L'Avalanche voit Marc Denis dans sa soupe
Hockey mardi, 7 nov. 2000. 14:00 mercredi, 18 déc. 2024. 12:19
Jusqu'à tout récemment, Patrick Roy a toujours été en plein contrôle de sa destinée. C'est lui-même qui avait confronté son entraîneur Mario Tremblay lorsqu'il avait dit à Ronald Corey qu'il venait de disputer son dernier match avec le Canadien. Ce soir-là, Tremblay avait attendu que les Wings prennent une avance de 9-1 avant de retirer Roy.
Quelques années plus tard avec l'Avalanche, il avait fait une entrée fracassante dans le bureau de son entraîneur Bob Hartley en fracassant la télévision de ce dernier avec un coup de bâton. Il reprochait à son entraîneur de l'avoir retiré momentanéement d'un match, ce qui l'avait privé d'une victoire additionnelle.
Aujourd'hui, alors qu'il n'est plus qu'à quelques victoires de prendre le premier rang de l'histoire à ce chapitre, c'est lui qui a peur. Il a peur d'être échangé.
C'est ce qu'a déclaré Roy au Denver Post lundi. Casseau est inquiet puisque Hartley lui a signifié qu'il avait l'intention de faire jouer plus souvent Marc Denis devant le filet. Pour la première fois depuis 1991, Roy s'attend à amorcer moins de 70 pour cent des rencontres de son équipe.
Roy affirme voir venir la suite des événements."Je ne suis pas stupide, je vois comment les choses se déroulent en ce moment."
Roy estime que son directeur général et ami Pierre Lacroix pourrait passer aux actes après la période des fêtes."Ma clause de non échange tient jusqu'au premier janvier et je pense que Pierre Lacroix attendra ce moment pour compléter une transaction."
L'ancien gardien du tricolore comprend que son équipe ne peut garder deux gardiens numéro un et compte tenu de son âge et du salaire qu'il commande, Roy s'attend a changer d'adresse.
Patrick Roy a signé en janvier dernier un contrat de deux ans avec l'Avalanche qui lui rapportera 7 millions cette saison et 7,5 millions pour la saison 2000-2001.
Il ne manque que 30 victoires à Patrick Roy pour atteindre 447 victoires et rejoindre Terry Shawchuk au premier rang des gardiens qui ont le plus de gains. Aux dires de Roy, il pourrait égalé ce record dans un autre uniforme que celui de l'Avalance.
Roy a gagné trois Coupes Stanley dont deux avec le Canadien de Montréal et il se veut un candidat de choix pour une éventuelle intronisation au temple de la renommée du hockey.
Quant à Marc Denis, il n'a que 22 ans et il a été un premier choix au repêchage de l'Avalanche en 1995.
Avec un jeune espoir plein de promesses comme David Aebischer, âgé de 21 ans, dans les mineures en plus de Roy et Denis, l'Avalanche risque de se retrouver en position de vulnérabilité au repêchage de l'expansion prévu pour composer la base des deux nouvelles concessions de la LNH.
"S'ils ne se décident pas à échanger un gardien, ils devront se résoudre à en perdre un au repêchage de l'expansion, a analysé Roy. Et je comprends que ce sera une décision difficile à prendre."
Mais Roy n'a pas le désir de quitter l'Avalanche. C'est à Denver qu'il a pansé ses plaies après son divorce douloureux avec le Canadien en 1995 et il a joué le rôle de héros lors de la conquête de la coupe Stanley.
"Je suis très heureux au Colorado. J'aime les amateurs. J'aime la ville. C'est la raison pour laquelle je voulais une clause de non-échange, soutient celui qui a signé une prolongation de contrat jusqu'en 2001 il y a moins d'un an. Mais l'équipe ne voulait pas me consentir cette clause pour toute la durée de l'entente. Et je respecte cette décision."
Quelques années plus tard avec l'Avalanche, il avait fait une entrée fracassante dans le bureau de son entraîneur Bob Hartley en fracassant la télévision de ce dernier avec un coup de bâton. Il reprochait à son entraîneur de l'avoir retiré momentanéement d'un match, ce qui l'avait privé d'une victoire additionnelle.
Aujourd'hui, alors qu'il n'est plus qu'à quelques victoires de prendre le premier rang de l'histoire à ce chapitre, c'est lui qui a peur. Il a peur d'être échangé.
C'est ce qu'a déclaré Roy au Denver Post lundi. Casseau est inquiet puisque Hartley lui a signifié qu'il avait l'intention de faire jouer plus souvent Marc Denis devant le filet. Pour la première fois depuis 1991, Roy s'attend à amorcer moins de 70 pour cent des rencontres de son équipe.
Roy affirme voir venir la suite des événements."Je ne suis pas stupide, je vois comment les choses se déroulent en ce moment."
Roy estime que son directeur général et ami Pierre Lacroix pourrait passer aux actes après la période des fêtes."Ma clause de non échange tient jusqu'au premier janvier et je pense que Pierre Lacroix attendra ce moment pour compléter une transaction."
L'ancien gardien du tricolore comprend que son équipe ne peut garder deux gardiens numéro un et compte tenu de son âge et du salaire qu'il commande, Roy s'attend a changer d'adresse.
Patrick Roy a signé en janvier dernier un contrat de deux ans avec l'Avalanche qui lui rapportera 7 millions cette saison et 7,5 millions pour la saison 2000-2001.
Il ne manque que 30 victoires à Patrick Roy pour atteindre 447 victoires et rejoindre Terry Shawchuk au premier rang des gardiens qui ont le plus de gains. Aux dires de Roy, il pourrait égalé ce record dans un autre uniforme que celui de l'Avalance.
Roy a gagné trois Coupes Stanley dont deux avec le Canadien de Montréal et il se veut un candidat de choix pour une éventuelle intronisation au temple de la renommée du hockey.
Quant à Marc Denis, il n'a que 22 ans et il a été un premier choix au repêchage de l'Avalanche en 1995.
Avec un jeune espoir plein de promesses comme David Aebischer, âgé de 21 ans, dans les mineures en plus de Roy et Denis, l'Avalanche risque de se retrouver en position de vulnérabilité au repêchage de l'expansion prévu pour composer la base des deux nouvelles concessions de la LNH.
"S'ils ne se décident pas à échanger un gardien, ils devront se résoudre à en perdre un au repêchage de l'expansion, a analysé Roy. Et je comprends que ce sera une décision difficile à prendre."
Mais Roy n'a pas le désir de quitter l'Avalanche. C'est à Denver qu'il a pansé ses plaies après son divorce douloureux avec le Canadien en 1995 et il a joué le rôle de héros lors de la conquête de la coupe Stanley.
"Je suis très heureux au Colorado. J'aime les amateurs. J'aime la ville. C'est la raison pour laquelle je voulais une clause de non-échange, soutient celui qui a signé une prolongation de contrat jusqu'en 2001 il y a moins d'un an. Mais l'équipe ne voulait pas me consentir cette clause pour toute la durée de l'entente. Et je respecte cette décision."