Colisée : Québec s'associe à Quebecor
Hockey mardi, 1 mars 2011. 11:06 samedi, 23 nov. 2024. 08:52
QUÉBEC - Quebecor Media participera à chacune des étapes de la conception du nouveau Colisée, sans toutefois investir dans la construction de l'amphithéâtre, a annoncé mardi le maire de Québec, Régis Labeaume.
En vertu de l'accord, dévoilé mardi, l'entreprise agira à titre de gestionnaire, pourra choisir le nom de l'installation, mais elle n'investira pas directement dans la construction, dont le coût est estimé à 400 millions $.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, a déclaré que Quebecor Media pourra partager ses profits et pertes avec la Ville dans la situation où aucune équipe de la LNH n'est hébergée dans l'édifice.
Si le président et chef de la direction de l'entreprise, Pierre Karl Péladeau, réussit à obtenir une franchise de hockey professionnel pour Québec, un partage des profits continuera avec la Ville, mais seulement sur les ventes de places aux spectacles programmés dans l'amphithéâtre, a indiqué lors d'une conférence de presse M. Labeaume, en présence de l'homme d'affaires montréalais.
« On l'a négocié parce qu'il est clair que c'est moins évident d'avoir un amphithéâtre profitable sans bail d'une équipe sportive, a dit M. Labeaume. Mais ce pour quoi on a signé avec Quebecor, c'est tout d'abord parce que les conditions financières étaient les meilleures mais aussi parce que l'intégration des activités de Quebecor en télévision, Internet et spectacles, fera en sorte qu'ils seront capables de rendre cet amphithéâtre profitable. »
M. Péladeau a estimé que son entreprise paiera durant cette période à la Ville de Québec une somme de 110 à 200 millions $, suivant qu'une équipe de la LNH sera présente ou non.
M. Péladeau a déclaré qu'il n'avait pas pu participer à la construction de l'amphithéâtre, reconnaissant par le fait même qu'il ne peut à ce titre être considéré comme un «partenaire» au sens strict.
« C'est le choix de la Ville de demeurer propriétaire de l'infrastructure, et si on utilise le terme 'partenaire', je pense qu'on ne doit pas nécessairement le faire au sens propre, mais au sens propre et figuré », a-t-il dit.
M. Labeaume a affirmé pour sa part qu'on «joue dans les mots», et il a insisté sur le fait que les revenus générés par l'entente avec Quebecor Media permettront à la Ville de rembourser son emprunt pour la construction de l'édifice. « Il rembourse la construction, il rembourse la part de la Ville », a-t-il dit.
M. Labeaume a expliqué que l'entente prévoit que le gestionnaire, Quebecor Media, sera présent au sein des comités qui serviront à élaborer la conception de l'édifice et ses besoins.
« Il sera sur toutes les tables, tous les comités de gestion, a-t-il dit. La seule différence, c'est qu'en terme de gouvernance, il n'a pas droit aux décisions. On veut que le gestionnaire soit partout pour nous dire ce dont il a besoin. Et le gestionnaire est dans le 'show business', alors je pense qu'il connaît ça mieux que nous. »
Dans le cas où le nouveau Colisée n'héberge aucune équipe de la LNH, la Ville de Québec pourrait éponger 50 pour cent de tout déficit d'exploitation, sans toutefois excéder la somme de 3,15 millions $, soit l'équivalent du loyer versé par Quebecor Media pour obtenir la gestion.
Quebecor Media s'engage aussi à partager 15 pour cent de ses profits nets provenant de toutes les activités de l'amphithéâtre.
Avec l'arrivée d'une équipe professionnelle de hockey, Québec n'aurait plus à partager les pertes mais sa part des profits diminuerait à 10 pour cent, et la somme remise à la Ville ne serait calculée que sur les ventes de places aux spectacles, sans tenir compte des profits générés par l'équipe de hockey.
Le dossier de la construction de l'amphithéâtre est éminemment politique dans la région de Québec, notamment depuis que le premier ministre Jean Charest a annoncé, en septembre dernier, qu'il financerait le projet, ce qui a eu pour effet de mettre de la pression sur les conservateurs fédéraux, dont la tête de pont au Québec est concentrée dans la capitale et ses environs.
M. Charest a récemment promis de payer un maximum de 50 pour cent de la facture, tandis que la Ville de Québec fournit 187 millions $. Les 13 millions $ qui restent proviennent d'un organisme qui permet aux particuliers et entreprises de financer le projet en échange d'un accès prioritaire au futur amphithéâtre, dont l'inauguration est prévue en 2015.
Même si le gouvernement fédéral continuait mardi d'estimer que la part d'investissement privé dans la construction n'est pas assez élevée, M. Labeaume n'a pas renoncé à une participation financière d'Ottawa dans le projet. « On construit de toute façon mais il ne sera jamais trop tard », a-t-il dit.
Alors que les coûts réels de construction restent encore à déterminer, M. Péladeau a déclaré qu'il ne verrait pas comme un obstacle que la Ville et le gouvernement du Québec décident éventuellement d'opter pour un partenariat public privé (PPP) afin de construire l'amphithéâtre.
« Personnellement, non (ce n'est pas un obstacle), mais en même temps aussi, mon opinion est sans importance, a-t-il dit. Ce n'est pas moi qui décide. L'important, je pense - et le maire l'a bien dit -, c'est que le partenariat entre l'utilisateur-bailleur et le constructeur-propriétaire puisse fonctionner le plus efficacement possible. »
En vertu de l'accord, dévoilé mardi, l'entreprise agira à titre de gestionnaire, pourra choisir le nom de l'installation, mais elle n'investira pas directement dans la construction, dont le coût est estimé à 400 millions $.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, a déclaré que Quebecor Media pourra partager ses profits et pertes avec la Ville dans la situation où aucune équipe de la LNH n'est hébergée dans l'édifice.
Si le président et chef de la direction de l'entreprise, Pierre Karl Péladeau, réussit à obtenir une franchise de hockey professionnel pour Québec, un partage des profits continuera avec la Ville, mais seulement sur les ventes de places aux spectacles programmés dans l'amphithéâtre, a indiqué lors d'une conférence de presse M. Labeaume, en présence de l'homme d'affaires montréalais.
« On l'a négocié parce qu'il est clair que c'est moins évident d'avoir un amphithéâtre profitable sans bail d'une équipe sportive, a dit M. Labeaume. Mais ce pour quoi on a signé avec Quebecor, c'est tout d'abord parce que les conditions financières étaient les meilleures mais aussi parce que l'intégration des activités de Quebecor en télévision, Internet et spectacles, fera en sorte qu'ils seront capables de rendre cet amphithéâtre profitable. »
M. Péladeau a estimé que son entreprise paiera durant cette période à la Ville de Québec une somme de 110 à 200 millions $, suivant qu'une équipe de la LNH sera présente ou non.
M. Péladeau a déclaré qu'il n'avait pas pu participer à la construction de l'amphithéâtre, reconnaissant par le fait même qu'il ne peut à ce titre être considéré comme un «partenaire» au sens strict.
« C'est le choix de la Ville de demeurer propriétaire de l'infrastructure, et si on utilise le terme 'partenaire', je pense qu'on ne doit pas nécessairement le faire au sens propre, mais au sens propre et figuré », a-t-il dit.
M. Labeaume a affirmé pour sa part qu'on «joue dans les mots», et il a insisté sur le fait que les revenus générés par l'entente avec Quebecor Media permettront à la Ville de rembourser son emprunt pour la construction de l'édifice. « Il rembourse la construction, il rembourse la part de la Ville », a-t-il dit.
M. Labeaume a expliqué que l'entente prévoit que le gestionnaire, Quebecor Media, sera présent au sein des comités qui serviront à élaborer la conception de l'édifice et ses besoins.
« Il sera sur toutes les tables, tous les comités de gestion, a-t-il dit. La seule différence, c'est qu'en terme de gouvernance, il n'a pas droit aux décisions. On veut que le gestionnaire soit partout pour nous dire ce dont il a besoin. Et le gestionnaire est dans le 'show business', alors je pense qu'il connaît ça mieux que nous. »
Dans le cas où le nouveau Colisée n'héberge aucune équipe de la LNH, la Ville de Québec pourrait éponger 50 pour cent de tout déficit d'exploitation, sans toutefois excéder la somme de 3,15 millions $, soit l'équivalent du loyer versé par Quebecor Media pour obtenir la gestion.
Quebecor Media s'engage aussi à partager 15 pour cent de ses profits nets provenant de toutes les activités de l'amphithéâtre.
Avec l'arrivée d'une équipe professionnelle de hockey, Québec n'aurait plus à partager les pertes mais sa part des profits diminuerait à 10 pour cent, et la somme remise à la Ville ne serait calculée que sur les ventes de places aux spectacles, sans tenir compte des profits générés par l'équipe de hockey.
Le dossier de la construction de l'amphithéâtre est éminemment politique dans la région de Québec, notamment depuis que le premier ministre Jean Charest a annoncé, en septembre dernier, qu'il financerait le projet, ce qui a eu pour effet de mettre de la pression sur les conservateurs fédéraux, dont la tête de pont au Québec est concentrée dans la capitale et ses environs.
M. Charest a récemment promis de payer un maximum de 50 pour cent de la facture, tandis que la Ville de Québec fournit 187 millions $. Les 13 millions $ qui restent proviennent d'un organisme qui permet aux particuliers et entreprises de financer le projet en échange d'un accès prioritaire au futur amphithéâtre, dont l'inauguration est prévue en 2015.
Même si le gouvernement fédéral continuait mardi d'estimer que la part d'investissement privé dans la construction n'est pas assez élevée, M. Labeaume n'a pas renoncé à une participation financière d'Ottawa dans le projet. « On construit de toute façon mais il ne sera jamais trop tard », a-t-il dit.
Alors que les coûts réels de construction restent encore à déterminer, M. Péladeau a déclaré qu'il ne verrait pas comme un obstacle que la Ville et le gouvernement du Québec décident éventuellement d'opter pour un partenariat public privé (PPP) afin de construire l'amphithéâtre.
« Personnellement, non (ce n'est pas un obstacle), mais en même temps aussi, mon opinion est sans importance, a-t-il dit. Ce n'est pas moi qui décide. L'important, je pense - et le maire l'a bien dit -, c'est que le partenariat entre l'utilisateur-bailleur et le constructeur-propriétaire puisse fonctionner le plus efficacement possible. »