Tout a bien fonctionné pour le Canadien
Canadiens mercredi, 29 nov. 2017. 23:00 samedi, 14 déc. 2024. 09:02MONTRÉAL- C’était le genre de soirée dans laquelle tout fonctionne pour le Canadien. Un but sur un lancer de punition, une passe quelque peu chanceuse sur le but victorieux et un effort défensif qui mène aux résultats souhaités grâce à l’aide d’un poteau notamment.
À la suite de leur victoire de 2-1 contre les Sénateurs, les joueurs du Tricolore devaient se presser pour partir vers Detroit, mais ils ont retiré leur équipement en vitesse avec le sourire accroché au visage.
Il aurait été étonnant que ce soit le contraire après une partie qui replace encore plus le Canadien dans la lutte aux séries éliminatoires. Jonathan Drouin a joué un rôle déterminant dans ce cheminement avec son but sur un tir de punition. Tant qu’à y être, le numéro 92 a même remporté huit de ses neuf mises au jeu.
« Oui, c’est rare hein? », a-t-il réagi en souriant. « Je n’ai pas changé grand-chose, peut-être deux petites affaires. Il y a des soirées comme celle-ci dans lesquelles tout finit par marcher pour toi. »
L’entraîneur Claude Julien sait que Drouin peut exercer une influence colossale sur le rendement de sa troupe. Il se réjouit de le voir jouer de la sorte.
« On voit l’impact qu’il peut avoir sur un match. C’est un excellent patineur, il a une bonne vision, il est capable de faire beaucoup de choses dont marquer des buts. Il faut lui donner du crédit, on l’a mis au centre où il n’avait pas joué pendant quelques années. Son adaptation est quand même bonne », a mentionné Julien.
Andrew Shaw a été épaté par le tir de Drouin.
« C’était impossible de demander un meilleur tir! C’était énorme comme but, ils sont si rares ces lancers de punition. Il faut vraiment en profiter quand ça se présente », a convenu le combatif ailier.
Honnête, Shaw a d’ailleurs admis qu’il n’avait pas directement visé la palette de Phillip Danault sur le but de la victoire.
« Nous étions deux derrière le filet. Je me doutais bien que notre autre attaquant devait être autour de cet endroit près du but. J’ai lu leur couverture défensive et j’ai fini par être chanceux en envoyant la rondelle vers la bonne place », a prononcé Shaw.
Le comble aurait été de demander une performance exemplaire de David Schlemko, qui entamait sa saison pour le 26e match du Canadien. Pourtant, c'est exactement ce qu'il a réussi.
« Oui, il y avait de la nervosité et de l’excitation. Mais ça finit par partir assez rapidement, je me suis seulement dit que je devais choisir les jeux simples », a commenté Schlemko qui se dit prêt pour jouer de nouveau, jeudi soir.
Des visages longs, mais un moral qui tient le coup
Les visages étaient beaucoup plus longs à quelques dizaines de mètres dans le vestiaire des Sénateurs. Les protégés de Guy Boucher ont chauffé le Canadien durant cet affrontement et ils ont failli niveler le pointage en fin de rencontre.
Cependant, la malchance s’acharne sur eux et ils n’ont pas été en mesure d’éviter une septième défaite consécutive.
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« C’est ainsi dans le monde du sport. Quand la confiance est au rendez-vous, tout fonctionne, mais l’autre extrême se produit aussi. On est encore dans le coup même si on vient de perdre sept matchs de suite. Ça brise le cœur de prononcer ce chiffre, mais on possède l’équipe pour renverser la vapeur », a affirmé Zack Smith.
Pour son premier départ contre son ancien club, Mike Condon a bien paru. En fait, il aurait sans doute mérité de procurer au moins un point à sa formation.
« C’était un match chaudement disputé. Carey a très bien joué surtout durant nos jeux de puissance. On dirait que ça tourne toujours ainsi pour nous dernièrement. C’était une soirée plaisante, c’est toujours agréable de venir jouer ici, ce n’était juste pas le résultat désiré », a cerné Condon.
Boucher vivait une déception similaire, mais il ne voulait surtout pas démontrer un faciès de découragement.
« On était clairement dans le coup, mais les choses ne tournent pas en notre faveur. Notre seule mauvaise partie a été celle contre Washington et c’était de notre faute. Notre éthique de travail est là, l’enthousiasme ne baisse pas. C’est difficile, mais ils ne baissent pas les bras », a-t-il exprimé.
Selon ses dires, le moral de ses troupes ne flanche pas.
« On continue, les gars veulent s’en sortir et on pousse aussi fort qu’avant. Ce serait différent si on se faisait démolir, qu’on jouait mal ou qu’on était tout croche. Ce sont des matchs très serrés, c’est une question d’attitude et les gars ont la bonne donc on va s’en sortir », a conclu Boucher.