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Marc-Antoine Dequoy de retour avec ses coéquipiers

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Bonne nouvelle dans le camp des Alouettes de Montréal : après avoir raté la dernière semaine et la rencontre face aux Stampeders de Calgary, le maraudeur Marc-Antoine Dequoy a rejoint ses coéquipiers à l'entraînement, mardi.

Sa présence sur la surface synthétique du stade Hébert de Saint-Léonard dès le jour 1 de cette semaine de préparation laisse présager que Dequoy sera en uniforme contre le Rouge et Noir, à Ottawa samedi, même s'il n'a pas pris part aux exercices en équipe.

« Il se sent mieux, c'est clair, a noté l'entraîneur-chef Jason Maas. Il est venu voir ce qu'il pouvait faire sur le terrain [mardi] et on s'attend à ce qu'il aille mieux encore [mercredi]. »

Le no 24 des Alouettes a subi une blessure à la tête dans la rencontre face aux Lions de la Colombie-Britannique le 6 septembre dernier. Le club n'a pas précisé s'il s'agissait ou non d'une commotion cérébrale. Pas plus que Dequoy d'ailleurs.

« Je voulais m'assurer d'être le plus près possible de 100 % avant de revenir sur le terrain et certaines choses me ralentissaient, a dit Dequoy. La décision a été prise quand même assez tôt avec la direction de me reposer la semaine dernière pour être prêt pour cette semaine.

« C'était une belle journée pour revenir sur le terrain. On prend ça au jour le jour. (...) C'était une journée pour me remettre le football dans le corps. Une semaine, ce n'est pas long, mais il peut se passer plein de choses. Ça a adonné aussi que c'était notre jour 1, où on y va avec plusieurs exercices marchés. C'était un bon rythme pour moi. [Mercredi], on va mettre plus d'efforts, on va pousser. »

Les Alouettes (10-2-1) chercheront à retrouver le chemin de la victoire après deux sorties sans gain (0-1-1) ce samedi. En battant le Rouge et Noir (8-4-1), le club de football montréalais s'assurerait du bris d'égalité contre la formation ottavienne. Si jamais les Argonauts de Toronto devaient aussi subir la défaite aux mains des Tiger-Cats d'Hamilton, les Alouettes s'assureraient ainsi la présentation d'un match éliminatoire à domicile.

Après une qualification aux éliminatoires il y a deux semaines, ce match à domicile se veut la prochaine étape sur la liste d'objectifs des Alouettes. Le quart Cody Fajardo a toutefois rappelé que l'objectif premier de cette saison 2024 n'est pas seulement de s'assurer de jouer les éliminatoires à domicile.

« C'est la prochaine étape, mais ce qu'on veut vraiment, c'est d'obtenir un laissez-passer au premier tour, a-t-il noté. On espère donc obtenir ce privilège, disputer une rencontre devant nos fabuleux partisans et atteindre de nouveau la finale de la Coupe Grey. »

« C'est assurément ce qu'on veut: se qualifier pour les éliminatoires, assurer un match à domicile, puis remporter votre association, a confirmé Maas. Toutes ces choses sont des objectifs pour la saison, mais on les obtient en demeurant concentrés sur la tâche à accomplir chaque semaine.

« Nous savons ce que nous pouvons accomplir [avec une victoire cette semaine]. Nous ne nous laissons pas aveugler par cela. Nous savons ce que nous devons accomplir. Nous nous préparons comme jamais pour affronter Ottawa cette semaine. »

Une première enivrante

Le joueur de ligne défensive Philippe Lemieux-Cardinal a vécu une grande première samedi à Calgary, alors qu'il s'est retrouvé dans la formation des Alouettes pour la première fois.

Les circonstances de la rencontre ont fait en sorte que l'ailier défensif de 27 ans n'a été utilisé que pour un jeu, mais cette première expérience lui a donné envie de goûter de nouveau à la LCF.

« On m'a dit jeudi soir, après la semaine d'entraînement, de préparer mes sacs pour quitter vers Calgary le lendemain, a noté l'ancien porte-couleurs des Carabins de l'Université de Montréal. Depuis que je suis arrivé il y a deux semaines, je me prépare comme si j'étais toujours un partant. Même si je n'ai joué qu'un jeu, j'étais prêt quand on a appelé mon numéro (le 90). »

Le colosse de 6 pieds 5 pouces et 252 livres a vite remarqué que les choses se passaient différemment en situation de match.

« Tu as la chance de jouer contre des gars que tu n'affrontes pas à l'entraînement tous les jours, que tu ne connais pas vraiment, avec une intensité supérieure. D'amener ce qu'on a vu à l'entraînement pendant trois heures et d'être à 100 % tous les jeux, c'est quelque chose de gratifiant. (...) Ça donne juste le goût d'en jouer plus! »

Vous pouvez lire la chronique d'Éric Leblanc sur l'histoire de Marc-Antoine Dequoy qui raconte comment il vit avec la dyslexie