"Nous ne faisons pas un sous ici"
Hockey dimanche, 1 mai 2005. 16:13 vendredi, 20 déc. 2024. 13:35
INNSBRUCK (PC) - Alors qu'ils ont été mis en lock-out pour des raisons d'argent, les joueurs de la LNH qui évoluent avec l'équipe canadienne ne sont pas payés.
"Nous ne faisons pas un sous ici", a signalé le défenseur du Lightning de Tampa Bay, Dan Boyle.
C'est une chose qu'il est bon de rappeler, compte tenu des critiques qui ont été adressées aux joueurs durant le lock-out.
"C'est un aspect très important que les gens devraient reconnaître, a noté dimanche le directeur général de l'équipe canadienne, Steve Tambellini. Les joueurs qui sont ici ont offert gratuitement leurs services à leur pays.
"En agissant de la sorte, je pense qu'ils méritent le respect. Ils font ce que les Canadiens considèrent comme un geste responsable et d'importance."
Quand on leur en parle, les joueurs haussent les épaules. Pourquoi seraient-ils payés pour représenter leur pays?
"Je n'avais jamais porté les couleurs de mon pays auparavant et on ne pense pas à l'argent quand on vient ici, a confié le joueur de centre des Sénateurs d'Ottawa, Mike Fisher. Nous sommes très bien traités ici. Nous ne sommes pas payés mais c'est très agréable de représenter son pays lors d'une compétition."
Le défenseur Sheldon Souray, du Canadien, abonde dans le même sens.
"Si nous sommes ici, ce n'est pas pour l'argent. C'est une question de fierté. C'est aussi simple que ça."
En revanche, Hockey Canada fait de son mieux pour aider les joueurs. L'organisme défraie le prix du billet d'avion, des hôtels et des repas. De plus, Hockey Canada offre un billet de courtoisie à chaque joueur, pouvant être utilisé par sa femme, un membre de sa famille ou un ami, pour qu'au moins une personne puisse le rejoindre la semaine prochaine.
En théorie, les joueurs peuvent aussi partager la bourse de 1,054 million $ qui est remise au gagnant du tournoi mais par le passé, les joueurs canadiens ont toujours remis ce montant à Hockey Canada.
Les Tchèques et les Suédois, selon les médias européens, ne remettent cependant pas la bourse du gagnant à leurs fédérations nationales. Ils gardent plutôt l'argent pour eux.
"Nous ne faisons pas un sous ici", a signalé le défenseur du Lightning de Tampa Bay, Dan Boyle.
C'est une chose qu'il est bon de rappeler, compte tenu des critiques qui ont été adressées aux joueurs durant le lock-out.
"C'est un aspect très important que les gens devraient reconnaître, a noté dimanche le directeur général de l'équipe canadienne, Steve Tambellini. Les joueurs qui sont ici ont offert gratuitement leurs services à leur pays.
"En agissant de la sorte, je pense qu'ils méritent le respect. Ils font ce que les Canadiens considèrent comme un geste responsable et d'importance."
Quand on leur en parle, les joueurs haussent les épaules. Pourquoi seraient-ils payés pour représenter leur pays?
"Je n'avais jamais porté les couleurs de mon pays auparavant et on ne pense pas à l'argent quand on vient ici, a confié le joueur de centre des Sénateurs d'Ottawa, Mike Fisher. Nous sommes très bien traités ici. Nous ne sommes pas payés mais c'est très agréable de représenter son pays lors d'une compétition."
Le défenseur Sheldon Souray, du Canadien, abonde dans le même sens.
"Si nous sommes ici, ce n'est pas pour l'argent. C'est une question de fierté. C'est aussi simple que ça."
En revanche, Hockey Canada fait de son mieux pour aider les joueurs. L'organisme défraie le prix du billet d'avion, des hôtels et des repas. De plus, Hockey Canada offre un billet de courtoisie à chaque joueur, pouvant être utilisé par sa femme, un membre de sa famille ou un ami, pour qu'au moins une personne puisse le rejoindre la semaine prochaine.
En théorie, les joueurs peuvent aussi partager la bourse de 1,054 million $ qui est remise au gagnant du tournoi mais par le passé, les joueurs canadiens ont toujours remis ce montant à Hockey Canada.
Les Tchèques et les Suédois, selon les médias européens, ne remettent cependant pas la bourse du gagnant à leurs fédérations nationales. Ils gardent plutôt l'argent pour eux.