Par Luc Dansereau - Même si la défaite des Cataractes de Shawinigan aux mains des Voltigeurs de Drummondville en finale de la LHJMQ l'a hanté pendant plusieurs semaines, Cédric Lalonde-McNicoll s'est présenté en grande forme au camp de l'Avalanche.

La défaite a été difficile à avaler pour McNicoll et ses coéquipiers des Cataractes, eux qui se sont inclinés en sept rencontres face aux Voltigeurs.

"Nous étions à un ou deux buts près d'une participation à la coupe Memorial", lance McNicoll d'entrée de jeu. "Heureusement, le hockey est recommencé, alors ça m'a permis de passer à autre chose".

Arrivé au Colorado deux semaines avant le début du camp des recrues qui débutait le 7 septembre dernier, McNicoll tenait à mettre toutes les chances de son côté, lui qui participait à son premier camp chez les professionnels.

"Je voulais surtout m'acclimater à l'altitude puisque Denver est un mille au-dessus de la mer et que le taux d'oxygène est plus faible que la normale", précise McNicoll au bout du fil."Je me suis entraîné avec le superviseur du conditionnement physique afin de bien me préparer".

Une blessure à l'aine l'a cependant empêché de fouler la glace cinq jours après le début du camp, si bien qu'il a été retranché par l'Avalanche.

"C'est la première fois que je subissais ce genre de blessure depuis le début de ma carrière, alors j'étais vraiment déçu", avoue l'attaquant qui a terminé au troisième rang des pointeurs de la LHJMQ l'an dernier. "J'espérais pouvoir retourner sur la patinoire plus rapidement, mais la blessure a tardé à guérir".

Après quelques jours dans la région de Montréal et deux séances d'entraînement avec son ancienne équipe à Shawinigan en début de semaine, c'est probablement avec les Monsters de Lake Erie dans la Ligue américaine que McNicoll débutera son aventure en tant que professionnel.

"Je prends l'avion ce matin en direction de Cleveland pour assister à ma première rencontre avec les membres de l'équipe en soirée", dévoile McNicoll. "Le camp sera très court puisque la saison débute le 3 octobre. Je dois impressionner dès le début afin d'espérer me tailler un poste avec l'équipe. Si j'utilise mes forces, je devrais faire partie de la formation partante".

Une expérience inoubliable

C'est au camp de développement, qui se déroulait quelques jours après le repêchage à Montréal, que McNicoll a eu son premier contact officiel avec les membres de l'organisation de l'Avalanche.

"Même si je n'ai pas été repêché, j'ai été invité à ce camp afin de passer des tests physiques et de faire connaissance avec les joueurs et les membres de l'organisation", affirme celui qui fait 5'10" et 178 livres. "Nous avons assisté à beaucoup de rencontres sur la nutrition et l'entraînement".

Les joueurs présents à ce camp ont eu la chance d'assister à la conférence de presse de la vedette Joe Sakic, lui qui annonçait son retrait après 20 saisons dans l'organisation de l'Avalanche/Nordiques.

"Je n'ai jamais eu la chance de le voir jouer en personne, mais c'était un joueur extraordinaire", exprime McNicoll. "Sakic était le gars le plus respecté et, même s'il n'est plus dans l'entourage de l'équipe, il est encore présent aux yeux des membres de l'organisation".

Par la suite, McNicoll s'est présenté au camp des recrues où l'intensité a monté d'un cran.

"Dès le début du camp, même si les premiers entraînements sur glace se déroulaient sans contact, c'était très intense", avoue McNicoll. "Ensuite, quelques vétérans se sont joints aux recrues afin de participer à des matchs intra-équipe".

L'ancien des Cataractes avait signé un contrat avec l'Avalanche le 6 mars dernier.

Un virage jeunesse

McNicoll espère faire partie des plans du virage jeunesse qui s'est amorcé au Colorado depuis quelques saisons.

L'an dernier, l'Avalanche, qui a raté les séries pour la première fois depuis son arrivée à Denver en 1995, a fait le ménage au niveau des opérations hockey. Joe Sacco a été nommé entraîneur-chef alors que Sylvain Lefebvre le secondera derrière le banc.

"Ils savent ce qu'ils ont à faire pour que l'Avalanche redevienne des aspirants à la coupe Stanley", ajoute McNicoll. "Il n'y avait pas de laisser-aller durant les entraînements. Pour l'instant, je vais me concentrer sur le camp des Monsters."

Pour plus de détails, consultez mon blogue des espoirs.