Price se blâme pour la défaite du Canadien
Canadiens mardi, 12 mai 2015. 23:56 vendredi, 22 nov. 2024. 13:24TAMPA – Même s’il a été le sauveur du Canadien du début de la saison régulière jusqu’à l’élimination en séries, Carey Price s’en voulait. Vous avez bien lu, le gardien du Tricolore a jugé qu’il aurait dû mieux jouer dans cette confrontation contre le Lightning de Tampa Bay.
« Je n’ai pas assez bien joué dans cette série, c’est ce qui a fait la différence en bout de ligne. On a perdu des matchs serrés et j’aurais dû faire l’arrêt de plus pour changer le résultat », a mentionné Price qui était encore dégoûté par l’odeur de la défaite.
Price a maintenu sa version quand on lui a fait remarquer qu’il semblait trop exigeant envers lui-même. « C’est le cas, c’est mon opinion », a-t-il réitéré.
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Avec un recul de 0-3 contre une puissante attaque comme celle du Lightning, le rendement de Price devenait encore plus capital. En réalité, le fossé de trois défaites semblait tout simplement trop profond pour s’en extirper.
« C’est vrai, mais ce n’est pas une excuse. On s’est placé dans cette situation », a tranché le numéro 31 qui a été battu par de belles manœuvres dans ce dernier match.
Quelques minutes après une défaite aussi difficile à encaisser, les joueurs qui ont rencontré les médias ne pouvaient que venir à la défense de leur meneur.
« Je ne suis pas d’accord avec lui, c’est trop sévère comme jugement. Il a été notre meilleur joueur toute l’année, notre MVP, et il a été excellent dans cette série », a insisté Pierre-Alexandre Parenteau.
Price aurait eu besoin de support offensif
Tous les membres de l’organisation du Canadien auraient souhaité faciliter la vie à Price. Pour que ça se produise, une meilleure production offensive aurait été la clé et la façon la plus logique d’y arriver demeure le jeu de puissance.
À l’image de la saison régulière, le travail en avantage numérique a été laborieux ne menant qu’à deux petits buts en 36 déploiements.
« Par moments, notre jeu de puissance a été bon, mais je ne suis pas capable de me souvenir d’un match dans lequel il a fait la différence. Pourtant, on a fait un beau boulot pour gagner quelques matchs de cette manière durant la saison », a déploré Subban.
« En séries, on sait que les buts sont encore plus rares particulièrement à cinq contre cinq et on n’a pas été en mesure de faire assez bien en avantage numérique. C’est une facette qui nous a laissé tomber aussi en séries », a convenu Parenteau.
Malgré ses atouts défensifs, le Canadien aura été limité à deux buts ou moins dans neuf matchs sur douze en séries, une production qui ne pardonne pas.
« C’est très difficile de gagner des matchs 1-0 ou 2-1. Parfois, il faut marquer plus de buts et ça n’a pas assez été le cas en séries cette année. Le rendement défensif constitue notre succès, mais il faut quand même compter des buts et c’est frustrant quand les choses ne fonctionnent pas à notre goût », a enchaîné Subban qui peinait à quitter le vestiaire tellement il ne voulait pas que l’année se termine.