureusement qu'il n'y a pas eu de courses au cours des dernières semaines
Ça m'a donné un peu de temps pour me remettre de mes côtes fêlées et de mon arthroscopie au pouce!
Mais, en fin de semaine, attention, car c'est la grosse course Supercross au Stade!
Inutile de dire que j'ai recommencé à pratiquer et à m'entraîner régulièrement. Comme j'ai passé l'été à courser sur des circuits naturels, qui ne comptent pas beaucoup de sauts, c'était important que je m'y remette. Ce qui me facilite les choses, c'est que j'ai le privilège de pouvoir me « faire la main » chez moi, sur mon terrain de Supercross personnel, derrière la maison. C'est un circuit semblable - en moins vaste, évidemment - au circuit du Stade, qui comprend les mêmes caractéristiques, des obstacles artificiels : des sauts, des doubles sauts, des plateaux, des whoops, etc.
Je ne suis pas à 100 % de ma forme, c'est vrai, mais la condition physique est un peu moins importante pour le Supercross que le Motocross. Le Supercross, je vous l'ai déjà expliqué, c'est 15 tours de 1 minute chacun à l'intérieur, alors que le Motocross, c'est 2 courses de 35 minutes, sous la grosse chaleur, à l'extérieur.
Le gars à battre!
Pour moi, il y a trois stades de préparation pour une course :
1) La préparation mentale : il faut savoir gérer le stress lié aux courses. Le Stade, c'est un événement majeur, donc stressant. Il y a beaucoup de monde, qui compte beaucoup pour moi et pour l'équipe : les nombreux fans, les commanditaires de l'événement et les bons coureurs que je dois garder à l'œil!
Et puis, il ne faut pas oublier qu'au Stade, je suis le gars à battre, celui qui a gagné la dernière course.
2) L'entraînement cardiovasculaire (jogging, bicyclette stationnaire, etc.). Au Stade, l'air n'est pas aussi frais que l'air sur les terrains naturels. La fumée que dégagent les motos et les feux d'artifice du spectacles du début est très dense. Ça pollue l'air et ça fait une grosse différence sur le plan de la respiration.
3) La préparation technique. J'ai coursé en Supercross tout l'hiver dernier. C'est sûr qu'il faut changer les suspensions des motos, car je fais beaucoup plus de sauts et ça demande des ajustements différents, mais c'est à peu près le seul gros changement technique.
C'est ma 12e course au Stade! J'ai de l'expérience. J'ai confiance.
Je sais comment réagit ma moto. Je me suis entraîné. Je suis prêt. Et j'ai bien hâte!
Les autres coureurs
John Dowd, Ivan Tedesco et Keith Johnson font partie des coureurs américains qui seront présents à la course de samedi.
Marco Dorsch, un Allemand, sera là également, ainsi qu'un coureur autrichien et deux coureurs français.
Mais, surtout, il ne faut pas oublier le coureur canadien, Blair Morgan, qui a terminé 2e (derrière moi) au Championnat canadien, et le québécois Marco Dubé, qui s'est bien démarqué au cours de la dernière saison.
Au plaisir de courser devant vous le samedi 21 septembre, au Stade. Je vous attends !
Mais, en fin de semaine, attention, car c'est la grosse course Supercross au Stade!
Inutile de dire que j'ai recommencé à pratiquer et à m'entraîner régulièrement. Comme j'ai passé l'été à courser sur des circuits naturels, qui ne comptent pas beaucoup de sauts, c'était important que je m'y remette. Ce qui me facilite les choses, c'est que j'ai le privilège de pouvoir me « faire la main » chez moi, sur mon terrain de Supercross personnel, derrière la maison. C'est un circuit semblable - en moins vaste, évidemment - au circuit du Stade, qui comprend les mêmes caractéristiques, des obstacles artificiels : des sauts, des doubles sauts, des plateaux, des whoops, etc.
Je ne suis pas à 100 % de ma forme, c'est vrai, mais la condition physique est un peu moins importante pour le Supercross que le Motocross. Le Supercross, je vous l'ai déjà expliqué, c'est 15 tours de 1 minute chacun à l'intérieur, alors que le Motocross, c'est 2 courses de 35 minutes, sous la grosse chaleur, à l'extérieur.
Le gars à battre!
Pour moi, il y a trois stades de préparation pour une course :
1) La préparation mentale : il faut savoir gérer le stress lié aux courses. Le Stade, c'est un événement majeur, donc stressant. Il y a beaucoup de monde, qui compte beaucoup pour moi et pour l'équipe : les nombreux fans, les commanditaires de l'événement et les bons coureurs que je dois garder à l'œil!
Et puis, il ne faut pas oublier qu'au Stade, je suis le gars à battre, celui qui a gagné la dernière course.
2) L'entraînement cardiovasculaire (jogging, bicyclette stationnaire, etc.). Au Stade, l'air n'est pas aussi frais que l'air sur les terrains naturels. La fumée que dégagent les motos et les feux d'artifice du spectacles du début est très dense. Ça pollue l'air et ça fait une grosse différence sur le plan de la respiration.
3) La préparation technique. J'ai coursé en Supercross tout l'hiver dernier. C'est sûr qu'il faut changer les suspensions des motos, car je fais beaucoup plus de sauts et ça demande des ajustements différents, mais c'est à peu près le seul gros changement technique.
C'est ma 12e course au Stade! J'ai de l'expérience. J'ai confiance.
Je sais comment réagit ma moto. Je me suis entraîné. Je suis prêt. Et j'ai bien hâte!
Les autres coureurs
John Dowd, Ivan Tedesco et Keith Johnson font partie des coureurs américains qui seront présents à la course de samedi.
Marco Dorsch, un Allemand, sera là également, ainsi qu'un coureur autrichien et deux coureurs français.
Mais, surtout, il ne faut pas oublier le coureur canadien, Blair Morgan, qui a terminé 2e (derrière moi) au Championnat canadien, et le québécois Marco Dubé, qui s'est bien démarqué au cours de la dernière saison.
Au plaisir de courser devant vous le samedi 21 septembre, au Stade. Je vous attends !