Livan Hernandez est un lanceur transformé
Baseball samedi, 6 sept. 2003. 16:37 jeudi, 21 nov. 2024. 19:23
(ESPN.com) - C'est généralement vers l'âge de 28 ans qu'un lanceur atteint le sommet de son art. Depuis l'âge de 21 ans habituellement, le lanceur a déjà lancé 1 200 manches. Par la suite toutefois, ce lanceur connaît fréquemment des saisons ordinaires, des saisons avec des moyennes de 500. Ce qui est très bien si vous n'avez que des petites aspirations.
Depuis la pause du match des étoiles, le lanceur Livan Hernandez des Expos de Montréal présente un dossier de 5-2, avec une mpm de 1,65 en neuf départs.
Il se révèle comme l'un des meilleurs lanceurs de la Ligue nationale cette saison. Il est vrai qu'il n'occupe que le huitième rang avec sa mpm, mais après son départ de vendredi à San Juan contre les Marlins de la Floride, il totalise plus de manches lancées que les sept autres lanceurs qui le devancent pour la moyenne.
Hernandez n'a jamais été aussi solide de sa carrière. Il a été dominant à sa première saison en 1997 avec un dossier de 9-3 et une mpm de 3,18 mais il n'avait effectué que 17 départs à l'époque. De 1998 à 2002, Hernandez a compilé une fiche bien ordinaire de 60-66, avec une mpm de 4,54.
En plus d'être un des meilleurs de sa profession cette année, il se veut aussi une véritable aubaine avec un salaire inférieur à quatre millions de dollars.
Personne ne pouvait anticiper que Hernandez compterait 15 victoires à ce stade-ci de la campagne. On raconte qu'il est devenu un lanceur transformé le 27 juin lors d'un match contre les Blue Jays à Toronto.
Hernandez n'avait pourtant rien accompli de particulier contre les Jays cette journée-là. Il avait lancé sept manches, donné cinq points sur huit coups sûrs, donné deux buts sur balles et obtenu qu'un retrait au bâton. Mais il s'est passé quelque chose qui allait lui permettre de devenir un lanceur de premier plan. Le type de lanceur à qui un gérant voudrait confier la balle lors d'une partie importante.
L'instructeur des lanceurs des Expos, Randy St. Claire, m'a confié cette semaine ce qui avait fait la différence. "Lors de cette partie à Toronto, Livan a lancé quelques balles cassantes en utilisant un élan différent et lors d'un entraînement suivant, il m'a demandé ce que j'en pensais."
"Je lui ai dit que j'aimais bien l'effet de sa balle cassante, a ajouté St. Claire. J'aimais aussi la réaction des frappeurs face à ses tirs."
À son départ suivant au Shea Stadium contre les Mets le 2 juillet, Hernandez a su faire l'ajustement et il est méconnaissable depuis.
Les résultats sont notoires et Hernandez va facilement connaître la meilleure saison de sa carrière. Ce petit ajustement apporté à son élan il y a deux mois l'a complètement transformé.
Avant le mois de juillet, Hernandez avait un dossier de 6-6, avec une mpm de 4,19, ce qui n'était pas mauvais. Son ratio de but sur balles était de 2,1 par neuf manches, le meilleur de sa carrière. Le seul problème se situait au niveau des retraits au bâton puisque son ratio n'était que 5,5 par neuf manches
Son nouvel élan a bouleversé sa saison. Les chiffres sont d'ailleurs éloquents. À ses 16 premiers départs, il n'avait réussi que trois parties de six retraits au bâton et qu'à une occasion seulement, il avait retiré sept frappeurs adverses. Les choses se sont améliorées depuis. À ses 12 derniers départs, soit depuis qu'il a modifié son élan, il a obtenu plus de sept retraits sur des prises dans sept matchs. Son ratio de retraits au bâton qui était de 5,5 par neuf manches, est maintenant de 8,4 par match et les victoires ne cessent de s'accumuler.
Depuis la pause du match des étoiles, le lanceur Livan Hernandez des Expos de Montréal présente un dossier de 5-2, avec une mpm de 1,65 en neuf départs.
Il se révèle comme l'un des meilleurs lanceurs de la Ligue nationale cette saison. Il est vrai qu'il n'occupe que le huitième rang avec sa mpm, mais après son départ de vendredi à San Juan contre les Marlins de la Floride, il totalise plus de manches lancées que les sept autres lanceurs qui le devancent pour la moyenne.
Hernandez n'a jamais été aussi solide de sa carrière. Il a été dominant à sa première saison en 1997 avec un dossier de 9-3 et une mpm de 3,18 mais il n'avait effectué que 17 départs à l'époque. De 1998 à 2002, Hernandez a compilé une fiche bien ordinaire de 60-66, avec une mpm de 4,54.
En plus d'être un des meilleurs de sa profession cette année, il se veut aussi une véritable aubaine avec un salaire inférieur à quatre millions de dollars.
Personne ne pouvait anticiper que Hernandez compterait 15 victoires à ce stade-ci de la campagne. On raconte qu'il est devenu un lanceur transformé le 27 juin lors d'un match contre les Blue Jays à Toronto.
Hernandez n'avait pourtant rien accompli de particulier contre les Jays cette journée-là. Il avait lancé sept manches, donné cinq points sur huit coups sûrs, donné deux buts sur balles et obtenu qu'un retrait au bâton. Mais il s'est passé quelque chose qui allait lui permettre de devenir un lanceur de premier plan. Le type de lanceur à qui un gérant voudrait confier la balle lors d'une partie importante.
L'instructeur des lanceurs des Expos, Randy St. Claire, m'a confié cette semaine ce qui avait fait la différence. "Lors de cette partie à Toronto, Livan a lancé quelques balles cassantes en utilisant un élan différent et lors d'un entraînement suivant, il m'a demandé ce que j'en pensais."
"Je lui ai dit que j'aimais bien l'effet de sa balle cassante, a ajouté St. Claire. J'aimais aussi la réaction des frappeurs face à ses tirs."
À son départ suivant au Shea Stadium contre les Mets le 2 juillet, Hernandez a su faire l'ajustement et il est méconnaissable depuis.
Les résultats sont notoires et Hernandez va facilement connaître la meilleure saison de sa carrière. Ce petit ajustement apporté à son élan il y a deux mois l'a complètement transformé.
Avant le mois de juillet, Hernandez avait un dossier de 6-6, avec une mpm de 4,19, ce qui n'était pas mauvais. Son ratio de but sur balles était de 2,1 par neuf manches, le meilleur de sa carrière. Le seul problème se situait au niveau des retraits au bâton puisque son ratio n'était que 5,5 par neuf manches
Son nouvel élan a bouleversé sa saison. Les chiffres sont d'ailleurs éloquents. À ses 16 premiers départs, il n'avait réussi que trois parties de six retraits au bâton et qu'à une occasion seulement, il avait retiré sept frappeurs adverses. Les choses se sont améliorées depuis. À ses 12 derniers départs, soit depuis qu'il a modifié son élan, il a obtenu plus de sept retraits sur des prises dans sept matchs. Son ratio de retraits au bâton qui était de 5,5 par neuf manches, est maintenant de 8,4 par match et les victoires ne cessent de s'accumuler.