La Québécoise Josée Doyon s'attaque à la dernière étape menant à une carte de la LPGA
Plus qu'une étape sépare la golfeuse québécoise Josée Doyon de l'obtention d'une carte en vue d'une participation au calendrier 2025 de la LPGA.
Entre le 5 et le 9 décembre, cinq rondes seront disputées sur deux parcours situés au Magnolia Grove Golf Club, en Alabama.
À l'issue de la compétition, les 25 joueuses les mieux classées (excluant les possibles égalités) verront leur rêve devenir réalité et gradueront de la « Q-Series » vers le circuit professionnel le plus prestigieux.
« Je suis très motivée d'en être arrivée là. C'est la première fois que j'accède à la dernière phase de qualification. C'est un pas important dans la progression de ma carrière », a-t-elle confié dans un entretien au 5 à 7, à deux jours du début de la compétition ultime.
« Il faut que je le vois et que je l'attaque comme un tournoi comme tous les autres, même s'il est bien important, j'en suis consciente. Je suis déjà fière de l'année 2024 que j'ai connue. Je veux quand même atteindre mon but ultime, ça fait longtemps que je travaille pour ça. »
L'alternative, celle de continuer de rouler sa bosse sur l'Epson Tour, le circuit de développement de la LPGA, n'est pas aussi enchanteresse, mais ne serait pas la fin du monde non plus.
« Ça m'aiderait énormément d'obtenir ma carte. Les bourses deviennent de plus en plus intéressantes dans le golf féminin. Ça m'offrirait une belle visibilité. En même temps, l'Epson Tour [anciennement connu sous le nom de Symetra Tour, NDLR], c'est de mieux en mieux aussi, notamment au niveau des bourses, si je compare avec ce qui se fait chez les hommes, avec le Korn Ferry.
« Bien sûr, jouer dans la LPGA, ça donne accès à de meilleures bourses, a souligné Doyon, avant de se montrer réaliste en soulignant que c'est aussi « plus de dépenses ».
Sur les allées du Magnolia Grove Golf Club, Doyon considère qu'elle pourrait être avantagée, en tant que golfeuse gauchère.
« Certains parcours n'ont pas été dessinés pour les gauchers. Cette semaine, on jouera sur de beaux parcours que je visualise très bien. D'avoir une chance de me qualifier de la LPGA et d'y être une des seules gauchères, ce serait un bel atout pour moi », a révélé l'athlète originaire de Saint-Georges.
Les aléas de la carrière d'une golfeuse professionnelle peuvent être éprouvants. Dans le cas de Josée Doyon, il est plus facile de vivre de sa passion au jour au jour grâce à la présence de son conjoint André, qui est également son cadet.
« Ça aide beaucoup, car on est une équipe. (…) On est toujours sur la route ensemble, et c'est en équipe qu'on espère atteindre la LPGA en vue de l'an prochain. On y va le tout pour le tout! »