Passer rapidement à autre chose
Universitaire samedi, 1 nov. 2014. 20:41 mercredi, 11 déc. 2024. 18:45
MONTRÉAL – Les Carabins et le Rouge et Or devront avoir la mémoire courte à la suite de leur deuxième duel de la saison puisque la vraie saison débutera la semaine prochaine.
La victoire de 13-9 de l’Université de Montréal a certainement démontré que les Lavallois sont humains, eux qui avaient savouré 25 victoires consécutives entre octobre 2012 et samedi après-midi, un record canadien.
« C’est probablement le match où je me sentais le plus confiant dans les dernières fois que nous les avons affrontés. Je le voyais dans la façon dont nous nous préparions cette semaine. Peut-être que 99 % de la population est surpris (de notre victoire), mais pas moi. Chaque fois que j’embarque sur le terrain, je crois en nos chances de gagner. C’était vraiment une victoire d’équipe », a estimé l’entraîneur-chef victorieux, Danny Maciocia.
S’il y avait des doutes dans l’esprit des Carabins, ils sont maintenant dissipés. Ce septième triomphe de suite pourrait également permettre aux Carabins de monter au deuxième rang du top-10 canadien. Les Dinos de Calgary, qui ont occupé le deuxième échelon toute la saison, se sont inclinés à leur dernier match de saison régulière face à l’Université du Manitoba.
Les célébrations seront toutefois de courte durée puisque les éliminatoires sont dans une semaine. Le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke sera en ville et voudra de nouveau conquérir le CEPSUM comme il l’avait fait en 2012 lors de la demi-finale québécoise.
« C’était très important de garder notre séquence victorieuse active. On a réussi à le faire et ça va nous donner du momentum pour aller dans les éliminatoires la semaine prochaine », a fait valoir le quart des Carabins, Gabriel Cousineau, qui a poursuivi sa saison de rêve.
« Savoir qu’on a battu le Rouge et Or, c’est une chose. Mais ce que j’aime le plus c’est qu’on est sur une séquence de sept victoires. On a trouvé notre erre d’aller. On travaille bien ensemble. C’est ça qu’il faut tirer d’aujourd’hui (samedi). On peut prendre la soirée pour en profiter, mais le travail recommence demain », a déclaré le secondeur Alex Cromer-Émond qui a réussi 6,5 plaqués face au Rouge et Or.
Une leçon à tirer
L’histoire du match pour le Rouge et Or concerne les revirements. Le quart recrue Hugo Richard a lancé une interception au premier quart alors que l’attaque lavalloise s’approchait de la zone payante. Il a ensuite commis un échappé au troisième quart qui a mené au touché qui a donné l’avance pour de bon aux Montréalais.
Malgré tout, le Rouge et Or a menacé jusqu’à la fin obtenant deux séquences offensives pour aller gagner le match en fin de quatrième quart. La défense des Carabins a été intraitable en fermant la porte aux deux occasions.
« J’ai fait beaucoup d’erreurs. Tout le monde en a fait, mais particulièrement moi. Il faut bâtir là-dessus. C’est une leçon qui va nous servir pour le restant des éliminatoires. On va garder ça en tête. Ça va nous motiver pour entamer les éliminatoires du bon pied », a analysé Richard qui a été très critique à son endroit.
« Toute petite remise sur terre est bonne. En s’en venant ici, c’est sûr qu’on voulait gagner. Mais on voulait avant tout faire preuve de caractère. On peut quand même être fier de notre performance même si ce n’était pas le résultat qu’on voulait », a indiqué le vétéran Jean-Alexandre Bernier qui n’était pas trop affligé par la défaite lui qui en a vu d’autre au cours de ses six années dans l’organisation du Rouge et Or.
La route vers un troisième titre canadien de suite est encore très longue et la troupe de Glen Constantin mettra ce revers de côté rapidement en raison du début des éliminatoires.
L’Université Laval accueillera les Stingers de Concordia au Stade Telus et le Rouge et Or est bien conscient que le prochain faux pas sera fatal.
« On passe à la semaine prochaine. Ce sont les éliminatoires et il n’y a plus de filet de secours. Si tu tombes, la saison est terminée. On porte notre attention sur Concordia et on va s’assurer que les choses se passent comme il le faut », a lancé avec confiance Bernier, l’un des grands meneurs des champions en titre de la coupe Vanier.