Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Un dernier droit important pour les Alouettes de Montréal

Publié
Mise à jour

MONTRÉAL – D'un côté, les Alouettes sont déjà assurés de disputer la finale de l'Est. De l'autre, ils ont obtenu une seule victoire depuis quatre parties. Dans le nid, personne n'est ravi de ce portrait.

 

En 2023, les Alouettes se sont envolés jusqu'à la conquête de la coupe Grey grâce à huit gains d'affilée. Cette fois, en ayant déjà acquis le statut d'hôtes de la finale de l'Est, les résultats des trois dernières parties de la saison régulières ne sont plus cruciaux, mais n'allez pas dire ça aux joueurs et aux entraîneurs.

 

« Ces trois matchs sont très importants pour le momentum. Arriver en éliminatoires sur une lancée, comme l'an passé, c'est hyper important. On veut avoir le vent dans le dos et on ne veut pas tomber dans le piège de la complaisance », a cerné le maraudeur Marc-Antoine Dequoy.

 

Ça cadre exactement avec l'approche de l'entraîneur-chef Jason Maas. Il a déjà annoncé que ça prendra une blessure pour obtenir un congé lors des trois derniers matchs.

 

Maas utilisera ces rencontres pour peaufiner quelques éléments. Il a eu amplement le temps d'y songer depuis le revers du 28 septembre à Toronto.

 

« Est-ce qu'on frappe dans le mille dans les derniers matchs ? Non et c'est la raison pourquoi on n'a pas gagné toutes ces parties », a admis l'entraîneur.

 

« On aura droit à la meilleure opposition de nos adversaires. On veut progresser et gagner, on ne veut pas changer notre état d'esprit », a-t-il assuré.

 

Les entraînements serviront de laboratoire pour équilibrer la formule gagnante.

 

« Je crois fermement qu'on deviendra une meilleure équipe après chaque entraînement et que ça va culminer à jouer notre meilleur football quand ça compte le plus, lors des éliminatoires. Je veux qu'on soit meilleurs dès demain ! », a lancé Maas qui affichait son intensité habituelle pour ce retour au boulot de son club.

 

Ce n'est pas un secret, la défense contre la course sera une priorité pour les Alouettes. Cet aspect a causé des ennuis des Alouettes et leurs adversaires vont tenter d'exploiter cette lacune actuelle.

 

« On en a parlé, c'est une question d'assignation, de bloquer les corridors et d'implication physique. Est-ce que ça s'est reproduit un peu trop souvent ? C'est vrai, mais on a beaucoup insisté là-dessus pendant la semaine de pause et pour le dernier droit de la saison », a réagi Maas.

 

« On voit une tendance en ce moment, on n'est pas à la hauteur de nos standards. On alloue trop de verges et tout le monde a une part de responsabilités. Mais on sait qu'on sera en mesure de corriger cet enjeu. On revient un peu à l'identité d'arrêter la course en premier essai. On l'a fait l'an passé », a décrit Dequoy.

 

Le prochain dossier sur la table des entraîneurs est plus vaste : la constance.  

 

« C'est le plus important. Dans chacune des trois phases, on peut encore progresser. En attaque, on a été notre pire ennemi. On n'a pas été assez bons en deuxième essai. On doit mieux faire et on voit que des occasions sont présentes. On doit mieux enseigner le tout et les joueurs peuvent mieux exécuter également », a mentionné Maas.

 

Mais l'entraîneur balaie du revers de la main l'argument que son équipe a manqué de conviction récemment en raison des acquis éliminatoires.

 

« Non, je ne dirais pas ça du tout et je m'appuie sur la façon dont on joue et on pratique. On a perdu des matchs, mais jamais en raison de notre attitude », a conclu Maas qui a profité de la pause d'une semaine pour regarder son fils pratiquer mille et un sports dont le football où il évolue à la position de quart-arrière.