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RÉSULTATS

Mailloux sur Hutson : « Il est fort lui ! »

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MONTRÉAL – « Il est fort lui ! » et « Il faut s'attendre à l'inattendu ». Avec les yeux brillants, voilà comment Logan Mailloux et Owen Beck ont vanté Lane Hutson après sa prestation inspirée au camp des recrues, rappelons-le.

« Chaque fois qu'il a la rondelle, tu ne sais pas ce qu'il va faire. Il est vraiment tout un joueur, c'est agréable de jouer avec lui », a ajouté Mailloux qui ne pouvait que sourire en parlant de son électrisant partenaire gaucher.

« Il faut toujours être prêt pour recevoir la rondelle de sa part. Dans certaines situations, tu ne t'attends pas à ce qu'il émane avec la rondelle, mais il réussit. C'est très impressionnant dans son jeu. Il attire beaucoup d'attention et ça facilite le travail des autres », a enchaîné Beck quelques secondes plus tard.

Ce sont les réactions des joueurs et c'est normal qu'ils expriment de l'enthousiasme. Mais, pendant qu'on leur parlait, Pascal Vincent a discuté de Hutson avec plusieurs membres de l'état-major du CH.

Vincent a exprimé aux médias qu'il s'attend à ce que Hutson soit en mesure de s'exprimer dans la LNH.

« Il va l'apprendre. On parlait d'Adam Fox des Rangers, ces gars ont le talent pour s'ajuster à la confrontation comme la pression de l'adversaire. Oui, la LNH sera plus rapide et les gars seront plus gros et plus expérimentés, mais ses coéquipiers aussi et ils vont se démarquer plus vite pour lui, il sera capable de le voir. Il va s'ajuster, il a cette capacité », a exposé Vincent.

Dans le vestiaire, Adam Engström aurait eu le droit, lui aussi, d'être très souriant. Mais il a plutôt été prudent dans l'évaluation de son match.

« J'ai fait quelques erreurs, mais ça va arriver, je ne vais que progresser. Je peux me débrouiller encore bien mieux. Tu possèdes moins de temps avec la rondelle, il faudra que je m'ajuste un peu », a décrit le Suédois de 20 ans quand on lui parlait de sa belle lecture du jeu nord-américain.

Il sera heureux de savoir que Vincent a justement aimé sa vision du jeu.

« J'aime ses lectures de jeu. Tout comme Mailloux, il s'est amélioré au fil du match », a dit Vincent qui le voit émerger de l'ombre.  

« Il est en train de le faire, on le remarque. Les détails sont très bons dans son jeu. J'ai vraiment aimé comment il a ajusté son joueur, il est un joueur cérébral et j'aime ça », a ajouté l'entraîneur. 

En s'éloignant de la formule du tournoi des recrues à Buffalo, le Canadien a permis à ses espoirs de jouer dans l'ambiance unique du Centre Bell. On rate cependant les ailes de poulet, mais c'est une autre histoire.

« Je peux dire que ça n'arrivera nulle part ailleurs, c'est vraiment spécial. On est très reconnaissants », a mentionné Hutson.

Pour Vincent aussi, qui dirigeait un premier match derrière le banc du Canadien, c'était une expérience saisissante.  

« C'est magique ! C'est incroyable. Un samedi après-midi, il faut beau dehors et il y a 20 000 personnes pour une partie des recrues, il n'y a pas une autre place comme ça », a-t-il lancé.

Avant de procéder aux entrevues, on a pu apercevoir Arber Xhekaj se diriger vers le vestiaire. Bien sûr, il était venu voir jouer son petit frère, mais d'autres joueurs comme Kirby Dach s'étaient aussi déplacés tout comme la plupart de l'état-major du Canadien.

« C'est le Canadien, c'est l'organisation pour moi dans la LNH. Mais ce qui m'impressionne beaucoup, c'est la camaraderie entre les jeunes et les vieux qui ont mangé avec les recrues, celle entre les dirigeants et les entraîneurs, celle entre les entraîneurs du Canadien et du Rocket. Tout le monde semble vouloir s'aider. Ça peut juste être payant, si ce n'est pas maintenant, ce sera à long terme », a projeté Vincent.