Un étoile est née au New Jersey
Hockey mercredi, 15 nov. 2000. 21:41 mercredi, 18 déc. 2024. 12:15
Il est un joueur étoile à sa première saison, le candidat numéro un au titre de recrue de l'année et il domine la colonne des marqueurs d'une formation qui pourrait remporter la Coupe Stanley.
Ce n'est donc pas une surprise si les médias à travers la Ligue nationale de hockey font la queue pour parler à Scott Gomez lorsque les Devils du New Jersey sont sur la route. Ce qui est amusant c'est que peu de conversations entretenues avec les médias concernent ses exploits sur la glace.
"Ça ne me dérange pas", a indiqué l'ailier gauche de 20 ans. Je vois ça seulement comme une autre partie de mon travail. De plus, je suis fier de ce que je suis."
Et pourquoi il ne le serait pas?
Gomez, le garçon d'un père mexicain de la Californie, et d'une mère colombienne, a grandi à Anchorage, en Alaska. Il est le premier joueur hispanique à évoluer dans la LNH. C'est une distinction qu'il apprécie, mais il ne veut pas être transporté par celle-ci.
"Je pense que cette situation est vraiment spéciale. On ne voit pas beaucoup de Gomez, en provenance de l'Alaska, qui évolue dans la LNH", indique-t-il. Mais ce n'est pas ma première préoccupation. Peut-être plus tard, si d'autres joueurs hispaniques réussissent à percer dans le circuit, je vais être satisfait de mon accomplissement. Pour l'instant, je suis seulement une personne qui essaie de se faire une place", a admis Gomez. Jusqu'à maintenant, il y parvient assez bien. Les Devils en espéraient pas moins quand ils l'ont sélectionné comme choix de première ronde en 1998.
Gomez a été une étoile partout où il a joué lors de son enfance. Il pensait, à l'époque, poursuivre sa carrière dans les rangs universitaires américains, mais il a changé d'avis lorsqu'il s'est fait remarquer par les Americans de Tri-City, de la Ligue de hockey junior de l'Ouest (WHL), lors d'un tournoi à Seattle.
"Je me préparais à me rendre à Colorado College, mais, au tout dernier instant, j'ai eu la permission de mes parents d'évoluer dans la WHL", a mentionné la recrue des Devils. "L'Université c'est bien et plusieurs bons joueurs proviennent de là, mais je ne voulais pas y aller en passant que je pouvais jouer junior."
Cette décision s'est avérée la meilleure pour Gomez qui a appris à jouer plusieurs matchs en une saison et à beaucoup voyager entre les parties. À ses deux premières saisons chez les rangs juniors, une dans la Ligue junior de la Colombie-Britannique et l'autre avec Tri-City dans la WHL, il a marqué 60 buts et ajouté 113 passes en 101 parties, attirant ainsi l'attention des recruteurs de la LNH.
Gomez était catalogué comme 20e plus bel espoir par le Bureau central de recrutement à son année de repêchage. Il était considéré comme un athlète qui était agile, qui manoeuvrait bien dans le trafic et qui avait tout un talent.
Le Bureau central a dit de Gomez qu'il était "un patineur décevant qui pouvait cependant changer brusquement de vitesse." Ils ont également noté qu'il était prêt à faire des sacrifices pour réussir un jeu.
Le directeur-gérant des Devils, Lou Lamoriello était d'accord avec le Bureau de recrutement et il était amoureux du talent du jeune homme.
"Il ressemblait à un type de joueur qui rendait ses coéquipiers meilleurs", a soulevé Lamoriello.
Voilà pourquoi les Devils ont emmené Gomez à leur camp de sélection deux mois après l'avoir repêché. Celui-ci ne les a pas laissés tomber. En fait, il a été si impressionnant que la direction a attendu à la dernière minute avant de le céder dans les rangs juniors. "Un choix difficile", a indiqué Lamoriello.
"J'avais peur qu'il change son style de jeu puisque qu'il n'avait pas, dans le junior, la qualité des joueurs de la LNH pour finir ses jeux. Je pensais qu'il essaierait d'en faire plus. Toutefois, il m'a promis de se concentrer sur ce point et c'est ce qui a fait de lui aujourd'hui un meilleur joueur. En fait, il est demeuré el même", a déclaré Lamoriello.
Gomez est un joueur rapide, très bon passeur, et, malgré sa petite taille, il joue de façon robuste dans les coins et devant le filet adverse. Toutefois, son instinct sur la patinoire est sa plus grande qualité selon ceux qui le voient à chaque jour.
"Il a toute une vision du jeu, une habileté naturelle à bien anticiper les jeux", a laissé entendre son entraîneur, Robbie Ftorek.
On peut dire que Scott Gomez est un naturel.
Ce n'est donc pas une surprise si les médias à travers la Ligue nationale de hockey font la queue pour parler à Scott Gomez lorsque les Devils du New Jersey sont sur la route. Ce qui est amusant c'est que peu de conversations entretenues avec les médias concernent ses exploits sur la glace.
"Ça ne me dérange pas", a indiqué l'ailier gauche de 20 ans. Je vois ça seulement comme une autre partie de mon travail. De plus, je suis fier de ce que je suis."
Et pourquoi il ne le serait pas?
Gomez, le garçon d'un père mexicain de la Californie, et d'une mère colombienne, a grandi à Anchorage, en Alaska. Il est le premier joueur hispanique à évoluer dans la LNH. C'est une distinction qu'il apprécie, mais il ne veut pas être transporté par celle-ci.
"Je pense que cette situation est vraiment spéciale. On ne voit pas beaucoup de Gomez, en provenance de l'Alaska, qui évolue dans la LNH", indique-t-il. Mais ce n'est pas ma première préoccupation. Peut-être plus tard, si d'autres joueurs hispaniques réussissent à percer dans le circuit, je vais être satisfait de mon accomplissement. Pour l'instant, je suis seulement une personne qui essaie de se faire une place", a admis Gomez. Jusqu'à maintenant, il y parvient assez bien. Les Devils en espéraient pas moins quand ils l'ont sélectionné comme choix de première ronde en 1998.
Gomez a été une étoile partout où il a joué lors de son enfance. Il pensait, à l'époque, poursuivre sa carrière dans les rangs universitaires américains, mais il a changé d'avis lorsqu'il s'est fait remarquer par les Americans de Tri-City, de la Ligue de hockey junior de l'Ouest (WHL), lors d'un tournoi à Seattle.
"Je me préparais à me rendre à Colorado College, mais, au tout dernier instant, j'ai eu la permission de mes parents d'évoluer dans la WHL", a mentionné la recrue des Devils. "L'Université c'est bien et plusieurs bons joueurs proviennent de là, mais je ne voulais pas y aller en passant que je pouvais jouer junior."
Cette décision s'est avérée la meilleure pour Gomez qui a appris à jouer plusieurs matchs en une saison et à beaucoup voyager entre les parties. À ses deux premières saisons chez les rangs juniors, une dans la Ligue junior de la Colombie-Britannique et l'autre avec Tri-City dans la WHL, il a marqué 60 buts et ajouté 113 passes en 101 parties, attirant ainsi l'attention des recruteurs de la LNH.
Gomez était catalogué comme 20e plus bel espoir par le Bureau central de recrutement à son année de repêchage. Il était considéré comme un athlète qui était agile, qui manoeuvrait bien dans le trafic et qui avait tout un talent.
Le Bureau central a dit de Gomez qu'il était "un patineur décevant qui pouvait cependant changer brusquement de vitesse." Ils ont également noté qu'il était prêt à faire des sacrifices pour réussir un jeu.
Le directeur-gérant des Devils, Lou Lamoriello était d'accord avec le Bureau de recrutement et il était amoureux du talent du jeune homme.
"Il ressemblait à un type de joueur qui rendait ses coéquipiers meilleurs", a soulevé Lamoriello.
Voilà pourquoi les Devils ont emmené Gomez à leur camp de sélection deux mois après l'avoir repêché. Celui-ci ne les a pas laissés tomber. En fait, il a été si impressionnant que la direction a attendu à la dernière minute avant de le céder dans les rangs juniors. "Un choix difficile", a indiqué Lamoriello.
"J'avais peur qu'il change son style de jeu puisque qu'il n'avait pas, dans le junior, la qualité des joueurs de la LNH pour finir ses jeux. Je pensais qu'il essaierait d'en faire plus. Toutefois, il m'a promis de se concentrer sur ce point et c'est ce qui a fait de lui aujourd'hui un meilleur joueur. En fait, il est demeuré el même", a déclaré Lamoriello.
Gomez est un joueur rapide, très bon passeur, et, malgré sa petite taille, il joue de façon robuste dans les coins et devant le filet adverse. Toutefois, son instinct sur la patinoire est sa plus grande qualité selon ceux qui le voient à chaque jour.
"Il a toute une vision du jeu, une habileté naturelle à bien anticiper les jeux", a laissé entendre son entraîneur, Robbie Ftorek.
On peut dire que Scott Gomez est un naturel.