Préparation inchangée pour Brink
Alouettes mardi, 29 juil. 2014. 15:52 vendredi, 27 déc. 2024. 21:39Troy Smith n’a plus droit à l’erreur. Le quart des Alouettes devra faire avancer l’attaque, vendredi, alors que les Montréalais accueilleront les Argonauts de Toronto.
Si le quart no 1 des Oiseaux faillit à la tâche, les Alouettes devraient faire appel à Alex Brink, qui semble avoir dépassé Tanner Marsh dans l’ordre des quarts-arrières de l’équipe.
Brink, qui a joué avec les Blue Bombers de 2010 à 2012, a l’expérience d’être appelé à tout moment puisqu’il était le quart substitut de Buck Pierce à Winnipeg.
« Je devais être prêt à remplacer Buck Pierce qui se blessait souvent. Je suis habitué à me préparer comme si j’allais être le partant, que je sois le deuxième, troisième ou quatrième quart de l’équipe. Tu dois te préparer de la même manière comme si tu allais être sur le terrain », a calmement répondu Brink.
« Je sais ce que ça prend pour être un partant. Mais même si je suis dans un rôle de réserviste, je peux aider l’équipe. Pour moi, c’est d’exécuter et de garder l’attaque dans la bonne direction », a complété le vétéran âgé de 29 ans.
Néanmoins, si tout se passe bien, Brink restera sur le banc. Smith sait bien que sa marge de manœuvre est rendue infime. Il est ouvert à changer son style quelque peu, surtout si on lui demande d’utiliser ses jambes.
« Peu importe la façon, je serai là pour aider l’équipe. Tom Higgins est dans le football depuis assez longtemps pour connaître les façons de remporter des matchs. S’il croit qu’il faut courir un peu plus pour gagner la rencontre, nous allons le faire », a martelé Smith.
Cette réalité de ne pas savoir qui sera le quart-arrière rappelle des souvenirs de l’an dernier alors que Smith, Marsh et Josh Neiswander s’étaient succédé après la blessure à Anthony Calvillo.
« On s’en vient un peu habitué à ce changement. Pour n’importe quel joueur, on progresse dans la compétition et dans l’adversité. Dans le cas de Troy, il faut que ça fonctionne bien pour avoir son temps de jeu. Sinon, il faudra donner l’opportunité à un autre », a affirmé le centre Luc Bordeur-Jourdain.