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RÉSULTATS

Blâmé par les partisans des Cowboys, Jerry Jones comprend

Jerry Jones Jerry Jones - Getty
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Qui est à blâmer pour le mauvais début de saison des Cowboys de Dallas (1-2)?

Selon un sondage réalisé par WFAA-TV à Dallas, la réponse est assez claire pour plus de 70 % des votants : le propriétaire et directeur général Jerry Jones.

« C'est très juste », a déclaré Jerry Jones mardi lors de l'émission Shan and RJ sur 105.3 The Fan. « Il est de notoriété publique qu'aucune décision n'est prise ici sans que j'y aie consenti ou que je l'aie approuvée. C'est très juste. Comment pouvez-vous penser autrement, qu'il s'agisse des entraîneurs, des joueurs ou du stade dans lequel vous entrez? Quoi qu'il en soit, c'est comme ça.

« Permettez-moi de vous dire ceci. Est-ce que j'ai beaucoup d'influence sur ces décisions? Lorsqu'ils ont fait leurs devoirs, ils ont une grande influence sur moi et nous avons beaucoup de gens chez les Cowboys de Dallas qui ont fait leurs devoirs. »

Depuis qu'il est devenu propriétaire et directeur général des Cowboys en 1989, Jones a essuyé le plus gros des critiques lorsque les choses allaient mal pour les Cowboys. Depuis la défaite en éliminatoires contre les Packers de Green Bay en janvier, la frustration des supporters est grande, la plus récente conquête du Super Bowl remontant à 28 saisons. Lors des deux premiers matchs à domicile des Cowboys contre les Saints de La Nouvelle-Orléans et les Ravens de Baltimore, les partisans de ces équipes sont venus en nombre au domicile des Cowboys.

« Je pense que j'ai été baptisé lorsque je suis arrivé à Dallas, que j'ai acheté les Cowboys et que nous avons gagné un seul match de football. Nous avions fait des changements, remplacé le seul entraîneur-chef depuis 29 ans (Tom Landry) et nous avons essuyé d'énormes critiques, du genre de celles qui feraient de ce que vous voyez aujourd'hui un jeu d'enfant. [...] Vous avez affaire à tout sauf à beaucoup d'émotions à propos de notre équipe. Cela ne cesse de me surprendre, que ce soit dans l'État du Texas, dans le cas des Cowboys, ou dans tout le pays, dans le cas des Cowboys, et c'est soit parce qu'ils veulent nous voir nous faire battre, soit parce qu'ils nous suivent. Ce qui m'inspire le plus, c'est l'émotion, mais j'en suis conscient, je suis conscient de la critique, mais pas plus conscient que le pointage à la fin du match. Disons-le comme ça.

« Je suis conscient que l'on peut être très critiqué. J'en ai fait l'expérience avec les Cowboys. On peut être très critiqué et finir par brandir ces trophées. Et c'est de cela qu'il s'agit ».

Les difficultés des Cowboys sont survenues dans des domaines qui étaient préoccupants au début de la saison : l'intérieur de la ligne défensive et le jeu au sol. Les Cowboys sont les derniers en matière de défense contre la course après trois matchs, avec 185,7 verges allouées en moyenne par match. Ils ont concédé 464 verges au sol lors de leurs deux derniers matchs.

Le jeu au sol des Cowboys est quant à lui classé 30e, avec une moyenne de 73,7 verges par match et leur plus longue course de la saison est un gain de 12 verges par le receveur CeeDee Lamb.

Jones a néanmoins défendu le talent de son équipe.

« Il est vrai que nous sommes déçus et que nous voyons bien qu'il nous faut améliorer la cohésion de l'équipe, la coordination – et je ne parle pas seulement de la défense – je parle de la défense, de l'attaque, de tout. Je pense que nous avons une chance de nous améliorer, et c'est la chose la plus importante. Nous ne fonctionnons pas sur tous les cylindres. Si c'était le cas, ce serait vraiment inquiétant. »

La dernière fois que les Cowboys ont commencé une saison avec une fiche de 1-3, c'était en 2020, la première saison de Mike McCarthy en tant qu'entraîneur-chef. Les Cowboys avaient alors terminé l'année à 6-10. Jones n'a toutefois pas dit que le match de jeudi contre les Giants de New York devait être gagné à tout prix.

« Il s'agit d'une équipe de notre division, ce qui en dit long, et nous avons besoin d'un bon match », s'est limité à dire Jones, avant d'ajouter : « Qu'est-ce qu'une victoire obligatoire? Nous jouons 17 matchs. Dans certains sports, il y a plus de 150 matchs. Dans ceux qui jouent 150 matchs, il n'y a plus que deux ou trois matchs que l'on peut regarder avec recul et dire : "Ils doivent gagner". Et pour moi, quand j'y pense, c'est le cas. On peut regarder en arrière et dire que c'est un match où l'on a franchi un cap, un match où l'on a fait ça. Et je ne veux pas paraître cavalier en disant cela, mais, bon sang, chaque possession est une possession importante pour nous et pour chaque joueur. Et c'est ça le truc, c'est de jouer la possession, de faire de son mieux. Lorsque vous êtes sur le terrain en sachant que tout le monde va faire la même chose, de bonnes choses se produisent. »