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RÉSULTATS

Quelles seront les clés du succès pour les Internationaux à la Coupe des Présidents?

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Vous pourrez suivre la Coupe des Présidents sur nos différentes plateformes dès jeudi.

Les meilleurs joueurs de golf au monde sont en territoire québécois pour les prochains jours pour la Coupe des Présidents, tournoi par équipe qui a lieu une fois aux deux ans.

L'histoire n'avantage certainement pas les joueurs de l'Équipe Internationale, qui n'ont remporté qu'une seule des 14 éditions, en 1998. La dernière fois que les meilleurs joueurs au monde étaient de passage au Club de golf Royal Montréal, en 2007, les Américains avaient eu le meilleur 19,5 à 14,5.

Avec huit des quinze meilleurs joueurs au monde dans leurs rangs cette année, les Américains ont certainement les munitions nécessaires pour prolonger leurs succès avec une autre victoire.

Quant aux Internationaux, ils auront assurément besoin d'être opportunistes et de jouer au maximum de leur potentiel s'ils veulent s'offrir une chance de sortir de leur insuccès.

Quelles seront les clés du succès pour les Internationaux au cours des prochains jours?

S'inspirer de la foule

Les compétitions du genre sont reconnues pour être le théâtre de moments mémorables et la foule en fait souvent partie. Les joueurs interagissent avec les partisans et leur soutien joue souvent en la faveur des locaux.

Cette semaine, non seulement le tournoi aura-t-il lieu au Canada – territoire de l'Équipe Internationale – mais la formation misera sur trois joueurs canadiens. Le capitaine (canadien) Mike Weir n'a jamais caché l'importance d'avoir des joueurs natifs du Canada dans son équipe et le rendement de Taylor Pendrith, Mackenzie Hughes et Corey Conners sera déterminant.

Ce qui pourrait être l'élément de succès le plus important cette année a possiblement été ce qui a permis à l'Équipe Internationale d'arracher la seule victoire de son histoire à la Coupe des Présidents, en 1998.

Alors que le tournoi était disputé en Australie, l'Équipe Internationale a fait confiance à quatre joueurs et un capitaine australiens. Résultats? Les Australiens ont récolté 13 points, soit 63 % des points de l'Équipe internationale, et ils ont remis une fiche totale de 11 victoires, 3 défaites et 4 égalités en 18 matchs.

Un rendement équivalent de Conners, Hughes et Pendrith placerait assurément l'Équipe Internationale sur la voie de la réussite.

Prendre l'avantage sur les verts

Il n'y a aucun doute que les Américains ont un talent indéniable et qu'ils auront l'avantage sur les coups de départ, leur meilleure arme. Avec des puissants cogneurs comme Wyndham Clark et des joueurs qui sont aussi réguliers qu'une horloge comme Collin Morikawa, leur rythme risque d'être dur à maintenir.

Mais si on devait cerner une seule force de l'Équipe Internationale sur le terrain, ce serait probablement sur les verts. Et s'ils souhaitent doubler les Américains, les Internationaux devront y exceller.

Les Internationaux compteront sur cinq des 25 meilleurs joueurs au chapitre des coups gagnés sur les verts la saison dernière, dont les Canadiens Mackenzie Hughes (5e) et Taylor Pendrith (7e).

S'ils peuvent suivre la cadence américaine sur les coups de départ et les allées, les Internationaux pourraient prendre le dessus sur les verts.

Et en 2022, c'est ce qui a fait la différence. Les États-Unis ont terminé la semaine avec un total de +28 coups gagnés sur les verts, alors que les Internationaux ont conclu leur travail avec seulement +5 coups gagnés.

Cette année, Mike Weir et ses adjoints semblent avoir les ressources nécessaires pour jumeler les forces des différents joueurs et avoir un joueur qui peut faire le travail sur les verts pour chacun de leurs duos.

Et les Internationaux ont probablement la plus belle carte cachée de la compétition cette saison, avec le Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout, qui est l'un des meilleurs du circuit sur les verts.

Profiter de l'expérience

Les Américains ont peut-être un plus grand bassin de joueurs de qualité que les Internationaux, mais cet avantage mène constamment à un roulement de la formation américaine. Il y a donc bien peu de joueurs avec beaucoup d'expérience à la Coupe des Présidents.

Dans l'autre camp, c'est l'inverse. Des joueurs comme Adam Scott et Hideki Matsuyama ont leur abonnement de saison à l'Équipe Internationale et le constat est frappant. Les Internationaux totalisent 128 matchs d'expérience au tournoi, contre 47 duels pour les Américains.

Pire encore. Scott à lui seul a plus d'expérience que l'Équipe des États-Unis en entier.

Concrètement, c'est donc dire que les joueurs internationaux risquent de gérer plus facilement les obstacles et les retards dans leurs matchs respectifs. Ils risquent de mieux comprendre ce qui fait la différence chaque tournoi.

Et espérons-le, ils risquent aussi d'avoir appris leurs leçons et ils comprendront mieux l'importance de connaître un bon départ dès jeudi.

L'expert de TSN Bob Weeks faisait remarquer la semaine dernière que les Internationaux ont tiré de l'arrière après une journée dans six des sept dernières éditions. Le tournoi s'amorcera jeudi avec la formule de jeu « Meilleure balle », dans laquelle les Internationaux ont l'avantage sur les Américains historiquement dans le tournoi.

Si les Internationaux connaissent du succès sur ces éléments, ils seront au plus fort de la course pour la victoire dimanche.