MONTREAL - Les gouvernements seraient prêts à sauver le Grand Prix du Canada de Formule Un, même s'il semble que pour ce faire, ils devront se passer de l'appui d'un promoteur privé, selon ce que rapporte vendredi le "Journal de Montréal".

L'échec des sollicitations d'intérêts privés provoquerait d'ailleurs un retard de quelques jours d'une annonce sur l'implication des pouvoirs publics dans la relance du Grand Prix. Divers scénarios seraient encore à l'étude.

Le quotidien évoque que la survie de l'épreuve de Montréal pourrait notamment passer par la création d'un organisme sans but lucratif (OSBL) formé de cinq administrateurs indépendants et d'un directeur général. Le conseil d'administration constitué par le plan de relance du Grand Prix du Canada pourrait inclure Normand Legault, le promoteur de longue date de l'événement.

Le journal affirme que le richissime fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, a refusé de s'impliquer par souci de ne pas se plier aux exigences du promoteur de la Formule Un, Bernie Ecclestone. Il aurait été sollicité mercredi dernier, à New York, par Normand Legault.

Quant au propriétaire du Canadien de Montréal, George Gillett, il ne serait pas prêt à prendre de risques financiers.