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RÉSULTATS

Marco Iadeluca : les Carabins ne s'éloigneront pas de leur marque de commerce en 2024

Marco Iadeluca - James Hajjar
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Mise à jour

La relève du football se porte bien au Canada, et l'entraîneur-chef des Carabins de l'Université de Montréal Marco Iadeluca est bien placé pour en parler.

À Edmonton à la fin juin lors du Championnat mondial des moins de 20 ans, Iadecula occupait le rôle de coordonnateur offensif et d'instructeur des quarts-arrières lorsque Football Canada a raflé l'or.

« C'est une expérience extraordinaire de diriger les meilleurs de leur groupe d'âge au Canada, incluant un gros contingent de joueurs québécois. C'est vraiment le fun… Tu joues contre des équipes européennes, contre les Japonais, contre les Américains. D'avoir une opportunité de voir les meilleurs espoirs du sport qu'on aime tant d'un peu partout autour du monde, c'était le fun », a-t-il mentionné en entrevue dans le cadre de la Grande semaine football à RDS

« Les styles se ressemblent, mais il y a quand même des technicalités qui sont différentes, a-t-il fait remarquer. Je pense aux Japonais qui ont une exécution hors pair. Ce ne sont pas les plus gros ou les plus grands, donc c'est beaucoup basé sur la vitesse et l'exécution dans leur cas. Chez les Européens, c'est du football de style smash mouth (très porté sur la robustesse, NDLR). »

Rééditer l'exploit… sans ressentir la pression

Iadeluca est conscient que les Carabins auront une cible dans le dos lors de la nouvelle saison dans le RSEQ, alors que s'est récemment entamée leur défense de la Coupe Vanier.

L'UdeM a remporté ses deux premiers matchs du calendrier régulier, contre le Vert & Or de l'Université de Sherbrooke et les Redbirds de l'Université McGill, marquant en moyenne 46 points.

« Je pense que c'est une pression qui a été enlevée [de nos épaules] plutôt qu'une pression supplémentaire, d'avoir été champions. Depuis 2021, on avait connu de bonnes saisons, mais avant l'année dernière, on ne s'était pas rendus jusqu'au bout. On a un beau groupe de joueurs qui revient en 2024, et ils sont rapidement passés à autre choses. C'est un groupe qui aime jouer au football ensemble et qui est encore affamé. Je suis satisfait de notre début de saison. Il y a des choses à corriger, mais il est encore tôt », a-t-il souligné.

« Défensivement, on a accompli de belles choses l'an dernier. On s'attend à ce que ce soit un peu dans la même veine. Après tout, du bon football défensif, c'est une marque de commerce [des Carabins]. Offensivement, avec le retour de notre quart-arrière [Jonathan Sénécal] et de onze partants sur douze, on s'attend à une belle année. On veut du jeu plus diversifié : le jeu au sol peut faire plus de dommages que l'an dernier. »