Carrier à Montréal : « Plus il y a de Québécois, mieux c'est »
Qui a gagné l'échange d'Alexandre Carrier contre Justin Barron?
À en croire notre analyste Guy Carbonneau, ancien joueur et entraîneur dans la LNH, le directeur général du Canadien de Montréal Kent Hughes peut déjà être déclaré vainqueur pour avoir acquis le défenseur québécois des Predators de Nashville, mercredi soir.
« C'est un gars qui a de l'expérience, du vécu. On a quand même une jeune défensive. Barron, c'était un peu comme [Jordan] Harris. Depuis qu'il était à Montréal, on le faisait jouer, on ne le faisait pas jouer… », a réagi Carbonneau, sur le plateau de l'Antichambre, mercredi, à l'annonce de la transaction.
« Je suis très content. Plus il y a de Québécois, mieux c'est », a également commenté Carbo, ajoutant que Barron « n'avait pas de saveur ».
Ancien des Olympiques de Gatineau, Carrier est âgé de 28 ans et a 245 matchs d'expérience dans la LNH avec les Predators, qui l'ont repêché au quatrième tour en 2015 (115e). Auteur de 11 buts et 58 passes, Carrier est avant tout un arrière à caractère défensif qui offrira un peu plus d'équilibre à la brigade du Tricolore.
« C'est peut-être un David Savard en plus jeune, a observé Carbonneau. On a toujours besoin de ce type de défenseurs. »
Notre collègue Stéphane Leroux, également panéliste invité par l'Antichambre mercredi, est lui aussi d'avis que pour l'avenir de l'organisation, Carrier se veut un meilleur atout que Barron, d'autant plus qu'il est droitier.
« Quand le Canadien va être bon, dans deux, trois ou quatre ans, on ne sait pas, Barron n'aurait pas été là. Est-ce que Carrier sera là, on verra », a avancé Leroux au sujet de celui qui écoule la première année d'un pacte de trois ans qui lui rapporte un salaire annuel moyen de 3,75 millions $.
Maintenant, cette transaction en annonce-t-elle d'autres chez le Canadien pour accélérer la reconstruction?
« Tu ne peux pas juste de fier à ça, attendre que tes joueurs se développent, a fait remarquer Carbonneau. Il y en a qui se développent plus vite que d'autres, mais ça prend de bons vétérans qui entourent ces jeunes-là. Un gars comme Carrier va en être un. À 28 ans, il a du vécu et encore du temps devant lui. »