La santé n'a pas de prix
Anaheim Ducks mercredi, 16 avr. 2008. 22:43 mercredi, 11 déc. 2024. 18:42
Au cours des dernières années, je n'ai pas toujours été chanceux du côté des blessures. Même la saison dernière, j'ai dû me débrouiller avec une hernie sportive pendant près de quatre mois. Je me souviens que lorsque la finale de la coupe Stanley s'est terminée, j'étais complètement vidé, non seulement en raison de l'exigence des séries, mais parce que cette blessure était très douloureuse. Tout ça avait débuté à la suite d'une blessure à l'aine et c'est pour cette raison que j'ai dû être opéré au mois d'août.
Il y a deux ans, une blessure à l'aine m'avait sérieusement ennuyé durant les séries face aux Flames. À un tel point que je ne pouvais plus jouer parce que la douleur était trop vive. C'est à ce moment qu'Ilya Bryzgalov avait pris la relève et avait connu du succès. C'est peut-être un des seuls moments où je me suis posé des questions sur mon avenir et ma carrière. Est-ce que les Ducks voulaient toujours de moi? Est-ce que j'allais être reconnu comme un athlète qui est souvent blessé? Des questions importantes et pas toujours plaisantes à se poser.
À la fin de cette pénible saison, l'entraîneur des gardiens des Ducks, François Allaire, est venu me voir avec une étude européenne sur certaines méthodes d'entraînement et de réchauffement. Et à ma grande surprise, il était écrit qu'il ne fallait pas passer trop de temps à s'étirer. Je le faisais au moins pendant dix minutes avant un entraînement et dix minutes après, mais selon cette étude, c'était la pire chose à faire.
La conclusion était la suivante. Lorsque vous étirez vos muscles, le sang se retrouve dans les fibres et non dans le muscle, qui devient ainsi moins élastique. Selon l'étude, le muscle se déforme et va revenir à sa forme originale après une heure ou deux. Donc, j'ai décidé de suivre cette méthode. Maintenant, je fais des abdominaux et je me réchauffe sans m'étirer. Ce fut un changement bénéfique pour moi. C'est moins long et je peux jouer au soccer avec mes coéquipiers. D'ailleurs, plusieurs de mes coéquipiers se sont inspirés de cette façon de faire.
Je suis aussi plus mature. Je surveille beaucoup ce que je mange et maintenant je ne prends plus d'alcool la veille d'un entraînement ou d'un match. Je prends aussi des bains de glace et je me fais masser plusieurs fois par semaine. Aujourd'hui, je suis en pleine forme et c'est la meilleure façon de se protéger contre les blessures.
La gêne a pris le dessus
On a enfin connu un bon match de hockey mardi. Il faut dire qu'on était gêné de nos performances lors des deux premiers matchs. C'est pour cette raison qu'il est important d'avoir un bon groupe de vétérans qui ont de l'expérience en séries. On s'est dit qu'on devait tous jouer comme on est en mesure de le faire. C'est ce qu'on a fait dans cette rencontre.
Maintenant, il est important de poursuivre sur cette voie. On disputera nos deux prochains matchs en autant de soirs.
On se reparlera par la suite, en souhaitant que les résultats seront à notre avantage.
*Propos recueillis par Renaud Lavoie
Il y a deux ans, une blessure à l'aine m'avait sérieusement ennuyé durant les séries face aux Flames. À un tel point que je ne pouvais plus jouer parce que la douleur était trop vive. C'est à ce moment qu'Ilya Bryzgalov avait pris la relève et avait connu du succès. C'est peut-être un des seuls moments où je me suis posé des questions sur mon avenir et ma carrière. Est-ce que les Ducks voulaient toujours de moi? Est-ce que j'allais être reconnu comme un athlète qui est souvent blessé? Des questions importantes et pas toujours plaisantes à se poser.
À la fin de cette pénible saison, l'entraîneur des gardiens des Ducks, François Allaire, est venu me voir avec une étude européenne sur certaines méthodes d'entraînement et de réchauffement. Et à ma grande surprise, il était écrit qu'il ne fallait pas passer trop de temps à s'étirer. Je le faisais au moins pendant dix minutes avant un entraînement et dix minutes après, mais selon cette étude, c'était la pire chose à faire.
La conclusion était la suivante. Lorsque vous étirez vos muscles, le sang se retrouve dans les fibres et non dans le muscle, qui devient ainsi moins élastique. Selon l'étude, le muscle se déforme et va revenir à sa forme originale après une heure ou deux. Donc, j'ai décidé de suivre cette méthode. Maintenant, je fais des abdominaux et je me réchauffe sans m'étirer. Ce fut un changement bénéfique pour moi. C'est moins long et je peux jouer au soccer avec mes coéquipiers. D'ailleurs, plusieurs de mes coéquipiers se sont inspirés de cette façon de faire.
Je suis aussi plus mature. Je surveille beaucoup ce que je mange et maintenant je ne prends plus d'alcool la veille d'un entraînement ou d'un match. Je prends aussi des bains de glace et je me fais masser plusieurs fois par semaine. Aujourd'hui, je suis en pleine forme et c'est la meilleure façon de se protéger contre les blessures.
La gêne a pris le dessus
On a enfin connu un bon match de hockey mardi. Il faut dire qu'on était gêné de nos performances lors des deux premiers matchs. C'est pour cette raison qu'il est important d'avoir un bon groupe de vétérans qui ont de l'expérience en séries. On s'est dit qu'on devait tous jouer comme on est en mesure de le faire. C'est ce qu'on a fait dans cette rencontre.
Maintenant, il est important de poursuivre sur cette voie. On disputera nos deux prochains matchs en autant de soirs.
On se reparlera par la suite, en souhaitant que les résultats seront à notre avantage.
*Propos recueillis par Renaud Lavoie