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Grands Prix cylistes de Québec et Montréal : deux épreuves qui valent ce long détour

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Les Grands Prix cyclistes de Québec et Montréal sont les seules courses du World Tour en Amérique du Nord. Aux dires des différents coureurs rencontrés mardi, ce long détour a sa place au calendrier.

« C'est agréable de venir sur un nouveau continent. On n'a pas l'habitude de courir ici et les courses sont très bien organisées. On est très bien accueillis et on peut vraiment profiter de notre forme pour se préparer pour les Championnats [du monde] qui arrivent. Et ce sont des parcours très bien conçus », a souligné Valentin Madouas, médaillé d'argent des Jeux de Paris à la course sur route, à sa descente du vol nolisé par les organisateurs, à l'aéroport international Montréal-Trudeau.

Le Français de l'équipe Groupama-FDJ, quatrième l'an dernier à Montréal, a hâte de renouer avec les parcours.

« On a une équipe qui peut rivaliser sur les deux courses. L'objectif ce sera d'accrocher un podium sur l'une de ces courses », a-t-il indiqué.

Arnaud De Lie (Lotto Dstny), vainqueur à Québec l'an dernier, a rappelé que l'enjeu est grand pour le peloton, qui comptera aussi sur Tadej Pogacar, Julian Alaphilippe, Michael Woods, Derek Gee, ainsi que les Québécois Hugo Houle et Guillaume Boivin.

« Premièrement, c'est du World Tour, ce sont deux courses importantes du calendrier, a noté De Lie. Ensuite, l'ambiance est bien différente de celle de l'Europe et on y court avec beaucoup de plaisir. »

« À la fin de la saison, on établit les objectifs pour la suivante et Québec était l'un de ces objectifs pour moi. J'espère faire une belle course et pourquoi pas, relever les bras à la fin », a ajouté De Lie, qui a dit se souvenir « comme si c'était hier » de sa victoire dans la Vieille Capitale.

Le vétéran Romain Bardet, qui prendra sa retraite à la fin de la saison, parle quant à lui de courses que les coureurs ont hâte de préparer.

«Ce sont de beaux événements. Ce sont aussi des courses qui nous permettent de nous situer avec les Mondiaux qui approchent.

« Pour ma part, Montréal, c'est une course qui me plaît beaucoup. (...) C'est assez atypique de faire une course en plein cœur d'une ville. Pour le sport, ça fait du bien, c'est un format assez différent. »

« Au niveau physique, Montréal est possiblement la course la plus exigeante de l'année. Il y a aussi une bonne dimension technique. Comme le circuit est assez court et que les ascensions se répètent à la chaîne, ça donne une certaine incertitude sur le moment où la course sera lancée. »

Justement, du côté sportif, la difficulté a été augmentée d'un cran cette année en raison de la participation de Pogacar, numéro 1 au monde.

Le vainqueur du Tour de France 2020, 2021, 2024, du Tour d'Italie 2024 et du Grand Prix cycliste de Montréal en 2022 disputera sa première course depuis son sacre de la dernière Grande Boucle.

« Ça ne facilite pas la chose, a admis De Lie. J'espère qu'à Québec, il sera particulièrement sympathique avec nous. Ça reste le meilleur cycliste du monde et il peut changer le cours d'une course. »

« Il est imprévisible, ça va changer la course, a confirmé Madouas. Faudra se préparer à tous types de scénario. Soit une course plus rapide ou plus latente. Il a une très bonne équipe autour de lui. »

« Je crois que [le Suisse] Mark Hirschi [son coéquipier chez UAE Team Emirates] et lui sont les favoris. La tactique de l'équipe sera de les contrer et qu'ils ne se retrouvent pas à dicter leur loi et qu'on ne soit que les spectateurs de leur course, a pour sa part expliqué Bardet. Les autres équipes devront tenter quelque chose avant qu'eux ne dictent la course. »

Le Grand Prix de Québec sera disputé vendredi. L'épreuve montréalaise aura quant à elle lieu dimanche.