Santé mentale affectée?
Les gens courent de plus en plus.
Je suis certain que vous l'avez remarqué dans votre entourage, votre patelin, votre région.
Or, il ne faut pas s'étonner de voir que les chercheurs désirent en savoir davantage sur les bienfaits de cette discipline.
De ce fait, naissent toutes sortes d'études qui viennent nous informer. Cependant, il faut être en mesure de bien les comprendre et surtout ne pas partir en peur avec celles-ci et ce, même si pour la plupart, elles sont sérieuses et proviennent d'excellentes références.
La dernière qui a attiré mon attention provient de la revue Sports Médecine et parle des problèmes de santé mentale pour les adeptes des ultras marathons, en particulier, chez les amateurs, donc, la population en général.
On a étudié le comportement de 3670 coureurs amateurs sur des distances de plus de 42km.
IL FAUDRA D'AUTRES RECHERCHES
Semble-t-il que les exigences mentales, comportementales et physiques de l'entraînement entraîneraient des résultats inadaptés. Les chercheurs en sont venus à la conclusion que les problèmes de santé mentale deviennent courants et peuvent causer de sérieux impacts sur la psychologie, la santé physique et les performances.
Alors, pour mieux comprendre ces résultats qui indiquent des taux relativement élevés de ce genre d'ennuis, on a estimé que la prévalence des troubles d'alimentation pouvait se situer entre 32 à 62% chez certains athlètes.
Pour la dépendance à l'exercice, de 11 à 18%, pour des symptômes dépressifs, 18% et finalement, en rapport avec les troubles de sommeil, 25%.
Bien que cette étude donne matière à réflexions, on reconnait que d'autres recherches approfondies seront nécessaires pour mieux comprendre le comportement de ceux et celles qui s'adonnent sur une base régulière à des ultras.
CONTRÔLER CETTE PULSION
Je possède peu d'expérience pour les longues distances n'ayant jamais osé dépasser les 42km sauf il y a deux semaines pour un 80 km, course et marche. Je n'ai jamais ressenti le besoin d'explorer ce milieu. Toutefois, je me suis légèrement reconnu dans ces statistiques.
Particulièrement en rapport avec la dépendance à la course à pied. Pour moi, c'est assurément mental et au fil des années, j'ai dû apprendre à contrôler cette pulsion qui peut facilement inciter au dérapage et, qui sait ce qui pourrait se produire par la suite.
L'abus, l'exagération, on doit contrôler ces facteurs car ils peuvent devenir négatifs.
Comme dans tous les domaines, il faut savoir doser pour profiter des avantages afin que la course à pied demeure une discipline agréable à pratiquer à chacune de nos sorties.
Facile à écrire, à dire mais c'est autre chose de le mettre en pratique, je dois le reconnaître.