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RÉSULTATS

Le Centre de commandes, « ça sert à quoi »?

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Malgré la victoire de siens contre les Roughriders de la Saskatchewan jeudi, l'entraîneur-chef des Argonauts de Toronto Ryan Dinwiddie, n'a pas hésité à exprimer son mécontentement à l'égard du Centre de commandes de la LCF, qui a fait l'objet de vives critiques après le match.

À environ 30 secondes de la fin de la première demie, le quart-arrière des Argos Chad Kelly a semblé lancer une passe de touché de 29 verges au receveur Damonte Coxie, ce qui aurait permis à Toronto de créer l'égalité à 13-13. 

Or, à la suite d'une révision automatique par le Centre de commandes, la passe a été jugée incomplète. Dinwiddie a contesté en vain, prétextant qu'il y avait eu obstruction contre la passe sur le jeu, et les Argonauts ont dû se contenter d'un placement.

Ce jeu s'est déroulé quelques secondes après qu'un autre touché des Argonauts ait été annulé par une révision du Centre de commandes. L'arbitre a annoncé un touché lorsque le porteur de ballon Ka'Deem Carey a pénétré dans la zone de but alors qu'il restait un peu plus d'une minute à jouer au deuxième quart. 

Une révision a déterminé qu'il ne s'agissait pas d'un touché, car les Argonauts n'ont pas réussi à marquer sur un troisième essai et sont repartis bredouilles.

« Je ne sais pas pourquoi nous avons un Centre de commandes », a déclaré Dinwiddie après le match. « Ça sert à quoi? »

« Il ralentit les matchs. Je n'essaie pas d'écoper d'une amende, je vais m'en tenir à ça. »

Alors que plusieurs s'interrogent sur l'efficacité du Centre de commandes, la ligue a annoncé jeudi qu'elle allait « recalibrer les opérations » de celui-ci pour la deuxième moitié de la saison afin de s'assurer que le principe de « clarté et d'évidence » soit appliqué de façon plus cohérente.

Voici les mesures annoncées par la LCF dans un communiqué publié jeudi :

En ce qui concerne les contestations des entraîneurs et les révisions automatiques, les officiels de reprise se concentreront de nouveau sur l'application du principe de clarté et d'évidence dans leur prise de décision.

Le Centre de commandes n'interviendra que s'il est évident que les officiels ont commis une erreur manifeste sur le terrain et qu'une correction peut être apportée sans causer de retard important.

La liste des officiels chargés de la révision a été réduite afin d'accroître la cohérence.

Des évaluations améliorées ont été mises en place pour les officiels de reprise afin d'améliorer l'apprentissage et d'assurer la cohérence et la responsabilité.

Continuer à mettre l'accent sur l'aide aux officiels sur le terrain en fournissant un soutien intégral sur les aspects difficiles du jeu à administrer sans avoir à arrêter le match.

Le Centre de commandes de la LCF a été fortement critiqué à plusieurs reprises cette saison, notamment lors du match nul de 22-22 en prolongation entre le Rouge et Noir d'Ottawa et les Roughriders lors de la semaine 10, qui a donné lieu à de nombreuses décisions discutables en fin de match.