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RÉSULTATS

Emil Heineman vise un jeu plus direct 

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Vous pourrez suivre les deux matchs entre les recrues des Canadiens et celles des Maple Leafs samedi et dimanche dès 12 h 30 avec RDS et le RDS.ca.

BROSSARD – Au camp des recrues, ce n'est pas exagéré de dire qu'Emil Heineman a l'air d'un homme avec des enfants. 
 
Alors qu'il s'imposait pendant les deux entraînements tenus à Brossard, plusieurs vétérans se préparaient, sur l'autre patinoire, en vue du camp d'entraînement qui démarrera la semaine prochaine. 
 
C'était facile se demander pourquoi Heineman n'avait pas eu le privilège d'éviter le camp des recrues. Surtout que les vétérans du Canadien ont patiné avec d'autres jeunes comme Joshua Roy, William Trudeau, Lucas Condotta et Jakub Dobes
 
« Il n'y a rien à lire dans tout ça, a répondu Pascal Vincent. J'ai vu des choses semblables dans le passé, comme Adam Fantilli à Columbus ou Nikolaj Ehlers avec les Jets. À moins que tu t'appelles Nick Suzuki, tous ceux qui ne sont pas établis se retrouvent dans une compétition ». 
 
On aurait aimé voir la réaction du Suédois quand il a appris la décision des dirigeants. Mais il a bien caché son opinion s'il a été déçu. 
 
« Je le vois comme une bonne occasion pour se préparer pour le camp d'entraînement. En plus, tu peux jouer au Centre Bell, c'est génial », a cerné Heineman qui essaie d'avoir une influence sur les plus jeunes. 
 
Heineman dégage une plus grande confiance et ça s'explique avec l'expérience acquise avec les années. Sa première saison complète en Amérique du Nord l'a aidé à trouver des filons pour arriver à s'implanter dans la LNH. 
 
« J'ai appris comment aborder ce camp, à quoi m'attendre ainsi que les choses à changer », a-t-il d'abord noté. 
 
Relancé par le collègue Patrick Friolet, il a détaillé les ajustements implantés à son jeu. 
 
« Je m'efforce d'effectuer des attaques plus directes, j'ai déployé un accent là-dessus cet été. J'ai également beaucoup travaillé sur ma constance pour être un joueur qui aide son équipe à l'emporter match après match. L'autre chose, du côté défensif, je vise à pouvoir jouer dans toutes les situations », a expliqué l'ailier de 22 ans. 
 
Avec le tir qu'il possède, s'il parvient à se rendre plus régulièrement dans les endroits menaçants, sa production devrait augmenter. Quant à sa fiabilité défensive, elle sera déterminante afin de pouvoir camper un rôle sur les deux derniers trios dans la LNH. 
 
Justement, à quel point se sent-il près du calibre du circuit Bettman ?
 
« On verra dans quelques semaines. Ce sera difficile, il y a beaucoup de bons joueurs, mais ça me permettra de me développer comme joueur. Je suis confiant d'avoir progressé cet été », a souligné Heineman sans ressentir de pression supplémentaire cet automne. 
 
McGill comme plan B pour Maxime Pellerin

Maxime Pellerin

On a trouvé quelques minutes pour discuter avec Maxime Pellerin, l'un des Québécois invités par le Canadien à cette étape du camp des recrues. 
 
L'ancien capitaine des Tigres de Victoriaville veut démontrer qu'il peut aspirer une carrière professionnelle. 
 
« C'est une très belle expérience. J'essaie d'absorber tout ce que je peux et jouer mon style. La vitesse d'exécution est très importante, les joueurs sont en mesure de penser un ou deux jeux en avance. Les gars sont aussi plus matures que dans le junior, il faut utiliser son physique à bon escient », a décrit Pellerin. 
 
Jusqu'à présent, l'attaquant de 21 ans devrait poursuivre son parcours à l'Université McGill, mais il a été très honnête. 
 
« C'est une chance intéressante, McGill est un bon plan B. On verra ce qui se passera d'ici la fin du camp. C'est sûr que c'est mon objectif (d'avoir un contrat professionnel), je vais tout faire pour que ça fonctionne », a-t-il exprimé. 
 
Samedi, Pellerin et Logan Nijhoff devraient se contenter d'un rôle de spectateur pour le premier match. Si la logique des années précédentes se poursuit, Pellerin sera employé dans la deuxième rencontre.