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Tiger Woods est encore loin d'un retour à la compétition

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Tiger Woods n'a pas précisé d'échéanciers mardi pour que le circuit de la PGA en vienne à une entente avec les Saoudiens qui soutiennent le circuit LIV ni pour son avenir en tant que golfeur.

Woods assiste au Défi mondial Hero cette semaine, et se limitera à un rôle de spectateur au club de golf Albany des Bahamas. Il n'a pris part à cette compétition qu'une seule fois depuis 2019, et a dû s'absenter cette année alors qu'il récupère d'une sixième intervention chirurgicale au bas du dos.

«Je ne suis pas prêt à participer à un tournoi, non. Je n'y suis pas encore, a dit Woods. Il y a 20 des meilleurs golfeurs au monde, et je ne suis pas rétabli suffisamment pour les affronter à ce niveau-ci. Quand je serai prêt à les affronter à ce niveau-ci, alors je reviendrai.»

Lorsque les journalistes ont demandé à Woods s'il avait encore le désir d'œuvrer au sein du circuit de la PGA, il a répondu : «le feu est toujours présent.»

Il occupe le plus clair de son temps à réfléchir aux enjeux commerciaux du circuit de la PGA. Woods a été nommé sur le comité du circuit de la PGA il y a un an, et il siège également sur le comité responsable des enjeux commerciaux de l'entité 'PGA Tour Enterprises'.

Les négociations ont progressé avec le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite (PIF) pour qu'il devienne investisseur minoritaire dans 'PGA Tour Enterprises' — le circuit a déjà obtenu un investissement de 1,5 milliard $US du 'Strategic Sports Group' (SSG) et un programme d'équité pour les joueurs. Le commissaire de la PGA Jay Monahan a participé au Championnat Dunhill Links, sur le circuit européen, en compagnie du gouverneur du PIF, Yasir Al-Rumayyan.

Monahan a aussi disputé une ronde en compagnie du président élu américain Donald Trump, qui a déclaré qu'il pourrait régler le conflit dans le golf professionnel en 15 minutes.

«Je crois que tous ceux qui ont pris part à ce processus se sont dit que ç'aurait pu être réglé plus rapidement que ça», a confié Woods.

Il a laissé entendre qu'une éventuelle entente devrait obtenir l'approbation du département de la Justice des États-Unis.

«Mais les choses bougent rapidement, nous négocions toujours, même au quotidien, a expliqué Woods. Que ce soit d'un point de vue juridique ou commercial, les choses bougent et elles sont constructives.»

Quant à son avenir sportif, Woods est demeuré vague. On ne lui a pas demandé s'il comptait participer dans deux semaines au Championnat PNC en compagnie de son fils, Charlie. Il s'agit d'un tournoi de 36 trous organisé par le circuit des Champions de la PGA, donc Woods pourrait y participer en conduisant une voiturette. Il y a pris part lors des quatre dernières éditions.

Il a admis avoir «perdu» l'année 2024, surtout en raison des spasmes au dos qui sont réapparus au fur et à mesure que l'année progressait.

Il a subi une microdiscectomie en septembre afin d'atténuer la douleur qu'il ressentait aux jambes, et n'a pas précisé combien de fois il pourrait jouer au golf en 2025.

«Même si je disais que je voudrais jouer une fois par mois, ouais, je pourrais le répéter, a mentionné Woods. Mais je n'en sais rien. J'essaie simplement de poursuivre ma rééducation, de retrouver une certaine force et de me sentir de mieux en mieux, afin de me donner les meilleures chances de revenir à mon plein potentiel l'an prochain.

«Cette année est tombée à l'eau; je n'ai pas été aussi efficace que ce que j'anticipais, et je n'ai pas joué suffisamment avant les tournois majeurs, et mon niveau de jeu n'était pas à la hauteur de mes attentes, a-t-il résumé. J'espère que ce sera mieux l'an prochain. Je me sens beaucoup mieux physiquement. Je sais que l'opération m'a aidé, et j'espère que je pourrai en profiter.»