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RÉSULTATS

Selon St-Louis, Suzuki et Caufield ont agi comme des frères avec Slafkovsky

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Le match entre les Oilers et le Canadien sera présenté dès 19 h 30 ce soir sur RDS et le RDS.ca.

Tour à tour samedi soir, pendant que Juraj Slafkovsky rongeait son frein après avoir été laissé sur le banc des joueurs, Nick Suzuki et Cole Caufield sont allés réconforter leur jeune coéquipier du Canadien de Montréal. Martin St-Louis en est le dernier étonné.

La « pénitence » imposée à Slafkovsky, pendant le match contre les Blue Jackets de Columbus au Centre Bell, a de nouveau entraîné des questions, fort probablement les dernières en lien avec cette mini-controverse, celles-là à l'entraîneur-chef du Tricolore, lundi matin.

« Je ne suis pas surpris », a répondu St-Louis après la séance d'entraînement du Canadien au Centre Bell en prévision du match contre les Oilers d'Edmonton, en soirée.

« C'est une équipe. (Les gars) sont proches, ce sont des frères. Des fois, des frères, ça s'aide, ça s'aide mentalement. C'est ça que tu veux. C'est important, ça fait partie d'une culture qu'on bâtit », a précisé St-Louis.

La veille, Slafkovsky avait abordé le sujet devant les médias, et il avait affirmé qu'il n'était pas fier de sa performance, tout particulièrement en deuxième période, et qu'il espérait tourner la page.

« De toute évidence, je voulais jouer et j'étais un peu fâché contre moi-même, parce que je savais que j'avais eu de mauvaises présences sur la glace », avait mentionné Slafkovsky, lorsqu'il s'est fait demander comment il avait géré la situation.

« Il s'agit d'aller de l'avant et de se concentrer sur le prochain match. C'est déjà du passé. Il n'y a pas grand-chose à faire par rapport à ce qui s'est produit », avait ajouté Slafkovsky.

Questionné sur la réaction de Slafkovsky, St-Louis a rappelé que son attaquant est encore jeune.

« Toute cette expérience-là, ça va faire partie de son parcours de maturation », estime l'entraîneur-chef du Canadien.

St-Louis s'est aussi attardé sur la manière de gérer les joueurs, un aspect de son travail qui n'est pas accompagné d'un mode d'emploi, a-t-il laissé sous-entendre.

« J'aurais fait la même chose avec un joueur qui est dans le même stade de son cheminement. Présentement, on a beaucoup de joueurs autour de ça, qui ont cet âge », a-t-il d'abord déclaré, en faisant référence à sa décision.

« Tu ne gères pas tous les joueurs de la même manière, et tu apprends à les gérer, aussi. Surtout les jeunes. Ce n'est pas comme si le jeune arrive, qu'il te donne un livre et te dit: 'C'est comme ça que tu devrais me gérer'. Des fois, tu prends une décision et les réactions qui arrivent après, ça t'aide pour la prochaine fois. »