Après une expérience que je pourrais qualifier de souffrante le mois dernier sur le circuit de Sonoma, une deuxième opportunité se présente à moi de courir en Coupe Sprint, le championnat le plus prestigieux en NASCAR, ce week-end.

Un passionné de course automobile comme moi aura toujours hâte de se retrouver derrière le volant, mais j'avoue que cette fois, ce sera vraiment intéressant d'avoir la chance de piloter sur le mythique ovale de l'Indianapolis Motor Speedway, dans le cadre du Brickyard 400.

Plus tard aujourd'hui, je m'envolerai donc vers l'Indiana, et à compter de vendredi matin, toutes les énergies seront consacrées à trouver les bons réglages avec les gens de l'équipe Go Fas Racing. Nous aurons deux bonnes séances d'essais durant la journée de vendredi. Les qualifications se dérouleront samedi et à c'est à 15 h dimanche (en direct sur RDS2), que le départ sera donné.

L'analyste en moi a aussi bien hâte de revenir sur les ondes de RDS et de partager ma deuxième expérience au volant de ce bolide, et de faire le récit d'une fin de semaine qui promet d'être bien amusante.

La bonne nouvelle, c'est que le fameux problème de ventilation du casque qui m'avait rendu la vie dure le mois dernier est maintenant chose du passé. On s'est assuré que ce pépin ne se reproduise pas. De toute manière, c'est le genre de malchance qui n'arrive que très rarement. Quand j'y repense, d'avoir conduit dans de telles circonstances - par un temps extrêmement chaud et humide - était réellement dangereux, surtout que je suis passé près de m'évanouir à un certain moment!

J'ai l'impression que si j'arrive à effectuer les ajustements en piste assez rapidement, une place à l'intérieur du top-30 n'est pas hors de portée. Je crois que l'équipe serait satisfaite d'un tel résultat.

Rallycross au GP3R : les doigts croisés

Mes participations à l'épreuve du Championnat de rallycross disputée sur le circuit de Trois-Rivières en 2014 et 2015 avaient été des plus plaisantes, et je n'ai jamais caché mon envie de répéter l'expérience.

Je considérais que les chances de renouveler ma participation cette année étaient faibles, mais une porte s'est entrouverte ces derniers jours, de sorte que je conserve l'espoir de piloter en sol québécois les 6 et 7 août prochains.

Ce genre d'entente se produit fréquemment à la dernière minute, mais les discussions vont dans le bon sens, et qui sait, peut-être une bonne nouvelle pourrait-elle être annoncée la semaine prochaine?

Un fait demeure certain : si j'obtiens un volant pour cette course disputée sur terre, mes chances de bien performer seront intéressantes, car j'aurai fait du millage plus tôt dans l'été en NASCAR. J'aurai piloté des voitures ultra-rapides, donc le facteur « rouille » ne sera pas présent, contrairement aux deux derniers étés.

À suivre!

* Propos recueillis par RDS.ca