Peter Bondra veut quitter Washington
Hockey samedi, 27 janv. 2001. 11:42 mercredi, 18 déc. 2024. 11:59
Peter Bondra a demandé à son directeur général, George McPhee, de faire un choix. L'entraineur ou moi? McPhee s'est fait plutôt diplomate, on apprend vite quand Washington est votre lieu de résidence. On apprend des lobbyistes, on apprend des politiciens, on apprend à se faire une niche en faisant preuve de patience, d'intelligence et surtout en ne dévoilant jamais ses couleurs sur une question aussi directe.
«Tu ne peux pas me placer dans une situation aussi inconfortable, lui a répondu McPhee. Je te demande du temps, je te demande de la patience. Je dirige une entreprise et nous voulons, assurément, obtenir le meilleur retour sur notre investissement. Je vais chercher un preneur mais ça risque d'être long. Entre-temps, je veux que tu offres un rendement sans bavure sur la patinoire.»
McPhee a fait du magasinage. Mais il n'a toujours pas trouvé preneur pour Bondra si bien que, subitement, le joueur ukrainien a modifié ses projets. Il ne veut plus quitter Washington. Ca va beaucoup mieux avec son entraineur Ron Wilson qui lui demandait simplement de jouer au diapason de son talent.
Bondra s'est mis à rouler à plein régime
Il y a deux mois quand le Canadien débarqua à Washington pour un rendez-vous avec les Capitals, deux jours avant le congédiement de Réjean Houle et de Alain Vigneault, j'avais demandé à McPhee s'il acquiescerait à la demande de son joueur étoile.
«Oui, mais le problème dans le monde du sport, en tout cas, dans le monde du hockey, c'est que l'argent a enlevé toute créativité aux directeurs généraux de la ligue. Tu peux concocter un plan mais, en bout de ligne, l'argent va te faire retourner à la case départ. Tu ne sais plus où donner de la tête.»
C'est donc à se demander si vraiment il y aura autant de chambardements dans les personnels des équipes d'ici la date limite pour les transactions. André Savard confiait, mercredi soir, qu'il n'y avait pas beaucoup de pourparlers. Qu'à travers la ligue actuellement, c'était le calme le plus complet.
Il mentionnait, à l'instar de McPhee: «Tu ne peux plus rien faire à cause des contrats accordés aux joueurs.»
Le travail du directeur général repose beaucoup plus maintenant sur les prises qu'il effectuera sur le marché des joueurs autonomes. Il devra aussi s'assurer que ses recruteurs ont effectué une évaluation complètes et précise des joueurs d'âge junior.
Au niveau des joueurs établis, à moins que le propriétaire ait une réserve spéciale de capitaux, habituellement on va échanger quatre trente sous pour une piastre. Pas étonnant qu'un dirigeant comme Savard va préférer assister au tournoi européen des joueurs de 17 ans et moins plutôt que d'aller à Denver pour le match des étoiles.
«C'est là que tu peux avoir des surprises .»
Un métier qui a bien changé au fil des dernières années. Un métier beaucoup moins sécuritaire aussi.
Meeting en Floride
André Savard s'est penché pendant quelques minutes sur le dossier de Valeri Zelepukin, soumis au ballottage au cours des derniers jours et cédé aux ligues mineures par les Blackhawks de Chicago. «Aurait-il pu apporter une nouvelle dimension à l'équipe? J'en doute» Mercredi, à Pittsburgh, le directeur général du Canadien a eu l'occasion de surveiller une autre fois Aleksey Morozov, choix de première ronde des Penguins en 1995, qui ne parvient pas à éclore. Comment se fait-il que ce joueur ne parvient pas à se démarquer dans la Ligue nationale? «Je pense que les Penguins se posent la question et qu'ils n'ont pas encore trouvé une réponse,» soulignait Savard qui manifeste un intérêt certain que ce jeune joueur. Les Penguins s'apprêtent à lancer la serviette dans le cas de Morozov qui n'a marqué qu'un seul but depuis le début de la saison. Morozov est un joueur talentueux mais le talent ne veut rien dire quand tu ne sais pas comment dépenser tes énergies
André Savard a pris la direction de la Floride après le match de mercredi à Pittsburgh. Il a réuni les recruteurs qui épient les équipes de la ligue nationale - notamment Pierre Mondou, Doug Robinson, Clément Jodoin - et le groupe va passer en revue tous les effectifs des autres formations. Savard et ses recruteurs ont assisté au match d'hier soir entre les Panthers et les Sénateurs qui seront les visiteurs du Centre Molson, dimanche après-midi
Weekend du Super Bowl
Une prédiction: les Ravens par trois points sur les Giants.
«Tu ne peux pas me placer dans une situation aussi inconfortable, lui a répondu McPhee. Je te demande du temps, je te demande de la patience. Je dirige une entreprise et nous voulons, assurément, obtenir le meilleur retour sur notre investissement. Je vais chercher un preneur mais ça risque d'être long. Entre-temps, je veux que tu offres un rendement sans bavure sur la patinoire.»
McPhee a fait du magasinage. Mais il n'a toujours pas trouvé preneur pour Bondra si bien que, subitement, le joueur ukrainien a modifié ses projets. Il ne veut plus quitter Washington. Ca va beaucoup mieux avec son entraineur Ron Wilson qui lui demandait simplement de jouer au diapason de son talent.
Bondra s'est mis à rouler à plein régime
Il y a deux mois quand le Canadien débarqua à Washington pour un rendez-vous avec les Capitals, deux jours avant le congédiement de Réjean Houle et de Alain Vigneault, j'avais demandé à McPhee s'il acquiescerait à la demande de son joueur étoile.
«Oui, mais le problème dans le monde du sport, en tout cas, dans le monde du hockey, c'est que l'argent a enlevé toute créativité aux directeurs généraux de la ligue. Tu peux concocter un plan mais, en bout de ligne, l'argent va te faire retourner à la case départ. Tu ne sais plus où donner de la tête.»
C'est donc à se demander si vraiment il y aura autant de chambardements dans les personnels des équipes d'ici la date limite pour les transactions. André Savard confiait, mercredi soir, qu'il n'y avait pas beaucoup de pourparlers. Qu'à travers la ligue actuellement, c'était le calme le plus complet.
Il mentionnait, à l'instar de McPhee: «Tu ne peux plus rien faire à cause des contrats accordés aux joueurs.»
Le travail du directeur général repose beaucoup plus maintenant sur les prises qu'il effectuera sur le marché des joueurs autonomes. Il devra aussi s'assurer que ses recruteurs ont effectué une évaluation complètes et précise des joueurs d'âge junior.
Au niveau des joueurs établis, à moins que le propriétaire ait une réserve spéciale de capitaux, habituellement on va échanger quatre trente sous pour une piastre. Pas étonnant qu'un dirigeant comme Savard va préférer assister au tournoi européen des joueurs de 17 ans et moins plutôt que d'aller à Denver pour le match des étoiles.
«C'est là que tu peux avoir des surprises .»
Un métier qui a bien changé au fil des dernières années. Un métier beaucoup moins sécuritaire aussi.
Meeting en Floride
André Savard s'est penché pendant quelques minutes sur le dossier de Valeri Zelepukin, soumis au ballottage au cours des derniers jours et cédé aux ligues mineures par les Blackhawks de Chicago. «Aurait-il pu apporter une nouvelle dimension à l'équipe? J'en doute» Mercredi, à Pittsburgh, le directeur général du Canadien a eu l'occasion de surveiller une autre fois Aleksey Morozov, choix de première ronde des Penguins en 1995, qui ne parvient pas à éclore. Comment se fait-il que ce joueur ne parvient pas à se démarquer dans la Ligue nationale? «Je pense que les Penguins se posent la question et qu'ils n'ont pas encore trouvé une réponse,» soulignait Savard qui manifeste un intérêt certain que ce jeune joueur. Les Penguins s'apprêtent à lancer la serviette dans le cas de Morozov qui n'a marqué qu'un seul but depuis le début de la saison. Morozov est un joueur talentueux mais le talent ne veut rien dire quand tu ne sais pas comment dépenser tes énergies
André Savard a pris la direction de la Floride après le match de mercredi à Pittsburgh. Il a réuni les recruteurs qui épient les équipes de la ligue nationale - notamment Pierre Mondou, Doug Robinson, Clément Jodoin - et le groupe va passer en revue tous les effectifs des autres formations. Savard et ses recruteurs ont assisté au match d'hier soir entre les Panthers et les Sénateurs qui seront les visiteurs du Centre Molson, dimanche après-midi
Weekend du Super Bowl
Une prédiction: les Ravens par trois points sur les Giants.