LNH à Québec: Utopie ou réalité?
Hockey jeudi, 20 sept. 2007. 16:23 dimanche, 24 nov. 2024. 14:50
Depuis une semaine, l'idée de ramener une équipe de la Ligue Nationale de hockey dans la Vieille Capitale continue d'alimenter les discussions. Un groupe de promoteurs projette de construire un parc immobilier, en banlieue de Québec, comprenant un nouvel aréna et un stade. Un projet ambitieux de plus d'un demi-milliard de dollars.
Les nostalgiques du hockey professionnel à Québec recommencent à rêver. Utopie ou réalité? Il reste que l'idée du retour d'une formation majeure dans la vieille capitale refait surface. Effacé depuis une quinzaine de mois, le promoteur Mark Charrest est revenu la semaine dernière avec une étape à son projet ambitieux. Un parc immobilier à Saint-Augustin-de-Desmaures, en banlieue de Québec, qui couvrirait sept millions de pieds carrés.
On y retrouverait un nouvel amphithéâtre de 20 000 places, un stade de football/soccer de 25 000 sièges, un hôtel et un casino. Un projet dans son ensemble de 660 millions de dollars. L'idée est belle et le projet est audacieux, mais le même problème revient toujours: l'argent. On se tourne donc vers des intérêts étrangers. La priorité du comité est de s'attaquer au financement de l'amphithéâtre, un morceau de 270 millions de dollars."
"La phase un du projet c'est de construire l'amphithéâtre, a dit Charrest. La première chose si on veut avoir un club de la LNH, il faut oublier l'expo, ça c'est phase quatre dans le projet. Ce qu'on a valu s'assurer, c'est d'avoir le terrain pour éventuellement être capable d'assurer l'agrandissement de la structure."
C'est à Jean-Marie Bourget qu'il a confié d'entreprendre la démarche pour les capitaux étrangers. Pour le Belge, qui gère sa société à partir de Paris, il ne faut pas être limité dans ses recherches. " On peut très bien aller en Corée chercher les grandes marques de voitures. Pour la construction du centre, le financement par les grandes compagnies d'assurance ou par des grandes banques internationales."
Personne n'a encore vu la couleur de l'argent, mais ce dernier a dit qu'il reviendrait d'ici la fin de l'année avec des choses concrètes. L'homme d'affaires, Jacques Tanguay, est bien impliqué dans la communauté, notamment avec le Rouge et Or de l'Université Laval et les Remparts de Québec. Il est le premier à encourager les investissements privés." Cela prend des investissements majeurs. Espérons que ces gens-là seront en mesure de trouver des gens qui viendront investir autant à Québec. Si jamais cela se réalise, ce sera quelque chose d'exceptionnel."
Les mauvaises langues prétendent que Québec n'a pas les capacités pour faire vivre à nouveau une équipe professionnelle. Au niveau démographique, Québec peut se comparer à d'autres centres urbains au pays. Il faut donner la chance au coureur, comme on dit, mais il est encore bien loin de son but. On est encore bien loin de la coupe aux lèvres quant qu'au retour du hockey professionnel à Québec, mais comme le dit le promoteur Mark Charest, tous les projets débutent par un rêve. Un rêve qui nécessite bien des énergies, et surtout, beaucoup d'argent.
ÉQUIPES CANADIENNES
PRÉSENTEMENT DANS LA LNH
Les nostalgiques du hockey professionnel à Québec recommencent à rêver. Utopie ou réalité? Il reste que l'idée du retour d'une formation majeure dans la vieille capitale refait surface. Effacé depuis une quinzaine de mois, le promoteur Mark Charrest est revenu la semaine dernière avec une étape à son projet ambitieux. Un parc immobilier à Saint-Augustin-de-Desmaures, en banlieue de Québec, qui couvrirait sept millions de pieds carrés.
On y retrouverait un nouvel amphithéâtre de 20 000 places, un stade de football/soccer de 25 000 sièges, un hôtel et un casino. Un projet dans son ensemble de 660 millions de dollars. L'idée est belle et le projet est audacieux, mais le même problème revient toujours: l'argent. On se tourne donc vers des intérêts étrangers. La priorité du comité est de s'attaquer au financement de l'amphithéâtre, un morceau de 270 millions de dollars."
"La phase un du projet c'est de construire l'amphithéâtre, a dit Charrest. La première chose si on veut avoir un club de la LNH, il faut oublier l'expo, ça c'est phase quatre dans le projet. Ce qu'on a valu s'assurer, c'est d'avoir le terrain pour éventuellement être capable d'assurer l'agrandissement de la structure."
C'est à Jean-Marie Bourget qu'il a confié d'entreprendre la démarche pour les capitaux étrangers. Pour le Belge, qui gère sa société à partir de Paris, il ne faut pas être limité dans ses recherches. " On peut très bien aller en Corée chercher les grandes marques de voitures. Pour la construction du centre, le financement par les grandes compagnies d'assurance ou par des grandes banques internationales."
Personne n'a encore vu la couleur de l'argent, mais ce dernier a dit qu'il reviendrait d'ici la fin de l'année avec des choses concrètes. L'homme d'affaires, Jacques Tanguay, est bien impliqué dans la communauté, notamment avec le Rouge et Or de l'Université Laval et les Remparts de Québec. Il est le premier à encourager les investissements privés." Cela prend des investissements majeurs. Espérons que ces gens-là seront en mesure de trouver des gens qui viendront investir autant à Québec. Si jamais cela se réalise, ce sera quelque chose d'exceptionnel."
Les mauvaises langues prétendent que Québec n'a pas les capacités pour faire vivre à nouveau une équipe professionnelle. Au niveau démographique, Québec peut se comparer à d'autres centres urbains au pays. Il faut donner la chance au coureur, comme on dit, mais il est encore bien loin de son but. On est encore bien loin de la coupe aux lèvres quant qu'au retour du hockey professionnel à Québec, mais comme le dit le promoteur Mark Charest, tous les projets débutent par un rêve. Un rêve qui nécessite bien des énergies, et surtout, beaucoup d'argent.
ÉQUIPES CANADIENNES
PRÉSENTEMENT DANS LA LNH
VILLES POPULATION ARÉNA/SIÈGES
Toronto 2 503 281 18 819
Montréal 1 637 563 21 273
Ottawa 1 174 072 18 500
Calgary 988 193 19 289
Edmonton 730 372 16 839
Vancouver 578 046 20 000
