Un contexte idéal pour Cristobal Huet
Chicago Blackhawks jeudi, 26 nov. 2009. 21:59 mardi, 24 déc. 2024. 13:22
Par Éric Leblanc - Les Blackhawks de Chicago misaient déjà sur une attaque dévastatrice, une brigade défensive redoutable et un solide gardien en Cristobal Huet avant de bénéficier du retour au jeu de Marian Hossa, mercredi soir. La question est maintenant de savoir qui freinera l'équipe de l'heure de la LNH?
La formation américaine a remporté ses huit derniers matchs, dont les quatre derniers sur la route, mais elle ne se contente pas seulement de l'emporter, elle écrase ses adversaires. Au cours de cette séquence, les Hawks ont dominé 34 à 12 au chapitre des buts en signant notamment des victoires de 7 à 1 face aux Flames de Calgary et 7 à 2 face aux Sharks de San Jose.
«Nous n'avons pas marqué énormément de buts en début de saison, mais notre attaque a explosé dernièrement ce qui nous donne une plus grande marge de manœuvre», avoue Huet sans trop s'emballer.
Le gardien français démontre toutefois beaucoup plus d'enthousiasme lorsqu'il parle des nombreux joueurs talentueux avec lesquels il évolue.
«Nous avons une équipe bien équilibrée avec des défenseurs comme Duncan Keith et Brent Seabrook qui peuvent affronter les meilleurs trios adverses. Nous comptons aussi sur des vétérans comme Brian Campbell et Brent Sopel en défense sans oublier nos jeunes attaquants qui excellent», détaille Huet.
Reconnu pour son calme, l'ancien du Canadien devient encore plus admiratif en évoquant le nom de Hossa.
«Nous avions pu constater tout le talent qu'il possède dans les entraînements, mais c'était impressionnant de le voir aller avec Jonathan Toews et Patrick Kane face aux Sharks, remarque le gardien de 34 ans. Ça semble facile pour lui et il nous aidera beaucoup jusqu'à la fin de la saison.»
L'attaquant slovaque n'avait pas encore été en mesure de jouer avec sa nouvelle équipe puisqu'il se remettait d'une opération à l'épaule droite. Avec un imposant contrat de 12 ans en poche, Hossa devait ressentir une certaine pression à ses premiers coups de patin dans cet uniforme rempli de tradition.
«Il ne montrait pas qu'il était nerveux dans le vestiaire avant le match, mais je crois qu'il l'était un peu», prétend Huet.
Deux matchs ont faussé les données pour Huet
Au plan personnel, Huet présente des statistiques impressionnantes avec un dossier éloquent de 12-4-1 et la quatrième meilleure moyenne de buts alloués de la LNH (2,15), mais il tout de même traversé une période plus chancelante en octobre.
«Mon début de saison n'a pas été terrible, mais je n'étais pas trop loin de mon véritable niveau de jeu. J'ai disputé deux mauvais matchs de suite qui ont donné l'impression que ma saison avait mal commencée», explique-t-il. Ces défaillances face aux Flames de Calgary le 12 octobre et face aux Stars de Dallas le 17 octobre ont ouvert la porte à son adjoint Antti Niemi sauf que Huet s'est cependant empressé de retrouver son aplomb.
« J'ai travaillé avec notre entraîneur des gardiens de but Stéphane Waite pour fixer les petits morceaux du casse-tête. J'essaie de contribuer à ma façon en faisant les arrêts au bon moment et je ne fais pas vraiment attention aux statistiques », dévoile le numéro 39.
L'excellent rendement de Huet et de sa brigade défensive produit des résultats surprenants au point de vue des statistiques alors que les Hawks s'avèrent la deuxième formation de la LNH ayant accordé le moins de buts derrière les Devils du New Jersey et Martin Brodeur. Cet accomplissement réjouit Huet qui détient une explication incontestable.
«La première raison c'est que nous sommes une équipe qui contrôle beaucoup la rondelle et nous ne donnons pas beaucoup de lancers. De plus, nous possédons une bonne brigade défensive et nous travaillons en unité de cinq sur la patinoire ce qui procure peu de chances à nos adversaires.»
Huet, qui écoule la deuxième année d'un contrat de quatre saisons d'une valeur de 22,5 millions, vante également le travail de l'entraîneur Joel Quenneville. Ce dernier cumule une fiche de 61-27-13 depuis qu'il a pris la relève de Denis Savard.
«En tant qu'entraîneur d'expérience, il a amené les petits détails que nous devions peaufiner. Il nous a vendu la philosophie de garder les choses simples et efficaces ce qui fonctionne pour nous.»
Que pense Huet de Latendresse et Price?
En évoluant avec les Blackhawks, Huet s'avère un témoin privilégié du développement de nombreux jeunes joueurs. Lors de son passage à Montréal, plusieurs jeunes ont tenté d'en faire autant dont Guillaume Latendresse. Ce dernier a toutefois été échangé au Wild du Minnesota puisqu'il ne répondait plus aux attentes de la direction montréalaise, une situation que Huet tente d'expliquer.
«Peut-être qu'à Montréal on attendait un peu trop de lui, suppose Huet. Je pense que l'air frais du Minnesota lui fera du bien et ce nouveau départ lui permettra de repartir à zéro», souligne Huet en connaissance de cause.
Même s'il n'a pas la chance de suivre tous les matchs du Canadien, Huet est évidemment au courant du récent brio de son ancien partenaire Carey Price qui semble plus agressif et intense devant son filet.
«Je ne l'ai pas tellement vu jouer et je ne me permettrai surtout pas de lui donner des leçons, mais Carey a toujours eu une approche assez calme du hockey; il est comme ça. Mais je pense que ça n'a jamais fait de mal d'être agressif sur la patinoire», soutient Huet.
Depuis son départ de Montréal, Huet a connu le privilège de vivre à Washington et à Chicago, deux villes où le hockey séduit les amateurs présentement. Il se réjouit de la renaissance de la popularité du hockey dans la Ville des Vents.
«Montréal vit uniquement pour le hockey alors que Chicago supporte cinq équipes sportives majeures (les Bears, les Bulls, les Cubs, les White Sox et les Blackhawks) et on remplit notre amphithéâtre sans difficulté», ajoute Huet.
«On voit de plus en plus de chandails des Hawks dans les gradins lors de nos matchs sur la route. On constate que les partisans des Hawks des années 70 se réveillent et ça fait plaisir à voir», admet en riant celui qui aurait adoré que la France se qualifie pour les Jeux olympiques de Vancouver afin de représenter son pays.
La formation américaine a remporté ses huit derniers matchs, dont les quatre derniers sur la route, mais elle ne se contente pas seulement de l'emporter, elle écrase ses adversaires. Au cours de cette séquence, les Hawks ont dominé 34 à 12 au chapitre des buts en signant notamment des victoires de 7 à 1 face aux Flames de Calgary et 7 à 2 face aux Sharks de San Jose.
«Nous n'avons pas marqué énormément de buts en début de saison, mais notre attaque a explosé dernièrement ce qui nous donne une plus grande marge de manœuvre», avoue Huet sans trop s'emballer.
Le gardien français démontre toutefois beaucoup plus d'enthousiasme lorsqu'il parle des nombreux joueurs talentueux avec lesquels il évolue.
«Nous avons une équipe bien équilibrée avec des défenseurs comme Duncan Keith et Brent Seabrook qui peuvent affronter les meilleurs trios adverses. Nous comptons aussi sur des vétérans comme Brian Campbell et Brent Sopel en défense sans oublier nos jeunes attaquants qui excellent», détaille Huet.
Reconnu pour son calme, l'ancien du Canadien devient encore plus admiratif en évoquant le nom de Hossa.
«Nous avions pu constater tout le talent qu'il possède dans les entraînements, mais c'était impressionnant de le voir aller avec Jonathan Toews et Patrick Kane face aux Sharks, remarque le gardien de 34 ans. Ça semble facile pour lui et il nous aidera beaucoup jusqu'à la fin de la saison.»
L'attaquant slovaque n'avait pas encore été en mesure de jouer avec sa nouvelle équipe puisqu'il se remettait d'une opération à l'épaule droite. Avec un imposant contrat de 12 ans en poche, Hossa devait ressentir une certaine pression à ses premiers coups de patin dans cet uniforme rempli de tradition.
«Il ne montrait pas qu'il était nerveux dans le vestiaire avant le match, mais je crois qu'il l'était un peu», prétend Huet.
Deux matchs ont faussé les données pour Huet
Au plan personnel, Huet présente des statistiques impressionnantes avec un dossier éloquent de 12-4-1 et la quatrième meilleure moyenne de buts alloués de la LNH (2,15), mais il tout de même traversé une période plus chancelante en octobre.
«Mon début de saison n'a pas été terrible, mais je n'étais pas trop loin de mon véritable niveau de jeu. J'ai disputé deux mauvais matchs de suite qui ont donné l'impression que ma saison avait mal commencée», explique-t-il. Ces défaillances face aux Flames de Calgary le 12 octobre et face aux Stars de Dallas le 17 octobre ont ouvert la porte à son adjoint Antti Niemi sauf que Huet s'est cependant empressé de retrouver son aplomb.
« J'ai travaillé avec notre entraîneur des gardiens de but Stéphane Waite pour fixer les petits morceaux du casse-tête. J'essaie de contribuer à ma façon en faisant les arrêts au bon moment et je ne fais pas vraiment attention aux statistiques », dévoile le numéro 39.
L'excellent rendement de Huet et de sa brigade défensive produit des résultats surprenants au point de vue des statistiques alors que les Hawks s'avèrent la deuxième formation de la LNH ayant accordé le moins de buts derrière les Devils du New Jersey et Martin Brodeur. Cet accomplissement réjouit Huet qui détient une explication incontestable.
«La première raison c'est que nous sommes une équipe qui contrôle beaucoup la rondelle et nous ne donnons pas beaucoup de lancers. De plus, nous possédons une bonne brigade défensive et nous travaillons en unité de cinq sur la patinoire ce qui procure peu de chances à nos adversaires.»
Huet, qui écoule la deuxième année d'un contrat de quatre saisons d'une valeur de 22,5 millions, vante également le travail de l'entraîneur Joel Quenneville. Ce dernier cumule une fiche de 61-27-13 depuis qu'il a pris la relève de Denis Savard.
«En tant qu'entraîneur d'expérience, il a amené les petits détails que nous devions peaufiner. Il nous a vendu la philosophie de garder les choses simples et efficaces ce qui fonctionne pour nous.»
Que pense Huet de Latendresse et Price?
En évoluant avec les Blackhawks, Huet s'avère un témoin privilégié du développement de nombreux jeunes joueurs. Lors de son passage à Montréal, plusieurs jeunes ont tenté d'en faire autant dont Guillaume Latendresse. Ce dernier a toutefois été échangé au Wild du Minnesota puisqu'il ne répondait plus aux attentes de la direction montréalaise, une situation que Huet tente d'expliquer.
«Peut-être qu'à Montréal on attendait un peu trop de lui, suppose Huet. Je pense que l'air frais du Minnesota lui fera du bien et ce nouveau départ lui permettra de repartir à zéro», souligne Huet en connaissance de cause.
Même s'il n'a pas la chance de suivre tous les matchs du Canadien, Huet est évidemment au courant du récent brio de son ancien partenaire Carey Price qui semble plus agressif et intense devant son filet.
«Je ne l'ai pas tellement vu jouer et je ne me permettrai surtout pas de lui donner des leçons, mais Carey a toujours eu une approche assez calme du hockey; il est comme ça. Mais je pense que ça n'a jamais fait de mal d'être agressif sur la patinoire», soutient Huet.
Depuis son départ de Montréal, Huet a connu le privilège de vivre à Washington et à Chicago, deux villes où le hockey séduit les amateurs présentement. Il se réjouit de la renaissance de la popularité du hockey dans la Ville des Vents.
«Montréal vit uniquement pour le hockey alors que Chicago supporte cinq équipes sportives majeures (les Bears, les Bulls, les Cubs, les White Sox et les Blackhawks) et on remplit notre amphithéâtre sans difficulté», ajoute Huet.
«On voit de plus en plus de chandails des Hawks dans les gradins lors de nos matchs sur la route. On constate que les partisans des Hawks des années 70 se réveillent et ça fait plaisir à voir», admet en riant celui qui aurait adoré que la France se qualifie pour les Jeux olympiques de Vancouver afin de représenter son pays.